dimanche 23 octobre 2011
compile gratuite - still kicking asses !
Espiceria, une association de concerts sur Pau, vient de réaliser une compile avec les groupes qu'elle a programmé cette année. Une bien belle compile avec de sacré noms ! La pochette est signée CHA, qui se place encore un peu plus dans la scène punk française pour notre plus grand plaisir. Et le tout s'appelle
Still Kicking Asses !
Le lien pour la télécharger
Tracklist :
JUSTIN(E) – Treillieres über alles
NICHIEL’S – Accusé de réception
WANK FOR PEACE – Free Hugs
THE SAINTE CATHERINES – Chub-E & Hank III-Vimont Stories [Part II]
CHARLY FIASCO – Un exutoire pour névrosé
TAGADA JONES – Zéro de conduite
MALADROIT – Brutalité
THE REBEL ASSHOLES – Crossroads
THE TRADERS – Common Sense (avant-première)
POESIE ZERO – Policier (live inédit)
FOOLISH – Nightmare Comes True*
FIRE AT WILL – Leave the kids alone
MON AUTRE GROUPE – Sauvons les meubles (inédit)
MENPENTI – Pas de limites
ENLÒC – Existissem pas
FLOW – Song for my friends
BRAIN SHAKE – 50th Floor
DUMBELL – Bottom of your heart
RANDY MANDYS – The wholling stoppelizzy stroke back, in your face, dammit !!
VELOOO – Toy Machine
BEN & FIST – Le lièvre et la torture
ARTERIES SHAKING – Soul Seller
PATATOR – Psychodestroy
PIN-UP EXPLOSION – Doubah
CAMDEATH – Plass Delum
PERSONNE – Ma femme zombie
samedi 22 octobre 2011
Tagada Jones – descente aux enfers
Tagada
Jones – descente aux enfers
Enragés
Productions
6.5/10
C'est
fou mais j'avais oublié les Tagada avant de tomber par hasard sur
cet album. Pourtant c'est probablement le premier groupe qui m'ait
fait apprécié le punk chanté en français grâce a leur album
Manipulé sorti il y a 10 ans maintenant. Le groupe
depuis s'est séparé de son deuxième chanteur, Gus, qui plaçait de
temps en temps sa voix très rauque, façon Beau Beau dans Avail
à leur grande période, et qui s'occupait de tout ce qui était
samples et machines. C'est un peu dommage qu'il soit parti car son
chant rendait bien sur la musique du groupe mais d'un autre coté
l'accumulation des effets sur les titres commençait aussi à me
saouler. Autre déception sur les derniers albums je sentais les
paroles glisser vers la démagogie avec des thèmes très faciles et
très prisés par la jeunesse. Je pense que les Tagada en ont bien
profité et ont réussi à rajeunir leur public, peut être en
perdant les vieux relous. Peut être que c'était voulu peut être
pas et peut être aussi que je me fais un gros film mais je les ai un
peu oublié à ce moment là.
Toujours est-il que le groupe revient en cette fin d'année avec Descente aux enfers. La première chose que l'on voit c'est que les Bretons ont encore une très très belle pochette, et ça ça vous donne envie d'acheter un album ! Depuis 10 ans le groupe accumule les belles pochettes bien dessinées et je dois avouer que je les apprécie particulièrement. Coté musique le groupe me surprend un peu en faisant une sorte de petit retour aux sources avec style très punkrock, très rapide et énervé, « nec'hed mad » et « zéro de conduite » en sont l'exemple parfait. La voix de Nico est toujours aussi bien posée, aussi hargneuse et le chant en français passe tout seul. Pour faire le relou je peux une nouvelle fois reprocher aux textes d'être parfois un peu faciles mais ils ont tout de même le mérite de les aborder de front. « le moins que rien », 3ème titre, baisse un peu en intensité et il faudra attendre « Alerte Alerte » pour retrouver un titre de premier ordre, qui se veut incisif avec un rythme saccadé et un très bon refrain. A noter deux morceaux un peu spéciaux avec des featurings, le premier avec hexcess avec un beat hip hop et du coup un chant calé dessus. Le refrain rend très bien avec ce « j'emmerde ! ». Le second morceau voit apparaître La Phaze, qui évolue dans son registre habituel d'électro-punk. Perso, j'ai jamais accroché donc ce morceau ne m'a pas du tout botté, mais les fans du groupe angevin devraient être ravis.
Toujours est-il que le groupe revient en cette fin d'année avec Descente aux enfers. La première chose que l'on voit c'est que les Bretons ont encore une très très belle pochette, et ça ça vous donne envie d'acheter un album ! Depuis 10 ans le groupe accumule les belles pochettes bien dessinées et je dois avouer que je les apprécie particulièrement. Coté musique le groupe me surprend un peu en faisant une sorte de petit retour aux sources avec style très punkrock, très rapide et énervé, « nec'hed mad » et « zéro de conduite » en sont l'exemple parfait. La voix de Nico est toujours aussi bien posée, aussi hargneuse et le chant en français passe tout seul. Pour faire le relou je peux une nouvelle fois reprocher aux textes d'être parfois un peu faciles mais ils ont tout de même le mérite de les aborder de front. « le moins que rien », 3ème titre, baisse un peu en intensité et il faudra attendre « Alerte Alerte » pour retrouver un titre de premier ordre, qui se veut incisif avec un rythme saccadé et un très bon refrain. A noter deux morceaux un peu spéciaux avec des featurings, le premier avec hexcess avec un beat hip hop et du coup un chant calé dessus. Le refrain rend très bien avec ce « j'emmerde ! ». Le second morceau voit apparaître La Phaze, qui évolue dans son registre habituel d'électro-punk. Perso, j'ai jamais accroché donc ce morceau ne m'a pas du tout botté, mais les fans du groupe angevin devraient être ravis.
Au
passage je découvre, un peu surpris que c'est Job qui occupe la
batterie (depuis quand?), on replace juste le personnage qui a tenu
les fûts dans Right 4 Life, Tromatized Youth, For The Real entre
autres et se retrouve donc dans le groupe rennais. Beau
rebondissement.
Pour
conclure, je reste encore sur ma faim avec cet album que je trouve
assez linéaire. Les paroles sont engagées certes mais je les trouve
encore trop démago. Quelques titres m'ont vraiment plu (« Alerte
alerte! » en tête) mais je préfère tout de même ce que
faisait le groupe il y a dix ans.
lundi 17 octobre 2011
Me First and The Gimmie Gimmes – sing in japanese - (7')
Me
First and The Gimmie Gimmes – sing in japanese - (7')
Fat
Wreck Chords
Retour
de la joyeuse bande de potes emmenée par Fat Mike et Joy Cape avec
un nouvel EP 6 titres assez original puisqu'il est composé cette
fois-ci uniquement de reprises de groupes japonais. On était habitué
à entendre le groupe sur des reprises de classiques américains et
là on reste un peu sur notre car il faut avoir une sacré culture
nippone pour connaître ces titres, je pense que cela vient de
l'attrait de Fat Mike pour ce pays et cette culture. Les américains
restent de très bons interprètes et découvrir ces morceaux est un
bon moment tout de même. J'apprécie particulièrement le dernier
morceau « Linda Linda », j'espère juste les entendre
bientôt sur de vieux tubes bien populaires car dans ce domaine ils excellent vraiment.
jeudi 6 octobre 2011
Hot Water Music – the fire the steel the tread (7')
Hot
Water Music – the fire the steel the tread
Chunksaah
Records – No Idea
2
titres c'est court pour annoncer un retour mais diable que c'est
bon ! Le premier titre qui donne son nom au EP lance
parfaitement le retour des Floridiens, certes c'est un mid-tempo,
certes ce n'est pas le meilleur mais que c'est bon d'entendre la voix
de Chuck Ragan avec une guitare saturée derrière et une basse
groovie, et ce refrain « Come On ! Come on ! ».
Le second morceau « adds up to nothing » est plus
classique et me rappelle Samiam. On ne va pas dire que cet EP est
indispensable mais ce retour l'est par contre !!
mardi 4 octobre 2011
Favez - en garde !
Favez
« en garde ! »
Two
Gentlemen
7/10
Oulala
je n'ai plus trop suivi l'actualité de Favez depuis « bigger
mountains higher flags » en 2007. Il faut dire que cet album
succéda à l'excellentissime « old and strong in the modern
times », un des meilleurs albums jamais réalisés dans toute
la scène post punk mondiale, et du coup la tâche était rude, il ne
pouvait être que moins bon, même s'il reste très correct au
demeurant. Je suis donc un passé à coté de ce qu'à fait Favez
durant 4 ans, peut être aussi parce que tous les autres groupes du
style ont soit splittés soit sombré dans la pop mielleuse. Les
Suisses ne se sont pas résignés et signent donc cette année leur
7ème album (si l'on ne compte pas les 3 autres sous leur ancien
nom), et c'est donc avec un peu de curiosité que je l'ai mis dans le
lecteur. Le premier titre « tearing down the highway »
est plutôt bon et introduit bien l'album, du Favez pure souche tel
qu'on le connaît avec cette belle voix bien posée, ces cassures de
rythme et cette facilité à tirer des mélodies. Le second titre me
plait moins même s'il s'agit d'une ballade qui aurait pu être très
belle mais je trouve, pour une fois, le chant mal ajusté. « like
the old days » reprend les choses de façon plus dynamique et
se place certainement comme l'un des tous meilleurs morceaux de
l'album. « under the sun » ressemble à s'y méprendre à
un titre de Troy Von Balthazar, chanson lente au chant langoureux. La
palme revient à la très belle « tonight we ride »,
moment où l'on se rappelle pourquoi on a toujours aimé Favez :
pour sa facilité à construire des chansons rock teinté de mélodies
imparables. Cet album se travaille et se bonifie au fur et à mesure même si quelques titres sonnent trop mielleux.
Je n'oublierai plus Favez, je le promets.
Pulley - The Long and the Short of It
Pulley
- The Long and the Short of It (7')
X-Members
Records
Pulley
est de retour, c'est surprenant sachant que leur frontman, Scott
Radinsky, ancien chanteur des Ten Foot Pole, menait une carrière de
joueur puis de coach dans le base ball et avait accepté un poste
dans l'équipe nationale. Il faut croire donc qu'il a pu trouver le
temps de remettre les couverts pour ce petit EP 3 titres sorti sur
son propre et nouveau label. C'est court mais efficace, avec une très
bonne reprise des Big Boys : Which Way to Go. Du Pulley comme à
la grande époque en somme.
Anti-Flag – complete control sessions
Anti-Flag
– complete control sessions (7')
Side
One Dummy
Ep
aussi pour les anciens protégés de Fat Wreck, avec un petit lot de
reprises des clash, groupe dont ils se rapprochent musicalement et
aussi politiquement. On retrouve donc et plutôt bien repris
d'ailleurs White Riot, Should I Stay Or Should I Go, I fought The Law
puis quelques titres passés du groupe tels l’excellent Turncoat ou
This is the End. Pas indispensable mais rafraîchissant, cet
Anti-Flag nous permet de rêver à un éventuel retour au premier
plan du groupe.
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