On va reparler bientôt de LANE mais en attendant voici Red Light issu du dernier album
jeudi 9 mai 2019
mardi 7 mai 2019
WORMSAND – s/t (EP)
WORMSAND – s/t
(EP)
Saka Cost
4/5
Wormsand est
un groupe de Menton formé il y a un an et qui évolue dans une sphère Stoner /
Sludge. Il est formé de 3 gars dont deux jouaient dans Clystone.
J’aime beaucoup les titres
des morceaux de cet EP : Bûche
de Ramonage,
Rondelle, Weedosaurus
et le non moins parlant Michel
Sardoom. Cela annonce un groupe qui doit
bien aimer la dérision.
Et pourtant dans le son
cela ne se ressent pas plus que cela et je dois avouer que dès les premières
minutes de Weedosaurus je ressens une
influence Mars Red Sky mélangée avec du
Kadavar, peut être le chant y est-il
aussi pour beaucoup avec cet effet sur la voix aussi utilisé par les allemands, peut-être aussi ma connaissance restreinte du style...
Le son est lourd, la basse fait mal (Michel
Sardoom) avec ce côté doom façon Monolord, que j’avais justement pu
découvrir en première partie de Kadavar
l’an passé.
Bûche de
Ramonage se veut plus hargneux et plus
incisif, il clôture d’ailleurs de belle manière cet EP.
Voici donc un EP de quatre titres bien emballant pour
qui apprécie ce registre. L’ambiance est lourde mais immersive et clairement
pour moi qui ne l’ai écouté qu’au casque il envoie une belle claque.
Il est à prix libre sur bandcamp je vous conseille donc
d’aller y jeter une oreille.
J. NeWSovski
lundi 6 mai 2019
Clip - Troy Von Balthazar
Sur des images tirées de Gunm voici Holy Something par Troy Von Balthazar (Chokebore)
samedi 4 mai 2019
CAPITAL YOUTH – Mixtape vol 1 (EP)
CAPITAL YOUTH – Mixtape
vol 1 (EP)
Rossevelt Records
4.5/5
J’avais été bluffé il y a deux ans par Capital Youth, un groupe Suisse plein
de fraîcheur et d’énergie et depuis j’essaie de suivre chacune de leur sortie.
Ainsi aujourd’hui je suis ravi de pouvoir chroniquer ce Mixtape vol 1.
Alors clairement, je ne suis pas fan de cet
énoncé qui ressemble à une addition de morceaux pris ici et là pour essayer de
former un truc à peu près cohérent, force est de constater que je me suis bien
planté parce que cet EP est au contraire bien construit avec une belle harmonie
qui met en avant une nouvelle fois l’énergie de Capital Youth mais aussi de
très belles mélodies pop.
Dès le début avec ce morceau Ouverture
j’ai l’impression d’entendre The Strokes,
le grain de voix est très proche et puis il y a ce son de guitare qui se
rapproche énormément. J’ai toujours aimé The
Strokes, groupe de rock accessible qui a pu attirer les jeunes à ce style,
ce qui est une bonne chose. Les Suisses accélèrent le rythme par la suite avec Hold
On
qui se rapproche davantage de leur EP Lemonade,
avant de placer un tube en puissance avec Leave Me Alone, qui fait étalage du sens de la
mélodie du groupe. J’adore aussi minute,
très rapide avec la voix qui tremble légèrement, c’est juste parfait ! Il
me rappelle au passage The Hives voire Randy.
Le seul truc que je regrette c’est le son qui,
certes se veut Lo-Fi, mais qui manque globalement de pêche et de basse. Pas
vraiment le bon album pour tester son enceinte…
Capital Youth continue de me surprendre avec
ce 7 titres (14 minutes), c’est vraiment un groupe emballant que je vous
encourage à découvrir.
J. NeWSovski
vendredi 3 mai 2019
Clip - Millencolin
Voici Sour Days de Millencolin issu de SOS. Façon jeu vidéo, pour ma part je suis pas trop fan à vous de juger.
mercredi 1 mai 2019
Les gars de FLECHE ont-ils bon goût ?
Groupe parisien aux influences Get Up Kids, Flèche vient de sortir un nouvel album chez Krod Records plein d'énergie et de mélodies. Un groupe à découvrir !
lundi 29 avril 2019
THE PSYCHOTIC MONKS - Private Meaning First
THE PSYCHOTIC MONKS - Private Meaning First
Vicious Circle
9 sur 10
Auteur d'un premier album autoproduit
prometteur "Silence Slowly
and Madly Shines", les explosifs PSYCHOTIC MONKS effectuent leur retour discographique avec l'album
concept "Private Meaning First", structuré en deux chapitres. A titre
personnel, les PSYCHOTIC MONKS furent avant tout pour moi une
révélation scénique. Découverts en début d'année, le set sauvage, tendu et
oppressant des Parisiens m'avait particulièrement marqué. Impressionnant en
live, le quatuor l'est aussi avec ce deuxième album.
Le style de PSYCHOTIC MONKS est
particulièrement difficile à définir, ce qui fait la force du groupe. Noise,
psychédélique, post-rock, punk-rock, garage, stoner, la musique des moines
psychédéliques est un sacré fourre-tout addictif. Répétitive et bruyante, elle
est adoucie par un chant souvent mélodieux. Situé au second plan, celui-ci est
d'ailleurs assuré alternativement par les quatre membres du groupe. L'album
débute sur la pointe des pieds avec le sombre et solennel "(Chapter
One
: Every Word Has To Be Told)
Pale Dream)".
Les choses sérieuses commencent véritablement avec le rageur et puissant "Isolation"
qui prend une tournure heavy au bout de 4min30. La tension monte encore avec le
déstructuré, bruitiste et expérimental "A Coherent Appearance". Evoquant
légèrement le SONIC YOUTH des années 80, les 9 minutes
post-rock de "Minor
Division"
marque une légère accalmie avant que les grésillements sur la deuxième moitié
du titre ne finissent par jouer avec les nerfs de l'auditeur. Bourré de
distorsions et organisé autour d'une grosse basse, "(Chapter Two : Interzone)
Emotional Disease"
met avant un chant lyrique et envouté. Plus classique et concis (3 minutes),
"Confusion"
est une réussite noise et post-punk. A la limite de l'audible, "Closure"
est un morceau répétitif (quel riff !), chaotique, puissant et débordant
d'énergie. Audacieux et ambitieux, les quatre garçons pleins d'avenir clôturent
l'album avec un titre post-rock anxiogène qui dépasse le quart d'heure ("Every
sight").
Avec
leur musique apocalyptique et exigeante, the PSYCHOTIC MONKS marque un grand
coup en signant un album qui fera date.
Mr Caribou
Morceau préféré : Closure
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