samedi 18 mars 2017

11 LOUDER - Monkey business



11 LOUDER - Monkey business
Bad Wolf Records
8,5/10

Après avoir bricolé quelques démos/EP’s, ce quatuor originaire de la région dijonnaise, formé en 2010, immortalise ses efforts en livrant un produit aux finitions léchées, d’une richesse musicale exceptionnelle.

Produit au Warmaudio Studio (Dirty Fonzy, L’Opium du Peuple, Uncommonmenfrommars) puis masterisé par Jason Livermore (NOFX, Zeke, Comeback kid…) les compagnons du devoir rock ‘n’roll, formés sur la route, après leur tournée de plus de 120 dates, ont mis tout leur savoir-faire à la réalisation de cette œuvre.

La machine se compose de morceaux de speed rock ‘n’roll bien huilés à l’instar de la première pièce louder than 11 ; viennent s’intercaler des compos mid-tempo, dont la matière principale s’approche du bon vieux rock n’roll à la papa (magic fluid », the song of the man) aux refrains ultra mélodiques.

On notera la présence de l’excellent « buckle up » qui vient scinder le produit en deux. On s’embourbe dans ce morceau à l’ambiance pesante et lourde, à la sonorité sludge. Tonalité vocale torturée, refrain mélodieusement plaintif et un break carrément groovy ; groove qu’on retrouve également sur never rust aux faux airs de RATM.


Bref, ça swing, c’est bon, on passe commande !

Une chronique de RVR


vendredi 17 mars 2017

EIGHT OF SPADES -Ten years of fuckin rock’n’roll



EIGHT OF SPADES -Ten years of fuckin rock’n’roll
Eight Of Spades
7,5/10

On se doutait du contenu à la vue du contenant. Sur ce coup, l’habit a fait le moine. Un peu moins riche musicalement, moins lourd que le précédent Driven by Hate, le groupe, avec Ten Years of fuckin rock’n’roll garde la main et distille un speed punk rock ‘n’roll crasseux et vitaminé au parfum de hardcore. Du début à la fin de la partie, le groupe distribue ses cartes sales, écornées à haute valeur énergétique ; et ce ne sont pas des 8 mais plutôt une flopée d’as de pique à la pointe acérée.

 A la fin de la 1ère écoute, une odeur de sueur, de pisse, de bière éventée et de tabac froid reste incrustée dans les nasaux.
Le chanteur éructe des paroles simples (voire simplistes) qui sortent comme des vieux glaviots restés trop longtemps prisonniers au fond de la gorge. A faire passer Lemmy pour une jouvencelle.

Sans bluffer, les dijonnais misent gros d’entrée de jeu avec « one beer baby » ; excepté une temporisation avec le mid-tempo de «my last trip », le rush se poursuit sans discontinuer jusqu’au heads-up final. On a rien vu venir, on est laminé, dépouillé. On repart à poil mais content.

Tapis !
Une chronique de RVR


jeudi 16 mars 2017

The ARGUMENT – Death is the exit (EP)



The ARGUMENT – Death is the exit (EP)
4/5

The Argument est un groupe de Rennes formé de membres de Radical Failure, Banane Metalik, Defiance, The Kombinis et Beers and Laughs.

Le groupe avait déjà sorti un album en 2015. Ce court EP de 5 titres met rapidement le feu aux enceintes notamment avec Frienship Law qui rythmiquement rappelle la génération NoFX / Pennywise et les cadors du punkrock. Les deux voix, celle de Boris et celle de Yann, malgré leur ressemblance s’accommodent plutôt bien tout en étant éraillées, râpeuses et viriles.

Ce mélange de punkrock teinté de riffs hardcore me rappelle aussi beaucoup Baxter de Poitiers notamment sur Death is The Exit mon morceau préféré.
On notera aussi le super travail de Fab du chipolata framboise studio qui a su sortir un son qui décoiffe.

The Argument est donc, encore une fois me direz-vous, un des groupes à suivre avec une attention particulière tant son potentiel est intéressant, il allie à merveille puissance, gros son et des compos pertinentes.


J. NeWSovski





mercredi 15 mars 2017

Clip - Stupid Karate

Stupid Karate est déjà de retour avec un nouvel EP (chroniqué bientôt) accompagné de ce clip The Devil rides out

Clip - Mortal Wombat

Petit clip des surprenants Mortal Wombats avec le titre Conspiranoid.

mardi 14 mars 2017

FOREST POOKY – We're just killing time before we die (EP)



FOREST POOKY –  We're just killing time before we die (EP)
Production 386 / Kicking Records / Little Rocket Records
4.5/5

Superbe chanteur dont, je dois avouer, aucune des productions dans lesquelles il se trouve n'est mauvaise voire même passable, Forest Pooky doit, de toute évidence, avoir le don de sublimer la musique.
Voici donc une entrée élogieuse pour présenter cet Ep en solo qui fait suite à l'album Every Keyhole has an eye to be seen through sorti il y a presque 5 ans déjà ainsi qu’à deux splits (avec Kepi Ghoulie et Peter black).

Derrière un titre assez pessimiste qui sert de fil conducteur à l’EP se présentent cinq morceaux d’une belle qualité. Let’s not speak about tomorrow est mélancolique avec un magnifique refrain épaulé par des chœurs et de jolis textes : Let’s not speak about tomorrow/Let’s make pretend we’re freezing time / Let’s make the best of what is left of our time.
On redécouvre Dance with me après sa mise en clip il y a presque 6 mois, le morceau est rythmé, il groove même plutôt bien et quant à Growing Up il permet de rebrancher la guitare et le xylophone pour donner un très joli titre.
J’aime aussi la noirceur de One In The Morning et son atmosphère angoissante et puis Shining Gold termine l’écoute avec son magnifique refrain qui met en avant la jolie voix de Forest.

C’est au final un très bon EP de la part d’un très bon musicien créatif et à la voix magnifique.

J. NeWSovski





lundi 13 mars 2017

Clip - Tagada Jones

Je sais on n'est pas Vendredi 13 mais l'occasion est tout de même belle de mettre en ligne ce clip de Tagada Jones qui laisse entrevoir un bel album à venir.