ROPOPOROSE - Kernel, foreign moons
Yotanka
8 sur 10
Il y a deux
ans, ROPOPOROSE, le juvénile duo
français (guitare et voix pour Pauline,
batterie pour son frère Romain)
avait sorti un premier album prometteur et réussi ("Elephant love"), réhabilitant avec succès l'indie pop
noise des années 90. Sur la seconde production "Kernel, foreign moons", la recette reste la même :
toujours la même fraicheur et ce son lo-fi attachant mais avec désormais une
maturité croissante et une production plus précise.
ROPOPOROSE a le chic pour balancer (parfois
dans le même morceau comme sur "Faceless
man") entre la pop un peu catchy et
les envolées plus bruitistes et agressives. L'opposition entre la voix
enfantine de Pauline (rappelant de
plus en plus celle de Kazu Makino de
BLONDE REDHEAD) et les fulgurances
soniques fonctionne par exemple à merveille sur un titre comme "Spoutnik".
Ce 2ème opus avait démarré pourtant en douceur avec l'entêtant "Horses", reposant sur une rythmique solide avant que la batterie martiale de Romain ne fasse complètement décoller le morceau. Ce titre inaugural rappelle les excellents Américains de DEERHOOF ou les regrettés the BISONS. La 2ème chanson "Holy Birds" met toujours en avant le côté pop du duo de Vendôme avec cette fois-ci l'intégration judicieuse d'un clavier. Les fans de la première heure seront rassurés ensuite avec "Guizmo" qui retrouve la veine plus noisy et les riffs efficaces du premier album. "Moon" renoue ensuite avec la fragilité et la délicatesse.
ROPOPOROSE a l'art de varier les ambiances au sein de titres le plus souvent courts et concis. La voix de Romain se mêle à celle de Pauline sur "Skeletons, jolie ballade sur fond de banjo et de nappes de synthé. La guitare rêche de Pauline reprend ses droits sur des morceaux comme "Fishes are love" avant que l'album ne se clôture subitement par un "Electric" répétitif et envoutant.
Ce 2ème opus avait démarré pourtant en douceur avec l'entêtant "Horses", reposant sur une rythmique solide avant que la batterie martiale de Romain ne fasse complètement décoller le morceau. Ce titre inaugural rappelle les excellents Américains de DEERHOOF ou les regrettés the BISONS. La 2ème chanson "Holy Birds" met toujours en avant le côté pop du duo de Vendôme avec cette fois-ci l'intégration judicieuse d'un clavier. Les fans de la première heure seront rassurés ensuite avec "Guizmo" qui retrouve la veine plus noisy et les riffs efficaces du premier album. "Moon" renoue ensuite avec la fragilité et la délicatesse.
ROPOPOROSE a l'art de varier les ambiances au sein de titres le plus souvent courts et concis. La voix de Romain se mêle à celle de Pauline sur "Skeletons, jolie ballade sur fond de banjo et de nappes de synthé. La guitare rêche de Pauline reprend ses droits sur des morceaux comme "Fishes are love" avant que l'album ne se clôture subitement par un "Electric" répétitif et envoutant.
Avec sobriété et une belle économie
de moyens, les deux membres de ROPOPOROSE ont enfanté d'un 2ème album
qui fourmille de bonnes idées. On attend la suite avec sérénité.
Une
chronique de Mr Caribou
Morceau préféré : Spoutnik