mercredi 20 décembre 2017

ANCHOR DROPS – S/t



ANCHOR DROPS – S/t
8/10

Groupe de Toulon, Anchor Drops est difficile à classer. Pourquoi le faire alors ? Juste pour essayer de situer le groupe qui revendique des influences aussi diverses que Refused, The Hives, The Bronx ou Sick Of It All. Des noms qui, à mon sens, ne reflètent pas la musique d’Anchor Drops. Je ressens plutôt un mélange de choses brutes mais aussi de rondeurs et de son 90’s. L’écoute de ce premier album me rappelle donc plus Unsane et Tantrum qui auraient croisé la route de Fights & Fires et Benghazi Truckers.

Il y a une belle basse et une guitare joueuse comme sur Paralyse paradise, chanson mi punk mi noise scindé en plusieurs parties. L’ensemble groove plutôt bien comme sur l'excellent I’m not part of this race. Le son est puissant avec une caisse claire qui claque sec (Crash Test). Ça groove et ça gueule aussi sur Clones mais Anchor Drops sait laisser des temps calmes, de la récupération avant l’explosion. D’ailleurs sur l’ensemble de l’album les morceaux sont assez longs et permettent ainsi d’explorer plein de choses.

Un bon premier album pour un groupe qui commence à faire parler de lui notamment lors de ses premières parties des Burning Heads qui devaient être bien musclées.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    I’m not part of this race






lundi 18 décembre 2017

CIRCLES – Démo 2017



CIRCLES – Démo 2017
Can I Say Records
4.5/5

Circles est un groupe formé de membres de One Thousand Directions, Sugarton, Cabaret et Trouble Everyday, de Guillaume, le chanteur, notamment. On l’a connu dans plusieurs groupes et dans des featurings sur plusieurs albums et à chaque fois ça matche bien. Ce mec a une belle culture musicale et je dois avouer que j’aime bien et le personnage et ses groupes.


Cette démo, au son un peu crade, se révèle être une belle bouffée d’air frais avec pas moins de 7 titres. Rats annonce le ton et la forme : du oldschool très 80’s, façon Minor Threat et consorts. On fait du neuf avec du vieux. Le chant de Guillaume, toujours si spécial, passe à merveille. J’aime aussi le fait que le groupe ne balance pas à pleine balle ses titres comme n’importe quel groupe de oldschool. Ça donne un joli mélange entre Minor Threat et quelque chose de plus lent plus posé, Fugazi pour rester dans la famille même si la comparaison est peut-être un peu trop poussée.

Ceci dit Love ou Movements révèlent le même goût des mélodies, des plans alambiqués et au final ça marche parfaitement.

Que ce soit en mid-tempo sur Forward ou en plus bourrin sur Spring on accroche à Circles.
En fait il n’y a rien à jeter dans cette démo et elle invite à la suite, avec un son un peu meilleur ce sera top !


J. NeWSovski





samedi 16 décembre 2017

SUKOÏ FEVER – The end never Dreams



SUKOÏ FEVER – The end never Dreams
Quixotemusic
8/10

Je ne pensais pas avoir raté grand-chose de Sukoï Fever et pourtant il s’agit ici déjà du 4ème album. Et oui le groupe fête cette année ses 10 ans, le temps passe vite et j’ai dû rater un album en route. Je me rappelle juste être resté sur une mauvaise impression avec un dernier album, intéressant mais au son déplorable, pourtant sorti chez les potes Orléanais d’Opposite Prod.

The End Never Dreams commence fort avec Down The Scene, morceau déjà diffusé à l’époque de leur campagne de financement participatif. Ça groove bien, c’est fluide et cette fois-ci le son est bon. J’aime bien ce premier titre et notamment le chant, particulier mais vraiment très bon.

Les premiers titres sont vraiment accrocheurs que ce soit The End Never Dreams, et ses riffs endiablés ou Pebble in my shoe. Les orléanais savent faire de belles chansons qui sont rapides et mélodiques avec un esprit rock’n’roll intemporel. J’aime aussi beaucoup Spider In My Head, son coté mélodique avec le chant parfaitement ajusté dessus.

Le reste de l’album se déroule tout seul, très plaisant, plus calme aussi si l’on excepte Do The Reptile et Eye Fuck. Je regrette juste l’absence de titres aussi accrocheurs sur cette deuxième partie, peut être eut-il fallu placer Jack Bauer, autre morceau issu de la campagne de financement, car ce titre énergique aurait redonné un peu de peps.


Toujours est-il que The End never Dreams est un bon album qui s’écoute avec beaucoup de plaisir. J’aime ce son rock’n’roll qui me rappelle un mélange entre the Elektrocution et The Madcaps.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Spider in my head




vendredi 15 décembre 2017