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jeudi 9 janvier 2025

Livre : biographie des VULGAIRES MACHINS



VULGAIRES MACHINS – Presque Complet

de Félix B. Desfossés

Kicking Records

 

Pour ce début d’année je vous propose une lecture qui a bercé mes soirées de décembre au coin du feu avec cette biographie des Vulgaires Machins.

Cet ouvrage a été écrit par un proche du groupe : Félix Desfossés, journaliste québécois à Radio-Canada et coordonnateur de production à Bande à Part, à partir d’entretiens avec les membres du groupe durant 2021 et 2022. Stéphane Cupillard  (Mr Cu !) et Damien Iozza se sont chargés de la traduction et Franck Frejnik de la mise en page pour cette édition française.

 

On y découvre la formation du groupe dans une époque où le punkrock explose, l’auteur rappelle d’ailleurs l’année 1994 avec des sorties tous les mois complètement dingues : Dookie de Green Day, Smash d’Offspring, Punk In drublic de Nofx, Stranger than fiction de Bad Religion, Let’s Go de Rancid

C’est en 1995, à Granby à 80km au sud de Montréal que Guillaume et Marie-Ève montent leur groupe, en duo au départ, puis cela s’étoffe avec Mathieu à la batterie puis Maxime, le frère de Guillaume, à la basse. Le groupe s’appelle alors Comic Snuff. Ils sont invités à participer à une compilation par My Friend’s Sox qui va alors lancer le groupe qui devient rapidement les Vulgaires Machins.

 

La biographie va alors aborder toutes les phases du groupe depuis son enregistrement du premier album La Vie Est Belle en 1996, puis ses relations avec le groupe phare québécois : Grimskunk. Franz Schuller, son leader, possède le label Indica et va les prendre sous son aile et sortir leurs albums.

Les Vulgaires reviennent sur les changements de batteurs, leur évolution et notamment les textes qui deviennent de plus en plus fins et engagés politiquement. Ils abordent les tournées incessantes notamment celles en France qui met à mal le groupe et notamment la santé de Marie-Ève. Après une pause le groupe repart sur l’enregistrement de compter les corps avec Gus Van Go aux manettes pour une session épique et interminable à New York.

Parmi toutes les anecdotes sympas on retrouve les groupes croisés sur scène notamment Grimskunk, Tagada Jones, Propagandhi, Burning Heads, Guerilla Poubelle… puis ce concert épique avec Bérurier Noir.

 

L’histoire est super intéressante surtout que notre vision du groupe est différente de ce côté de l’atlantique et on ne remerciera jamais assez Dialektik Records d’avoir distribué le groupe chez nous.

Le seul reproche que je pourrais faire à cet ouvrage c’est sur la langue. Je pensais que le Québécois et le Français c’était kif-kif, force est de constater que parfois c’est très compliqué à comprendre… et malchance, je n’ai découvert le petit dictionnaire situé à la fin qu’en approchant les derniers chapitres ! J’aurais certainement pu comprendre des phrases comme « il nous a donné des suits blancs, des genres de chiennes blanches, et il nous a emmené dans les bureaux de gérance de son label ». Mais, paradoxalement, ça a son charme et il me tarde maintenant de revoir les Vulgaires machins sur scène !

 

Pour accompagner la sortie de la biographie, Kicking a composé une compilation de 21 morceaux finement choisis dans la discographie du groupe. On y retrouve les excellents Puits sans fond, Le mythe de la démocratie, Compter les corps, Anéantir le dogme, A, Parasites, Légaliser l’héroïne.

 

J. NeWSovski

Le groupe :

https://www.vulgairesmachins.ca/

https://www.facebook.com/vulgairesmachins

https://lesvulgairesmachins.bandcamp.com/music

 

Le livre :

https://www.kickingmusic.fr/c/DISTRO/VULGAIRES-MACHINS/VULGAIRES-MACHINS-Presque-Complet-Best-Of-p972.html

samedi 8 octobre 2016

GUERILLA POUBELLE – Inferno (EP)



GUERILLA POUBELLE – Inferno (EP)
Guerilla Asso

Enfin un quatre titres de Guerilla Poubelle, je dis enfin car il vient combler le manque dont on est victime depuis la sortie d’Amor Fati il y a deux ans.

La Substance ouvre le bal, un titre en retenue qui mise sur ses textes, cependant la voix de Till n’est pas suffisamment mise en avant sur la seconde partie du titre, je trouve, ce qui rend parfois difficile la compréhension du texte pourtant super intéressant. Toujours est-il que ce morceau me fait un peu penser aux Vulgaires Machins. Le pour et le contre est un titre plus accrocheur dont le refrain fait mouche. Mais mon titre préféré reste La place du mort dont on avait déjà découvert le clip en juin dernier, un morceau complet qui associe punk traditionnel, riffs sympas, textes intéressants et une petite fin plus mélodique et aérienne. Parfait. On connaissait Les ruines, un petit brûlot d’une minute qui fait le boulot avec énergie.

Au passage une jolie pochette qui fait d’Inferno un très joli vinyle… en attendant le prochain album.



jeudi 12 juillet 2012

The Hop La – le coup du lapin



The Hop La – le coup du lapin
Kicking Records
4/10
Les goûts, en général, évoluent. C’est mon cas, j’ai toujours aimé le punkrock, certes, mais pas toutes ses variantes, notamment le punk français celui que l’on caractérise comme basique avec son chant dans notre langue et sa rythmique assez lente. J’apprécie de plus en plus cette variante et j’apprécie d’ailleurs certains groupes qui ont su apporter des influences et surtout une rythmique plus conséquente. Mais je dois avouer que the Hop La, que je ne connaissais que de nom, honte à moi, ne m’ont par contre pas vraiment emballé sur leur nouvel album. Je les rapproche facilement des québécois de Vulgaires Machins de par leurs rythmes, le chant avec un petit accent (d’où vient celui des Hop Là ! ??) et surtout les textes décalés, originaux et parfois engagés. Mais contrairement aux cousins d’outre Atlantique j’ai du mal avec le groupe montpelliérain. Manu le chanteur-guitariste est l’ancien batteur et compositeur des Sheriff, c’est un gage de qualité notamment pour tous ceux qui ont aimé la grande époque du rock alternatif. Pour moi, même si les Sheriff à l’instar d’autres groupes de cette génération ont eu une influence évidente sur certains groupes actuels je les trouve peu intéressants. Je ne suis pas super fan non plus de leurs textes, je passe les fautes de français volontaires qui font plus qu’écorcher mes oreilles sensibles, les textes de  No-Life et je me marre par exemple m’éclatent pas trop. Après il y a quand même de bonnes choses, Boum ! démarre bien l’album notamment.

The Hop La ! représente donc parfaitement ce punkrock que j’apprécie peu et que je rapproche d’ailleurs bien plus du mouvement alternatif. Cet album n’a pas réussi à me convaincre mais je pense sincèrement que quelqu’un fan de ce style avec chant en français y trouvera son compte.