RIMEL – Transparent
Slow
Death
Rimel
est un trio composé de deux anciens Davy Jones
Locker (groupe de la fin des années 80 et
début des 90) avec Thierry au chant et à la basse et David à la guitare (qui joue aussi dans Foggy Bottom) ainsi que Steph Le Steck à la batterie, le groupe est établi
à Thionville en Moselle dans l’est de la France près du Luxembourg.
Transparent qui débute l’album et lui donne son
nom amène une noise assez sombre emmené par un chant en français. Peu de
paroles mais de l’efficacité. Déraillé impose un rythme plus lent, plus psyché aussi. Le groupe se
veut minimaliste comme sur la valve, cela se ressent aussi par la façon
de chanter de Thierry qui pose et appuie sur chaque mot ce qui en fait un morceau hypnotique
taillé pour le live. Ces mélodies associées
au côté fuzz du groupe lui donne des airs de Jesus and Mary Chain comme sur l’envoutant Electrique. Je pourrai aussi rapprocher le
groupe de ce que peut faire GIL sur son premier Ep ou encore les cultissimes My Bloody Valentine.
Rimel
se révèle très fort sur ses mélodies et réussit à nous embarquer dans son
univers avec une belle aisance comme sur le très bon Endorphines. Il faudra certes apprivoiser le
chant qui peut se révéler très singulier de par sa diction saccadée et l’emploi
du français mais aussi par le peu de texte.
On notera la
pochette sobre mais quelque peu trompeuse ainsi que le très bon son que l’on
doit à Jordan Kiefer du Studio JK Prod épaulé par le groupe lui-même.
Ce
premier album de 8 titres pour 31 minutes se veut une belle découverte, Rimel
impose un rock noise avec la pédale fuzz toujours enclenchée. Au-delà de l’album
Rimel donne envie de se découvrir sur scène.
J. NeWSovski
https://rimel1.bandcamp.com/album/transparent
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