Forest Pooky - Every Key Hole has
an eye to be seen through
Production 386
8.5/10
Pour ceux qui ne le
connaissent pas, une rapide présentation du personnage s’impose. Forest est le
petit frère de Motör Ed, Trint et Daff des Uncommonmenfrommars.
Il a fait ses premières armes dans les Pookies
qui ont sorti un album excellent, puis après dans Black Zombie Procession pour leur deuxième très très bon album, parallèlement
il joue aussi dans les Sons Of Buddah
avec son frère Ed, et il était encore il y a peu de temps dans Annita Babyface & the Tasty Poneys,
qui ont sorti un album terrible il y a deux ans. Il joue maintenant dans le allstar
band l’Opium du Peuple et dans son
projet solo Forest Pookie. Mon avis
est sans équivoque en ce qui concerne Forest, chaque album où il chante est
superbe, j’en viens même à le placer dans mon top 5 des meilleurs chanteurs de
punkrock toutes nationalités confondues. Écouter « The Key » d’Annita Babyface suffira à vous rallier
à mon avis. La sortie d’un album solo, que je suppose, au moment de le
découvrir, acoustique, est une véritable friandise pour mes oreilles.
Every Key Hole has an eye
to be seen Through, premier album, est
donc une ouverture vers le monde de Forest, on va donc y découvrir ses
facettes, ses goûts, son monde intérieur. L’album est présenté en digipack avec
une illustration en rapport avec le titre mais qui ne me plait qu’à moitié, peu
importe. Le premier titre Deaf House se
révèle court mais nous présente Forest seul face à sa guitare. Walking around the block, titre où
apparait un backing band se montre énergique avec de superbes plans mélodiques.
L’émotion est au rendez-vous avec Stones
hardly move but they can always think about it où il arrive à nous emmener
là où on l’attendait. Il est vrai que l’exercice de l’album solo n’est plus,
désormais en 2012, une nouveauté : nombre de membres de groupes de
punkrock l’ont déjà fait, souvent d’ailleurs avec réussite (Kevin Seconds, Chuck Ragan, Matt Skiba, Joey Cape,
Nikola Sarcevic…). Forest Pookie arrive à la hauteur de ces pointures
internationales. The Darkness Comes monte
en intensité et est vraiment l’un des très bons moments de ce 13 titres. Petite
reprise, qui n’en est pas une puisque c’est lui-même qui l’a composée, d’un
morceau d’Annita Babyface : Our greatest times won’t disappear. Toujours
un aussi beau titre et qui dans cette version met en avant le très beau texte. J’ai
plus de mal cependant avec Broken Hands.
Mais sur l’ensemble Forest réussit à sortir quelque chose de plaisant en
intercalant des chansons plus rythmées et toniques au milieu de morceaux plus
intenses ou intimistes. C’est d’ailleurs ce qui a manqué parfois à d’autres
opus de ce style
Même si très rarement, Forest
nous montre la puissance et l’étendue de sa voix (comme il a pu le faire dans ses groupes) il sait se montrer touchant et entrainant révélant
totalement son talent de songwriter. Il sait composer de belles chansons et
j’ai vraiment hâte de l’entendre à nouveau que ce soit seul ou avec l’un de ses
groupes. Après ceux qui n’aiment pas ce style d’exercice n’y trouveront pas la
révélation les autres jetez vous dessus.
3 titres à retenir :
walking around the block ; The darkness comes; stone hardly move…
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