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vendredi 19 septembre 2025

LES SOULS MOTELS – the miserable have medicine

 


LES SOULS MOTELS – the miserable have medicine

Autoproduction

 

Tout est parti d’un message de Pit Samprass sur Facebook, quelque chose du genre : « J’ai enregistré la guitare sur l’album de Les Soul Motels ». Diable ! Qu’est-ce que c’est que ce nouveau groupe ? Une rapide recherche rapide, et le nom de Jean Morreau apparaît à la basse. Vous savez, celui qu’on appelait Orange quand il tenait la guitare dans NRA et qui est aussi le chanteur de THIRD EGO depuis trois ans, à ses côtés il y a aussi Christophe le batteur de Vultures, Hyenas and Coyotes et auparavant dans Socrates. Et derrière tout ce projet - ou plutôt à sa tête – il y a Sven, guitariste de NRA, qui assure ici le chant et la guitare. Une belle fusion de musiciens qui ont bercé ma jeunesse.

Le projet a été enregistré à l’Amsterdam Recording Company par Jean Morreau himself, en même temps c’est son studio…

 

Sven propose 13 titres avec quelques petits tubes comme mon préféré Dark Is In The Heart qui démarre fort par son refrain « I Want Some… » les couplets sont mélodiques et sa voix un peu éraillée m’a surpris : je ne crois pas l’avoir entendu dans NRA à l’époque. Le morceau d’ouverture Rock My Boat est aussi intéressant : posé, il prend son temps pour installer son ambiance, malgré ses deux minutes.

The Miserable have medicine n’est pas un album punkrock au sens strict, il ne fait pas étalage d’une vitesse débordante mais c’est un disque de rock qui est brut tant dans son traitement que dans ses compositions (Rear View Mirror) qui se veut entraînant (see believe, ou le très bon In this world) avec une touche du début des années 90 bien sentie. Les titres s’enchaînent dans le même esprit ce qui rend l’album homogène (Not one message, Fearless) et par moment se dégage une mélancolie latente (Burn Out) portée par des tempos ralentis.

Quelques petites dissonances cependant, comme check one qui me semble trop abrasif à mon goût ou bien le traitement global du son, bien que volontairement lo-fi il manque tout de même de puissance.

 

Au final, The Miserable Have Medicine est un album qui assume ses influences et ses imperfections. Entre énergie rock et mélancolie, il séduit par son authenticité, même s’il laisse parfois sur sa faim côté production. Un projet à suivre, porté par des musiciens légendaires, dont on espère qu’ils arpenteront les routes bientôt !

J. NeWSovski

 

 

https://lessoulmotels.bandcamp.com/album/the-miserable-have-medicine