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mardi 14 janvier 2014

Punkrock Jesus



Punkrock Jesus par Sean Murphy
Vertigo
8.5/10
Au-delà d’une superbe couverture, cette BD regroupe mes deux passions : le punk rock et… Jésus. Non pour ce dernier je rigole. Mais avec un tel titre je ne peux qu’être fan.

Le pitch me rappelle à la fois un roman de Didier Van Cauwelaert, l’évangile de Jimmy et à la fois ce magnifique film qu’est The Truman Show. Une société de production décide de cloner le christ (point commun avec  le livre de Van Cauwelaert) et de filmer sa vie jour après jour depuis sa naissance. Seulement rien ne va comme il faut, car entre une mère trop jeune et trop cloisonnée, un pseudo-mentor bien trop attiré par l’audimat, le jeune Chris va se passionner pour les disques de son charismatique garde du corps, ancien tueur repenti de l’IRA, et se découvrir une âme de rebelle. L’histoire basée dans un futur assez proche se veut une très belle histoire d’anticipation. Le coup de crayon de Sean Murphy est superbe, détaillé et fin.


Cet ouvrage est une belle réussite, fort d’une histoire originale et rondement menée, les personnages sont aussi très accrocheurs. Il s’agit là d’une belle critique de la télévision, de son pouvoir et ses dérives mais aussi de la religion en prônant un athéisme non dissimulé.



mardi 8 octobre 2013

Patrick Foulhoux : Une histoire du rock à Clermont-Ferrand.




Patrick Foulhoux (interview) sort un nouveau livre intitulé Une histoire du rock à Clermont-Ferrand.

Le livre consiste en une galerie de portraits de figures locales ayant œuvré pendant ces cinquante dernières années. Les artistes, les groupes, les célébrités, mais aussi les gens de l'ombre, les organisateurs de concert, les animateurs radio, les journalistes télé, les disquaires, les labels, les patrons de bar, etc. 
Chacun raconte son histoire et ses anecdotes. 

Il lui manque un peu de blé histoire de boucler le projet, si quelqu'un a donc envie de l'aider un peu plusieurs solutions existent sur sa page Ulule.


http://fr.ulule.com/histoirerock-clermont/ 



lundi 26 août 2013

Arnaldur Indridason – La rivière noire






Arnaldur Indridason – La rivière noire

Allez une petite chronique littéraire pour montrer à tout le monde que j’ai fait autre chose que poser du parquet et plonger dans les eaux froides de la Bretagne cet été.
Je trouve que l’été se prête relativement bien à la lecture de polars, du coup c’est un peu par hasard que je me suis offert La Rivière Noire au supermarché du coin en refaisant le plein de rosé.

Ce cher monsieur Arnaldur Indridason est islandais et comme je ne lis que très très rarement des polars je ne savais pas que cet auteur faisait partie de ceux qui montent et qui commencent à être populaires.
La rivière noire nous entraîne dans l’enquête de l’inspectrice Elinborg chargée d’élucider le meurtre d’un certain Runolfur, ce dernier égorgé, était chargé de rohypnol, le nom médical du GHB, autant dans le sang que dans les poches. L’affaire nous emmène dans les rues de Reykjavic et d’un obscur petit village perdu au fin fond de l’Islande pour en apprendre plus sur le personnage mais aussi ses habitudes et ses rencontres.
J’ai rapidement pensé à Fargo des Cohen pour cette ambiance nordique et enneigée ainsi que le personnage féminin chargée de l’enquête, qui est partagée entre son travail prenant et la vie d’une famille en demande de temps où ses ados tendent à s’éloigner.

Indridason exploite une galerie impressionnante de personnage, il les travaille intelligemment. L’intrigue est, quant à elle, rondement menée et prenante, le suspens tient jusqu’à la toute fin.
Je reste sur ma fin cependant concernant un personnage secondaire dont l’histoire n’est pas éclaircie. Enfin après quelques petites recherches je me suis rendu compte qu’il s’agit en fait d’un personnage récurrent de l’auteur qui lui a consacré plusieurs livres et qui fait donc dans la rivière noire un petit caméo.

La rivière noire est certainement l’un des polars les plus passionnant, riche et immergeant qu’il m’ait été donné de lire jusqu’à présent et qui m’a redonné envie de me plonger dans ce style pour quelques livres encore. Reste que, bien entendu l’histoire se déroulant en Islande, les noms des rues, quartiers mais surtout des personnages sont dans la langue du pays ce qui m’a permis de me faire une jolie fiche de lecture (ok j’adore ça). Allez, je vous la laisse… attention aux spoilers…


jeudi 27 octobre 2011

Dôme – Stephen King



Dôme – Stephen King
Tome 1
8/10
La véritable question que je me pose après que belle-maman m'ait offert ce livre c'est : qui, a plus de 30 ans, lit encore des Stephen King ?
Tout le monde a déjà lu un livre du maître ou même vu une adaptation ciné. D'ailleurs il est important de noter les réalisateurs qui l'ont adapté : Brian De Palma (Carrie), Stanley Kubrick (Shining), John Carpenter (Christine), David Cronenberg (Dead Zone), George Romero (La Part des ténèbres)... bref du beau monde ! Le soucis que j'ai actuellement c'est qu'à trente ans on n'est plus supposé lire et aimer Stephen King, on laisse cette activité aux jeunes ados en mal de sensations. Je tente donc cette expérience plus de 15 ans après mon dernier livre lu et force est de constater que malgré la longueur de ce premier tome je m'y suis jeté à corps perdu. Stephen King a cette capacité à créer des histoire extravagantes mais terriblement passionnantes. Sa créativité, son imagination sont hors normes et cet auteur que l'on dénigre quelque peu en prenant de l'âge ou que l'on oublie en vieillissant mérite toujours autant de respect que le culte qu'on lui vaut durant notre jeunesse.
Dôme, roman en deux parties de 650 pages chacune, nous emmène dans une petite ville des Etats-Unis soudainement isolée du reste du monde par un mystérieux dôme invisible. L'électricité est coupée et les habitants sont obligés d'utiliser leur réserve de propane comme énergie première. La pollution commence à se faire sentir mais surtout les relations au sein de cette ville désormais isolée se tendent et se rapprochent d'une jolie petite dictature. Il y a parfois des choses prévisibles (le personnage de Dale Barbara, on y imagine tout de suite ce qu'il va lui arriver), des événements parfois entendus, la montée progressive de cette fameuse dictature mais le tout est suffisamment prenant pour ne pas le lâcher. C'est donc une première partie très plaisante, j'espère que le tome 2 (sorti en même temps) est aussi bon. Verdict dans quelques mois !

mercredi 31 août 2011

Lectures estivales

Petit résumé de mes lectures estivales :




Suite(s) Impériale(s) - Bret Easton Ellis
4/10
Ellis est l'un de mes auteurs américains contemporains préférés, chacune de ses sorties est un événement. Le précédent Lunar Park sorti en 2005 est pour moi son meilleur devant même le désormais culte American Psycho. 6 ans après son dernier effort, BEE revient donc avec ce Suite(s) Impériale(s) qui comme c'est un peu énoncé dans le titre est la suite d'un de ses romans le tout premier Moins Que Zéro. A noter que ce dernier est le nom d'un titre d'Elvis Costello et que sa suite est le titre d'un album de Costello (leur nom originaux bien sûr). 25 ans séparent le premier du dernier et l'histoire reprend les personnages avec leur évolution, ça c'est le point vraiment intéressant, BEE avait à cœur de faire ce roman mais je dois avouer que à l'instar de Zombies il ne m'a guère emballé. L'histoire est un peu floue et manque de rythme, je dois avouer que je n'ai pas vraiment été emballé. Déception donc.


Apocalypse bébé – Virginie Despentes
9/10
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce roman (primé au Renaudot en 2010) et pour une raison très simple j'adore Bukowski et je dois avouer que ce roman de la lyonnaise est dans la digne tradition de l'auteur germano-americain. L'histoire est une enquête sur une jeune fille disparue, cette affaire est donnée à Lucie, jeune enquêtrice sage et discrète ; elle demande l'aide d'une confrère, aux méthodes plus qu'opposée aux siennes, au joli pseudonyme de La Hyène. S'en suit un road-movie qui met l'accent sur une superbe galerie de personnages aussi atypiques les uns que les autres. Décrire des personnages et leur donner du relief est d'ailleurs le grand point fort de Despentes. J'apprécie aussi ses références musicales (que l'on connait bien, cf la BO de Baise Moi) et je citerai juste le nom de l'ancien coéquipier de la Hyène reconverti en barman : Cro-Mag. Un très bon roman donc, si l'on excepte la fin plus que moyenne et décevante qui aurait vraiment fait de cet ouvrage un chef d’œuvre Bukowskien.


Le Livre Sans Nom – Anonyme
9.5/10
La grande particularité de ce roman est qu'il n'a pas de nom et que son auteur est anonyme. De grandes suppositions ont été faîtes sur son identité et je dois avouer que j'aurais bien mis une petite piécette sur Robert Rodriguez à la lecture des premiers chapitres. L'histoire est dans le registre de ce dernier, de Quentin Tarantino ou John Carpenter avec des personnages haut en couleur. Tout commence par un massacre dans un bar signé par un personnage dénommé le Bourbon Kid, qui pète un plomb dès qu'il boit de cet alcool. Ce passage et ce personnage rappellent Desperados de Rodriguez (d'où ma piécette). La suite des événements intervient 5 ans plus tard alors qu'une nouvelle éclipse doit avoir lieu et que tout le mode part à la recherche d'une pierre appelée Oeil de Lune aux pouvoirs obscures. Énormément de personnages tous attachants et atypiques (j'imagine déjà le casting si un film est tourné...) et une histoire qui part bien en live comme il faut (un peu à l'image d'une nuit en enfer de... Rodriguez). Un excellent roman qui je l'ai appris depuis peu est le début d'une trilogie, le deuxième volume L'Oeil de La Lune est sorti depuis quelques mois et le troisième Le Cimetière Du Diable ne devrait pas tarder à suivre et peut être qu'à la fin le mystérieux auteur révélera son nom !

lundi 14 février 2011

Comics - Locke & Key « bienvenue à Lovecraft » tome 1



Locke & Key « bienvenue à Lovecraft » tome 1
Scénario de Hill, dessins de Rodriguez
Editions Milady
Premier volume d'une nouvelle série, Locke and Key raconte l'histoire d'une famille endeuillée par le meurtre brutal du père et qui décide de changer d'air et d'aller s'installer dans une résidence familiale nommée Keyhouse. Cet endroit se veut bien plus étrange qu'il n'y paraît et certaines choses surnaturelles s'y passent. Le scénario enchaîne à la perfection les retournements de situation, les personnages sont travaillés, attachants et pour certains réellement torturés. Joe Hill, écrivain, se lance dans le monde des comics, il est aussi et surtout connu depuis peu pour avoir révélé qu'il était le fils de Stephen King, et force est de constater que cette histoire est dans les traces du maître. Elle me rappelle aussi par certains points la série The Lost Room qui utilisait aussi ce système de clef ou d'objets magiques. Les dessins de Rodriguez sont vraiment excellents tout comme la mise en couleur. Pour tout dire sur ce premier volume L&K ne fait aucune faute à mon goût. En fouillant un peu j'ai découvert que les droits avaient été achetés et qu'une série TV serait en route avec un certain Steven Spielberg derrière le projet.
C'est véritablement une belle découverte, je ne sais pas sur combien de tomes va se dérouler l'histoire mais j'ai vraiment hâte de découvrir la suite.