Arteries Shaking – burning streets
Culture Punk, Les disques de Géraldine, L’Espiceria
Asso, 30HD
7/10
Joli artwork soigné pour ce
jeune groupe d’Aix-les-bains, qui sort son premier album après un premier EP
qui était passé à coté de mes oreilles. Le premier titre « Burning Streets » rappelle un peu
les Uncommonmenfrommars, le second « empty sheet » est mélo à souhait avec cependant une
rythmique très Burning Heads, un peu
mid tempo, bien maitrisée mais le chant est parfois trop mélodique et rappelle
plus celui de Blink 182 que les
Orléanais…
La seconde voix surprend
beaucoup sur ses premières apparitions (« field of my past » et « white car ») avec une tonalité très grave, c’est déroutant
surtout qu’on a l’impression qu’elle est trop poussée. Et puis au fur et à
mesure de l’avancée dans l’album Arteries
Shaking devient de plus en plus intéressant, le batteur se fait plaisir, le
chanteur pose de coté le mode californian punkrock et la seconde voix finit par
passer. C’est clair que le groupe dispose une très bonne section batterie,
rapide et technique. « Mental Jail »
est donc, pour moi, le titre qui sépare l’album en deux, avec 6 derniers titres
peut être moins stéréotypés que les précédents et du coup, pour moi, bien plus
plaisants. « Utopy » passe
bien, j’adore le refrain, accrocheur et superbement chanté même si le morceau
aurait vraiment mérité d’être plus court. C’est d’ailleurs l’un des grands
reproches que je pourrais faire au groupe qui se perd parfois dans la durée des
titres, on perd le fil du morceau. En live ça passe, sur album moins. Deux
autres titres sur lesquels j’accroche « Soul seller » très bon tout comme « Fast Lane ».
Trop dans le registre Unco
sur le début de l’album, la fin de l’album me laisse envisager un beau
potentiel pour ce groupe en essayant de se trouver une véritable identité
propre.
3 titres à retenir : utopy, mental jail, soul seller