samedi 7 septembre 2013

Adrenalized – tales from the last generation






Adrenalized – tales from the last generation

EATING SHIT RECORDS / LA HUMANIDAD ES LA PLAGA / DISCOS RAYADOS

7.5/10
C’est déjà le troisième album je crois pour les basques d’Adrenalized et autant dire qu’il va aussi vite que Docet Humbra le précédent, qui était déjà survitaminé. Adrenalized semble suivre l’exemple de la Real Sociedad le club de foot de leur ville, Saint Sébastien, en envoyant une musique rapide et rythmée, jouant l’offensive. Rythmiquement ça va très vite façon Strike Anywhere de la grande époque, quelques touches métal dans les solos de guitare comme sur The taste of end et de bonnes influences Fat Wreck sur de nombreux plans. L’originalité n’est peut être pas leur qualité principale mais quelle efficacité ! L’intervention du chanteur de Mute sur l’avant dernier morceau crawling in the ashes est aussi impecable.

Tales from the last generation, à l’artwork assez sympa, est un bon album pour un groupe qui commence de plus en plus à faire parler de lui. Les amateurs de skatepunk à l’ancienne devraient apprécier et même si ce n’est pas le meilleur opus de l’année il vaut le coup d’oreille.

Une tournée est prévue et le groupe passera par chez nous dans les prochains jours...




clip - Memories Of a Dead Man

Nouveau clip issu de VITRIOL par les parisiens de Memories Of A Dead Man.
Réalisé par Eric TRUONG


jeudi 5 septembre 2013

Gas Drummers on tour et autres infos...

Le temps étant une denrée rare en ce moment, les chroniques de mon stock de nouveautés se feront un peu plus tard mais autant vous dire qu'il y a des choses intéressantes notamment le tout nouveau COOPER, le dernier FLATLINERS ou ADRENALIZED.

Quelques interviews à venir aussi avec BIAS ou TUKATUKAS, jeune groupe de la réunion qui vaut le coup d'oreille.

En attendant voici quelques petites infos :

Les Gas Drummers commencent une tournée pour promouvoir leur dernier et excellent album We Got The Light


09/09/2013 St Etienne (42) Thunderbird 
10/09/2013 Lyon (69) Trokson 20h Gratuit avec Director's Cut 
12/09/2013 Besançon (25) Passagers du Zinc

13/09/2013 Périgueux (24) Ecume des Jours
14/09/2013 Saint Macaire (33) Festival les Enfants du Live
16/09/2013 La Rochelle (17) Le Barbarella
18/09/2013 Nîmes (30) Le Spot
19/09/2013 Perpignan (66) Ubu 
Demon Vendetta est aussi en tournée :
SURF MASSACRE AND TWANG RAMPAGE TOUR (part II) :
25/09 : ROUEN (l’Emporium Galum)
27/09 : LORIENT (le Galion)
28/09 : RENNES (le Melody Maker)
24/10 : DIJON (les Tanneries)
25/10 : LYON (le Ninkasi) Surf Invasion Fest
26/10 : REIGNER (le Poulpe)
31/10 : NIMES (le Spot)
30/10 : TOULOUSE (L'Autan)
31/10 : BORDEAUX (Théatre Barbey) + Banane Metalik + the Irradiates
01/11 : ALBI (le Gambrinus)
02/11 : TARBES (le Celtic Pub)
03/11 : MÂCON (le Saint Antoine)
15/11 : KARLSRUHE (Allemagne, Halte Hackerei)
16/11 : ST-DIE (l'Entracte 2)
17/11 : TOUL (le 611)


Les Dirty Fonzy viennent de finir l'enregistrement de leur nouvel album au Warm Audio par Fred Norguet, mixé par le même Fred à Pole Nord et masterisé au Blasting Room par Jason Livermore, il sortira à l'occasion des 10 ans du groupe cet automne.


Il s'intitulera "Riot in the pit "et sera ccompagné d'une tournée en 2014.

Une tournée en 2014 et pas mal de surprises accompagnerons cette sortie.


Voilà pour les petites news en attendant un post plus fourni...

lundi 26 août 2013

Foolish – the good old days





Foolish – the good old days

Carnage – No routine records – tools records -beer records - riot ska rds

8/10
Foolish est de retour après un premier album Back on track (http://lesreveriespunkrock.blogspot.fr/2011/07/foolish-back-on-track.html). Le terme album est ici un peu usurpé, j’avais appris il y a de nombreuses années qu’un album fait plus de 20 minutes, en dessous c’est un EP.  Ici The Good Old Days fait 19 minutes en comptant l’intro… Donc cet EP, joliment illustré, comporte 9 titres qui donnent un bon coup de fouet en cette fin de vacances. On a donc le droit, en pleine continuité avec Back On Track, a du bon punkrock façon école américaine. Énergique et bien composé, cet EP est rafraichissant, j’aime particulièrement des morceaux comme You Know who you are fédérateur ou Home sweet home. La basse est toujours aussi bien posée et la batterie aussi rapide. Et à l’instar du premier opus on a le droit a des petits passages ska/roots  comme sur Hangover ou This is my city et des titres très rapides et courts comme  Chicken dance ou penalty.
Foolish aime tourner en France et à l’étranger et cet EP va leur permettre de retourner à la rencontre de leur public, et pour ceux qui ne les connaissent pas encore de les découvrir.



Arnaldur Indridason – La rivière noire






Arnaldur Indridason – La rivière noire

Allez une petite chronique littéraire pour montrer à tout le monde que j’ai fait autre chose que poser du parquet et plonger dans les eaux froides de la Bretagne cet été.
Je trouve que l’été se prête relativement bien à la lecture de polars, du coup c’est un peu par hasard que je me suis offert La Rivière Noire au supermarché du coin en refaisant le plein de rosé.

Ce cher monsieur Arnaldur Indridason est islandais et comme je ne lis que très très rarement des polars je ne savais pas que cet auteur faisait partie de ceux qui montent et qui commencent à être populaires.
La rivière noire nous entraîne dans l’enquête de l’inspectrice Elinborg chargée d’élucider le meurtre d’un certain Runolfur, ce dernier égorgé, était chargé de rohypnol, le nom médical du GHB, autant dans le sang que dans les poches. L’affaire nous emmène dans les rues de Reykjavic et d’un obscur petit village perdu au fin fond de l’Islande pour en apprendre plus sur le personnage mais aussi ses habitudes et ses rencontres.
J’ai rapidement pensé à Fargo des Cohen pour cette ambiance nordique et enneigée ainsi que le personnage féminin chargée de l’enquête, qui est partagée entre son travail prenant et la vie d’une famille en demande de temps où ses ados tendent à s’éloigner.

Indridason exploite une galerie impressionnante de personnage, il les travaille intelligemment. L’intrigue est, quant à elle, rondement menée et prenante, le suspens tient jusqu’à la toute fin.
Je reste sur ma fin cependant concernant un personnage secondaire dont l’histoire n’est pas éclaircie. Enfin après quelques petites recherches je me suis rendu compte qu’il s’agit en fait d’un personnage récurrent de l’auteur qui lui a consacré plusieurs livres et qui fait donc dans la rivière noire un petit caméo.

La rivière noire est certainement l’un des polars les plus passionnant, riche et immergeant qu’il m’ait été donné de lire jusqu’à présent et qui m’a redonné envie de me plonger dans ce style pour quelques livres encore. Reste que, bien entendu l’histoire se déroulant en Islande, les noms des rues, quartiers mais surtout des personnages sont dans la langue du pays ce qui m’a permis de me faire une jolie fiche de lecture (ok j’adore ça). Allez, je vous la laisse… attention aux spoilers…


Question d'Artwork - partie 4



Groupe culte et parmi les premiers à avoir joué et posé les premières pierres du mouvement punk, les RAMONES ont introduit avec leur premier album éponyme une pochette qui est devenue culte et qui a inspiré de nombreux groupes ainsi que les pochettes de leurs albums suivant notamment le fantastique Rocket To Russia. La photo avec le groupe adossé au mur a été prise à New York par Roberta Bayley.
1er album - 1976
rocket to russia - 1977





samedi 24 août 2013

Charly Fiasco / Maladroit – La fête





Charly Fiasco / Maladroit – La fête

Guerilla Asso

8.5/10
Split 45 tours entre les Charly qui posent 2 bons titres notamment Tour de France taillé pour la scène et rendez-vous dominical bien écrit. C’est bien fait et ça ravira les fans. Moi j’ai toujours un peu de soucis avec le chant.
Maladroit enchaîne avec Waiting For Victor, nerveux et rapide. Maladroit ne se prend pas la tête, n’y va pas par quatre chemins et sait faire du punkrock rapide et efficace. Le texte est sympa et introduit Victor le nouveau bassiste de belle façon.  Les voix de Till et Olivier se marient toujours autant à merveille. Old and Poor est plus lent, en mid tempo, Till chante parfaitement en anglais, sa voix éraillée fonctionne à merveille, et ce deuxième titre est une superbe composition qui laisse entrevoir un visage peut être plus posé du groupe plus dans l’émotion.

Ce 45t est certes court (4 titres – 10 minutes) mais ne contient que de bons titres. Mention spéciale à Maladroit qui pose deux titres dans des registres différents mais de haute qualité et certainement parmi leurs meilleurs.