dimanche 14 juin 2020
Clip - Bracket
samedi 13 juin 2020
HECKEL & JECKEL – Welcome in crow-crasti-nation (EP)
HECKEL
& JECKEL – Welcome in crow-crasti-nation (EP)
Pogo
records
Heckel & Jeckel est un groupe un peu spécial, officiant en duo il apparaît grimé avec des masques de corbeaux. Cet aspect accentue le côté sombre du groupe déjà présent à travers sa musique.
Heckel
& Jeckel impose un son lourd parfois inquiétant comme sur We wish you a merry nothing. L’apport de
la trompette est intéressant sur I
care, ses sonorités mélangées à la
lourdeur de leur noise-punk s’accordent subtilement pour proposer un morceau un
peu déjanté parfaitement dans l’image que le groupe renvoie. J’aime bien aussi
le premier morceau qui introduit parfaitement le groupe avec des mélodies
longues et inquiétantes.
Pour finir ce
4 titres le duo s’offre une reprise de Jacques Dutronc, il me rappelle ce sympathique
EP de Bikini Machine qui avait superbement repris le « calcif »
sur plusieurs morceaux bien rock’n’roll. Ici, Heckel et Jeckel s’est
vraiment approprié le morceau fais pas ci,
fais pas ça qui monte en puissance pour finir bien en orgie
sonore.
Heckel &
Jeckel est un groupe à part qui dans un univers noise aux influences punk amène
une personnalité et un grain de folie non dénués d'intérêt.
J. NeWSovski
https://pogorecords.bandcamp.com/album/heckel-jeckel-welcome-in-crow-crasti-nation-pogo-143
https://www.facebook.com/heckelandjeckelrock/
vendredi 12 juin 2020
Clip - Mrs. Piss
jeudi 11 juin 2020
Vidéo - Strike Anywhere
mercredi 10 juin 2020
FAKE NAMES – s/t
FAKE NAMES – s/t
Epitaph
Toute l’histoire
de Fake
Names
part de Brian Baker, le légendaire guitariste de Bad Religion
et Dag
Nasty
mais aussi bassiste de Minor Threat, il retrouve son ami de toujours,
le guitariste Michael Hampton (qui a officié dans des groupes comme State
Of
Alert
avec Henry
Rollins,
Embrace
avec Ian
MacKaye
et One
Last
Wish).
Le duo commence à composer des morceaux ensemble et sentant le truc
intéressant, il se rapproche alors de Johnny Temple, bassiste de Girls
Against
Boys.
En 2016, alors que Bad Religion, Girls Against Boys et Refused se croisent lors
d’un festival à Chicago, le courant passe avec Dennis Lyxzen
qui a toujours cité Embrace et Minor Threat comme ses références, les gars lui
passent une démo et Dennis, de retour en Suède enregistre sa voix dessus. La structure
de Fake
Names
est en place.
Fake Names ré-enregistre alors
une démo qui deviendra cet album sous la pression de Mr Brett
Guerewitz
himself.
Avec 10
titres dépassant rarement les 3 minutes, Fake Names prend ses racines
dans le punkrock des années 80 mais en y apposant des riffs finalement très
pop. L’excellent morceau d’ouverture, All
For Sale,
respire le rock’n’roll, le chant de Lyxzen me rappelle l’époque de the
(international) Noise Conspiracy, la rythmique est assez sage en
opposition à Brick, bien plus incisif qui
dégage une énergie communicative tout en conservant de belles mélodies.
Le groupe
sait mettre de l’intensité dans ses mélodies comme sur Being
Them mais ce qui ressort principalement de
cet album est ce son brut et simple qui ne regorge pas d’effets sur lequel viennent
se poser des chansons assez « légères », à la vue des précédents
groupes de ses membres.
Quelques
morceaux plus légers comme Darkest
Days ou le surprenant Heavy
Feather viennent apporter de la fraîcheur et
puis certains se révèlent extrêmement catchy comme Weight
ou First Everlasting.
Sans être l’album
majeur de cette année il n’en demeure pas moins très intéressant et j’espère que
le groupe aura à cœur de poursuivre l’aventure car elle semble prometteuse.
J. NeWSovski
Morceau préféré :
Brick
https://www.facebook.com/fakenamesofficial/
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