Diego Pallavas vient tout juste de sortir un nouvel album sur Guerilla Asso. Voici Cuba Libre en clip.
vendredi 31 mars 2017
jeudi 30 mars 2017
Vidéo - Forest Pooky
Petite vidéo-lyrics de Forest Pooky et du titre Let's not speak about tomorrow issu du dernier EP
mercredi 29 mars 2017
STUPID KARATE – Punk is a free pricing corpse (EP)
STUPID KARATE – Punk
is a free pricing corpse (EP)
Autoproduction
4.5/5
Quel bonheur de retrouver
aussi vite Stupid Karate qui est, de
toute évidence, l’un de mes gros coups de cœur de l’année passée.
La mouture 2017 repart sur
le même rythme et je dirais même qu’elle a enclenché la seconde, tant ça
cartonne dès les premiers accords de Embrace My
O-Goshi aux influences old school évidentes avec un chant qui me
rappelle le vieux Roger Miret d’Agnostic Front. Et que dire de la
magistrale reprise de Pet Cemetary
des Ramones ? Juste fantastique.
Certes on ne retrouve plus
les samples bien sentis du premier EP, c’est un peu dommage, non pas que le
groupe se prend plus au sérieux mais plutôt que cet EP est un concentré
d’efficacité sans place pour le superflu et on prend une claque à chaque écoute
tant ce groupe respire et transpire de l’énergie brute.
Ça déroule à fond sur The Devil Rides Out rageux à souhait que l’on
avait déjà découvert en clip il y a quelques semaines.
Tout est fait simplement, direct et efficace. L’esprit
punk, l’esprit hardcore. J’adore.
Stupid Karate est déjà incontournable.
J. NeWSovski
mardi 28 mars 2017
INTENABLE – Quatrième mur
INTENABLE – Quatrième
mur
Guerilla Asso / Deux pieds deux dents / Panda Records
8.5/10
Inculte que je suis car je
ne découvre Intenable qu’aujourd’hui…
Pourtant le groupe existe
depuis six ans déjà, est formé d’anciens membres de Nina’school et de the
Helltons éparpillés un peu partout en France (Paris, Bordeaux et
Montpellier) et en est déjà à son deuxième album.
Intenable conserve le même
talent à écrire des textes que Nina’School,
les paroles sont belles bien senties notamment sur ce titre imparable que j’adore :
Elégie. Un véritable bijou dans lequel on plonge sans retenue (« Tes lèvres ont
tremblé, tes yeux clairs ont foncé, lors de ta confidence, y a des
blessures qu’on partage plus qu’on panse... »
pour ne citer qu’un extrait).
Le quatrième mur doit
prendre son titre au livre de Sorj
Chalandon sur une pièce de théâtre montée au Liban croisant juifs,
palestiniens, en pleine guerre. Toujours est-il qu’avec 15 titres il est chargé
l’album !
On pense à Justin(e) notamment sur Quatrième mur,
un excellent morceau dont l’écriture rappelle beaucoup celle du groupe de Treillières. Mais le quatuor assume aussi
un côté mélodique revendiqué et c’est vrai que l’ombre punkrock qui survole l’album
est parfois très haute (27ème
heure, funambule)
Le groupe manie avec tant
de finesse cette capacité à créer des chansons accrocheuses c’est le cas avec
le sulfureux Christine qui se chantonne
dès la première écoute et reste en tête longtemps après.
Intenable signe un deuxième album accrocheur,
mélodique avec une plume affutée. Parfois léger, il n’en demeure pas moins un
très bon album de punkrock et prouve qu’on peut faire des choses plus pop tout
en gardant la classe avec talent.
J. NeWSovski
Titre préféré : Elégie
lundi 27 mars 2017
dimanche 26 mars 2017
REVIENS - II
REVIENS - II
7/10
Reviens est
un trio nancéen qui joue un punkrock chanté en français un peu dans la veine,
je trouve, de Charly Fiasco. La
discographie du groupe est déjà chargée de deux EP et d’un premier album sorti
il y a 6 ans. Deux des gars jouent aussi dans P.O. Box.
Même si l’originalité
n’est pas de mise d’un point de vue musical il n’en demeure pas moins que
l’écoute de ce deuxième album est agréable et elle prête surtout à l’écoute des
textes qui sont bien écrits. La voix de Julien
passe bien et amène un côté hargneux même si on la sent souvent poussée.
Certains morceaux
accélèrent franchement le rythme (la foule),
balance du solo guitare. J’aime bien aussi La
Médiocrité, très chantant, Clope sur
clope bien rythmé et aussi l’Enfer et la
raison, plus posé. Des titres qui s’écoutent
avec plaisir, les autres sont agréables aussi mais restent assez conventionnels
et entendus.
Par contre je n’ai pas
compris le but d’avoir placé stoner,
un titre…de stoner plutôt bien fait d’ailleurs, prenant et maîtrisé mais nulle
part ailleurs dans l’album on ne retrouve des bribes de ce style. Les gars
doivent aimer et se sont fait un kif sur un morceau ? Mystère mais en tout ça
vient ici comme un cheveu dans la soupe, en plein milieu de l’album.
Il y a désormais pléthore
de groupes de punkrock qui chantent en français, beaucoup s’inspirent des mêmes
références (Justin(e), Guerilla
Poubelle, Charly Fiasco…) qu’il est difficile de venir égaler ou juste même
chatouiller. Reviens n’est pas dénué
de talent mais il lui manque encore un petit quelque chose d’originalité pour
réellement se démarquer
Titre préféré : Uniforme
J. NeWSovski
samedi 25 mars 2017
vendredi 24 mars 2017
LAST NIGHT – Friendly Fires
Le Turc Mécanique
8.5/10
On va rapidement entrer
dans le vif du sujet, Last Night c’est
un des groupes de Pat qui a officié ou officie toujours dans (attention ça va
être long) Hellmotel, Jetsex, Four
Slicks, Action Falls Short, Frustration, Les Cavaliers… Véritable légende
de par ses groupes mais aussi ses performances scéniques souvent embuées. Ici
le lascar est à la guitare et au chant. Et il est bigrement bon.
Last Night,
avec ce deuxième album, est quelque part, une fusion de tous les groupes
précédemment cités : du rock’n’roll garage façon Four Slicks (Pictures),
de l’énergie à la Jetsex (so you care)
et des relents 70’s New Wave à la Frustration
(Razorblades).
Mais malgré cette palette
bien large Last Night est un groupe
super cohérent aux morceaux addictifs (F.O.M.O.)
qui respire avant tout et par-dessus tout le rock’n’roll avec une savante
maîtrise de son sujet. Et puis il y a ce groove aussi qui enveloppe chaque
morceau et rend ce groupe vraiment singulier.
Les featurings de Fabrice de Frustration font aussi leur petit effet. Il apparaît dans Razorblades et dans City
Rats et sa voix si particulière se fond
parfaitement. Lio de Prince Harry (des potes de Frustration pour lesquels ils ouvraient sur la dernière
tournée) se joint aussi à la fête avec son clavier sur Face Your
Gods.
Même si le son, enregistré
au studio One Two Pass It, qui s’était
chargé de Cheveu ou Heimat, est loin d’être top il reste dans l’esprit garage. Mais
avec une prod plus solide je suis sûr que cet album cartonnerait partout et
aurait une diffusion encore plus grande.
Friendly Fires est donc un sacré album plein de
suprises qui sent très fort le rock’n’roll et l’expérience, fait par des mecs
habitués à la scène, aux petits rades. Une belle découverte qu’il faut
prolonger sur scène.
J. NeWSovski
http://last-night.fr/jeudi 23 mars 2017
mercredi 22 mars 2017
BURIED OPTION - Share Once More (EP)
BURIED OPTION -
Share Once More (EP)
Opposite Prod / Chanmax
records / Urgence Disk Records / Blackout Prod / Frisbee Records / Temple
Garden Records
3.5/5
Cela fait désormais plus
de 4 ans que Buried Option s’est formé
et, petit à petit, pas après pas, le groupe grandit et propose un punkrock
indie de plus en plus inspiré et personnel.
Ce nouvel EP, leur 3ème,
vient confirmer cette tendance avec trois titres qui rappellent des pointures
telles que Sexypop, Shaggy Hound, ou
plus directement les grands frères de Gravity
Slaves et Baxters d’Orléans aussi, je pense notamment à
l’excellent morceau Snack Toys dont on avait pu
découvrir le clip il y a quelques semaines. Les mélodies y sont poussées, on
prend le temps de les développer, le chant se pose dessus subtilement, c’est le
cas aussi sur la superbe Don’t mess with
Michigan.
Les Orléanais s’attaquent
aussi au monument Fugazi en
reprenant I’m so tired issu de Instrument. Même si le son manque
de pêche et paraît parfois étouffé il n’en demeure pas moins que les morceaux
sont bons et accrocheurs, en tant que fan de ce courant depuis les illustres Keneda et autres Shaggy Hound je ne peux qu’apprécier la progression de Buried Option.
Vivement la suite.
J. NeWSovski
mardi 21 mars 2017
lundi 20 mars 2017
HEY SATAN - S/T
HEY SATAN - S/T
Cold Smoke Records
8/10
Bon, encore une fois pas
de (mauvaise) surprise, à la vue de l’artwork, identifiable au premier coup
d’œil, (typo, couleurs et dessins chat(te)oyant), on ne Satan pas à un disque
de R’n’B.
C’est bien dans la grande
case Stoner que l’on peut ranger ce premier encas.
Le trio helvète de Hey Satan n’est pas novice et cela
s’entend ; ça s’écoute même ; et ça s’écoute bien.
Les trois compères jouent
ensemble depuis longtemps sous diverses bannières (Shovel, Houston Swing Engine) et pour leur nouveau projet la
mayonnaise prend logiquement bien.
Voici donc une excellente
recette que nous propose Hey Satan ;
un met doté d’une enveloppe riche et consistante fourrée d’une succulente pâte
moelleuse édulcorée.
Pas de doute concernant
les ingrédients principaux. Prenez deux grosses cuillères à soupe groovy de
fusion grungy type Audioslave, une
dose d’ambiances planantes façon Kyuss,
et ajoutez-y une pincée d’Helmet.
Assaisonnez à votre convenance.
Bref, c’est du sérieux, ça
tient grave la route, c’est carré comme une galette bien cuisinée, cuite
lentement, une maturation parfaite pour un résultat optimal.
Du premier morceau
jusqu’au succulent instru final « This meat stink,
honey ! », c’est une véritable délectation pour les
papilles auditives.
Vous reprendrez bien un
peu de désert ?
Une chronique de RVR
dimanche 19 mars 2017
samedi 18 mars 2017
11 LOUDER - Monkey business
11 LOUDER - Monkey business
Bad Wolf Records
8,5/10
Après avoir bricolé
quelques démos/EP’s, ce quatuor originaire de la région dijonnaise, formé en
2010, immortalise ses efforts en livrant un produit aux finitions léchées, d’une
richesse musicale exceptionnelle.
Produit au Warmaudio
Studio (Dirty Fonzy, L’Opium du Peuple,
Uncommonmenfrommars) puis masterisé par Jason Livermore (NOFX, Zeke, Comeback kid…) les compagnons du devoir rock ‘n’roll, formés sur la
route, après leur tournée de plus de 120 dates, ont mis tout leur savoir-faire
à la réalisation de cette œuvre.
La machine se compose de
morceaux de speed rock ‘n’roll bien huilés à l’instar de la première pièce louder than 11 ; viennent s’intercaler des
compos mid-tempo, dont la matière principale s’approche du bon vieux rock n’roll
à la papa (magic fluid »,
the song of the man) aux refrains ultra
mélodiques.
On notera la présence de
l’excellent « buckle up » qui vient
scinder le produit en deux. On s’embourbe dans ce morceau à l’ambiance pesante
et lourde, à la sonorité sludge. Tonalité vocale torturée, refrain
mélodieusement plaintif et un break carrément groovy ; groove qu’on
retrouve également sur never rust
aux faux airs de RATM.
Bref, ça swing, c’est bon, on passe commande !
Une chronique de RVR
vendredi 17 mars 2017
EIGHT OF SPADES -Ten years of fuckin rock’n’roll
EIGHT OF SPADES -Ten years of fuckin rock’n’roll
Eight Of Spades
7,5/10
On se doutait du contenu à
la vue du contenant. Sur ce coup, l’habit a fait le moine. Un peu moins riche
musicalement, moins lourd que le précédent Driven
by Hate,
le groupe, avec Ten Years of fuckin
rock’n’roll garde la main et distille un speed punk rock ‘n’roll
crasseux et vitaminé au parfum de hardcore. Du début à la fin de la partie, le
groupe distribue ses cartes sales, écornées à haute valeur énergétique ;
et ce ne sont pas des 8 mais plutôt une flopée d’as de pique à la pointe
acérée.
A la fin de la 1ère écoute, une odeur de
sueur, de pisse, de bière éventée et de tabac froid reste incrustée dans les
nasaux.
Le chanteur éructe des
paroles simples (voire simplistes) qui sortent comme des vieux glaviots restés
trop longtemps prisonniers au fond de la gorge. A faire passer Lemmy pour une jouvencelle.
Sans bluffer, les
dijonnais misent gros d’entrée de jeu avec « one
beer baby » ;
excepté une temporisation avec le mid-tempo de «my
last trip »,
le rush se poursuit sans discontinuer jusqu’au heads-up final. On a rien vu venir, on est laminé, dépouillé. On repart à poil mais
content.
Tapis !
Une chronique de RVR
jeudi 16 mars 2017
The ARGUMENT – Death is the exit (EP)
The ARGUMENT – Death is the
exit (EP)
4/5
The Argument
est un groupe de Rennes formé de
membres de Radical Failure, Banane Metalik, Defiance, The Kombinis et Beers and Laughs.
Le groupe avait déjà sorti
un album en 2015. Ce court EP de 5 titres met rapidement le feu aux enceintes
notamment avec Frienship Law qui
rythmiquement rappelle la génération NoFX
/ Pennywise et les cadors du
punkrock. Les deux voix, celle de Boris
et celle de Yann, malgré leur
ressemblance s’accommodent plutôt bien tout en étant éraillées, râpeuses et
viriles.
Ce mélange de punkrock
teinté de riffs hardcore me rappelle aussi beaucoup Baxter de Poitiers notamment sur Death
is The Exit mon morceau préféré.
On notera aussi le super
travail de Fab du chipolata framboise studio qui a su
sortir un son qui décoiffe.
The Argument est donc, encore une fois me direz-vous,
un des groupes à suivre avec une attention particulière tant son potentiel est
intéressant, il allie à merveille puissance, gros son et des compos pertinentes.
J. NeWSovski
mercredi 15 mars 2017
Clip - Stupid Karate
Stupid Karate est déjà de retour avec un nouvel EP (chroniqué bientôt) accompagné de ce clip The Devil rides out
mardi 14 mars 2017
FOREST POOKY – We're just killing time before we die (EP)
FOREST POOKY – We're
just killing time before we die (EP)
Production 386 / Kicking
Records / Little Rocket Records
4.5/5
Superbe chanteur dont, je
dois avouer, aucune des productions dans lesquelles il se trouve n'est mauvaise
voire même passable, Forest Pooky
doit, de toute évidence, avoir le don de sublimer la musique.
Voici donc une entrée
élogieuse pour présenter cet Ep en solo qui fait suite à l'album Every Keyhole has an eye to be seen
through sorti il y a presque 5 ans déjà ainsi qu’à deux splits (avec Kepi Ghoulie et Peter black).
Derrière un titre assez
pessimiste qui sert de fil conducteur à l’EP se présentent cinq morceaux d’une
belle qualité. Let’s not speak about tomorrow
est mélancolique avec un magnifique refrain épaulé par des chœurs et de jolis
textes : Let’s not speak about
tomorrow/Let’s make pretend we’re freezing time / Let’s make the best of
what is left of our time.
On redécouvre Dance with me après sa mise en clip il y a
presque 6 mois, le morceau est rythmé, il groove même plutôt bien et quant à Growing Up il permet de rebrancher la
guitare et le xylophone pour donner un très joli titre.
J’aime aussi la noirceur
de One In The Morning
et son atmosphère angoissante et puis Shining Gold
termine l’écoute avec son magnifique refrain qui met en avant la jolie voix de
Forest.
C’est au final un très bon EP de la part d’un très bon
musicien créatif et à la voix magnifique.
J. NeWSovski
lundi 13 mars 2017
Clip - Tagada Jones
Je sais on n'est pas Vendredi 13 mais l'occasion est tout de même belle de mettre en ligne ce clip de Tagada Jones qui laisse entrevoir un bel album à venir.
dimanche 12 mars 2017
FLIPPIN’HECK – Cursed tour (EP)
FLIPPIN’HECK – Cursed tour
(EP)
3/5
Actif depuis 2007, Flippin Heck est un groupe de punkrock
de Toulouse qui aime jouer vite. Cursed tour est la seconde
production du groupe après l’album as punk as possible sorti en
2010.
C’est donc du punkrock
assez classique qui déménage niveau rythmique avec un chant assez original
puisqu’il se cale parfois de façon marginale sur les mélodies, ce qui en fait un
argument punk en plus.
Cursed Tour
commence comme être une
femme de Guerilla Poubelle avec lequel il partage une rage punkrock très
directe, on sent quelques relents plus lourds sur Zombie
Munch qui laissent entrevoir des
influences metal voire aussi old school sur Martians
on the beach qui sonne un peu Ramones et des trucs plus mélodiques sur Kamikaze.
Un groupe à découvrir donc !
J. NeWSovski
samedi 11 mars 2017
FLÛTE – C’est quoi déjà les accords (EP)
FLÛTE – C’est quoi déjà les
accords (EP)
3/5
Flûte c’est
du punkrock qui semble inspiré par l’école américaine d’un côté, les groupes
français d’un autre. Le chant est en français et les paroles sont assez bien
écrites. Flûte vient de Toulouse
comme un grand nombre de groupes actuels.
Le trio joue vite et
dégage de la bonne humeur. Que ce soit dans la pochette ou à travers les
morceaux on ressent simplicité et naturel. Les influences sont larges et on passe
du punk chanté en français à la Nina
School ou Charly Fiasco (bienvenue à l’UMP),
à du skapunk qui me rappelle des groupes comme Dreadful ou les Betteraves
sur Au Plaisir et ça part même en reggae sur Spiritualisme Atrophié.
Je ne suis pas forcément
fan de tous ces styles et ces mélanges mais je dois avouer que l’ensemble sonne
tout de même pas mal et un titre comme No Cash
est même très efficace.
C’est quoi déjà les accords saura, je pense, se faire
apprécier de ceux qui aiment les albums fun. Pour ma part je jetterai un œil aux
prochaines productions de Flûte afin d’observer l’évolution.
J. NeWSovski
vendredi 10 mars 2017
THE BLACK ZOMBIE PROCESSION – IV – Heca-Tomb(EP)
Impossible Records /
Everyday Is Like Sunday Records / Zone 52 Editions / AMT Records
4.5/5
Après The Zombie Dandies
place donc à The Black Zombie Procession
qui, lui, n’est pas là pour rigoler bien au contraire même !
Dans la continuité du précédent,
III-The Joys of being black at
heart, IV-Heca-tomb envoie de la grosse
puissance avec des riffs acérés. J’aime l’utilisation de cet adjectif car il
est clair que la guitare est tranchante comme un couteau de boucher avec un son
de batterie percutant. Ajouté à ça le chant d’Elie Hellbats, confirmé au poste, qui impose un rythme et un débit
puissants. Notamment sur Still
Paralysed, mon titre préféré. Le
son y est excellent, une production de Francis
Caste du studio Ste Marthe, qui
avait déjà fait les Sna-Fu et Kickback notamment.
Welcome
To Derry est génial aussi, lent
avec un joli jeu de guitare, peut-être est-ce ça ce qu’on nomme crossover, une
musique puissante quelque part à mi-chemin entre trash, punk et hardcore.
Mention spéciale aussi à Meat Trick
qui commence la galette avec plus de 5 minutes de violence, de puissance et de
rage.
Petite pause, nécessaire,
avec Autopsy / Agony qui permet certes de
souffler mais de garder cette ambiance spéciale, de film d’horreur, de série B,
malsaine, dérangeante…
Mais difficile de ne pas apprécier ce nouvel Ep de BZp
tant il est extrême dans tout : sa musique, son illustration, le son et
l’ambiance…
On n’en a pas parlé mais la
pochette est signée Bouzikov, il s’inscrit donc dans une
liste d’illustrateurs impressionnants : Andrei Bouzikov mais aussi et surtout Ed Repka.
La version cd est vendue
avec le livre de Zaroff : Héca-Tomb,
un roman porno-gore par un auteur majeur dans le style (aïe ! je ne
connaissais pas). Cela me rappelle quelque-part le concept du groupe métal Proton Burst qui avait sorti un album dans
les années 90 qui s’accordait avec une Bd (La
peur, si ma mémoire est bonne).
J. NeWSovski
jeudi 9 mars 2017
SUNSET RADIO – Vices
This is core
7/10
C’est une bonne surprise de
découvrir que Sunset Radio est un
groupe italien, c’est une vraie surprise car le groupe sonne comme un groupe
californien avec un très bon son qui plus est (il a été enregistré au studio 73 par Riccardo Pasini). Et puis les groupes punk italiens ça ne court pas
les rues…
On a donc le droit à 9
morceaux de punkrock mélodique et une version acoustique d’un des morceaux déjà
présent pour finir l’album. Un joli titre au passage bien accompagné par une
voix féminine.
Je dois avouer que l’ensemble
est très classique sans grands risques mais est plutôt plaisant rappelant au
passage les allemands de The Donots
ou peut être aussi les suisses de Hateful
Monday, notamment pour la voix, je ne cite pas, du coup, toutes les
références américaines telle The Ataris
dont le groupe se rapproche aussi beaucoup mais le cœur y est quand même !
Quelques bons morceaux
comme Upside Down
ou Surrounded mais il manque tout de même
quelque chose pour que cet album soit vraiment bon peut être des compos plus
originales et personnelles ou un grain plus accrocheur que ce soit dans la voix
ou dans les morceaux qui sont vraiment très calibrés pour que ça fonctionne.
A la vue des photos qui
traînent à droite à gauche on se rend vite compte que le groupe à l’air de se
lâcher sur scène.
A suivre.
Titre préféré : Upside Down
J. NeWSovski
mercredi 8 mars 2017
Video - Forest Pooky
Quand Forest Pooky reprend du Burning Heads (Swindle issu de Supermodernworld) et mis en image par David Basso ça donne ça :
Vidéo - TOTORRO
Saveur Cheveux issu du dernier album de Totorro capturé live à Orleans par AstroTv la chaîne Youtube de l'Astrolabe.
mardi 7 mars 2017
MEATBODIES - Alice
MEATBODIES - Alice
IN THE RED RECORDING
7,5 sur 10
Il y a deux
ans, le précédent album des Californiens de MEATBODIES nous avait enchantés. Son garage-psyché-punk-heavy métal
était imparable et efficace avec toujours une attention soignée pour les
mélodies (le versant pop du groupe).
Sur "Alice" le dernier opus, la
recette demeure globalement similaire mais les Américains ont eu le bon goût
d'éviter le mauvais copier / coller, et d'intégrer par petite touche quelques
judicieuses évolutions. Le morceau introductif en atteste et déroute à la
première écoute. Cet instrumental s'ouvre avec des gazouillis d'oiseaux, puis
un riff / drone à la SUNN O))) pour
terminer sur une note électro déstructurée. "Kings",
le deuxième morceau rassure l'auditeur, nous sommes en terrain connu avec
toujours le même mimétisme avec la tête de gondole du garage californien, TY
SEGALL (la douceur de la voix contrebalancée par des riffs gras et lourds).
D'autres titres comme "Creature feature",
le très heavy "Disciples" ou encore
"Touchless" s'inscrivent
dans cette veine et ravivent la flamme garage-rock-psyché toutes guitares fuzz
dehors. Des titres comme "Alice"
sont plus surprenants. Plus doux et complexe, le fantôme de SYD BARRETT rode sur ce morceau.
L'intro à la pédale wah wah de "Scavengers"
apporte une petite respiration avant que le morceau décolle avec un refrain
accrocheur au cours duquel la voix de Chad
Ubovich, souvent en retrait, fait ici des merveilles. "Count your
fears" est le morceau le plus sombre
et inquiétant de cet album. Pas innocent que ce soit le titre qui sonne le plus
BLACK SABBATH (chant et son de
guitares compris). Après deux morceaux dans la pure tradition MEATBODIES (le long pont instrumental
"Gyre" est une belle
démonstration de force), l'album se conclut en douceur par une ballade psyché
qu'on imaginerait enregistrée en 1970.
Moins immédiat et mélodique que son
prédécesseur, "Alice" est un album de bonne facture qui, sans
révolutionner le genre, apporte quelques surprises qui ne pourront que
satisfaire les amateurs du genre.
Une
chronique de Mr Caribou
Titre préféré : Disciples
Si vous aimez TY SEGALL, FUZZ, BLACK
SABBATH
lundi 6 mars 2017
Clip - Danko Jones
Les canadiens de Danko Jones sont de retour et l'annoncent par ce petit clip de My Little RnR
dimanche 5 mars 2017
CLEMENT GARY – from border to border (EP)
CLEMENT GARY – from
border to border (EP)
Pencil Records
4/5
A la première écoute, sans
prendre de précaution, c'est-à-dire juste en écoutant sans regarder le nom de l’artiste
on pourrait croire qu’il s’agit de The
Vein Shot, le projet acoustique d’Olivier
Portnoi de Dead Pop Club. Il faut dire que les voix sont
assez proches et pourtant je connais cette voix puisqu’il s’agit de Clément le guitariste de Watermane, From Border to Border
est donc son premier EP en solo.
Quatre titres qui se
révèlent rythmés et extrêmement plaisants un peu à l’image de ce que fait X-TV ou aussi Forest Pooky notamment
sur The house we used to live in. Le
marseillais a une belle voix, je me répète, mais il sait écrire de belles
chansons, await for the storm to come
par exemple ou from border to border qui
mettent en avant son talent d’écriture.
Reste la durée assez courte mais c’est au final un
moment extrêmement agréable.
J. NeWSovski
samedi 4 mars 2017
Clip - SUNSET RADIO
Voici le clip des Italiens de Sunset Radio dont l'album est sorti il y a quelques semaines et sera chroniqué dans quelques jours
vendredi 3 mars 2017
THE MENZINGERS – After the party
THE MENZINGERS – After the party
Epitaph Records
8.5/10
The Menzingers
est un groupe de Philadelphie signé sur Epitaph
depuis des années. En apprenant son existence je réalise que je serais bien
dans l’embarras s’il fallait citer 4 ou 5 groupes du label. Et en tant que
nostalgique dans l’âme je me dis que la grande (et belle) époque d’Epitaph est peut-être un peu loin
maintenant ou tout du moins que le label a évolué. Il y a 15-20 ans on pouvait
acheter n’importe quel disque du label sans se tromper sur le style, sans être
surpris non plus certes ; je pense que c’était un bel objectif pour les
groupes que d’être signé sur le label de Brett
Gurewitz et le terme label portait bien son nom comme un gage de qualité et
de style.
L’époque est certes révolue
mais il n’empêche qu’il demeure tout de même des groupes intéressants et
notamment The Menzingers.
After The
Party est le 5ème
album du groupe, autant dire qu’il y a tout de même de la bouteille derrière le
quatuor. 13 titres d’une qualité homogène dans un style émo-indie-punkrock
quelque part entre Jimmy Eat World,
Gaslight Anthem et peut être aussi Weezer.
Le groupe a une belle facilité à produire des mélodies touchantes comme sur Lookers avec cette voix qui rappelle Jim Adkins de Jimmy Eat World avec un vibrato très proche qui révèle une
fébrilité séduisante. On sent les titres empreints de nostalgie (Black Mass)
mais toujours terriblement accrocheurs comme Boy
Blue ou le superbe Bad
Catholics. J’aime beaucoup le chant, pour
sa fragilité certes mais aussi pour la façon de se placer, par moment c’est original
et ça apporte vraiment aux titres (bad
Catholics ou Tellin’lies).
L’ensemble manque peut-être un peu de folie,
que l’on entraperçoit à travers certains morceaux, Your
Wild Years par exemple mais en alternant chansons calmes et
énergiques le groupe serait vraiment très bon je pense. Même dans le chant un
peu d’énervement par moment serait un plus non négligeable.
Je découvre donc un groupe certainement assez
populaire outre atlantique mais peu par ici, qui, sur ce 5ème album,
se révèle très intéressant sur la qualité d’écriture de ses chansons
Titre préféré : After the party
J. NeWSovski
mercredi 1 mars 2017
OVER THE TOP A T'il Bon Goût ?
Over The Top a reçu le titre de meilleur EP de l'année 2016 pour Greetings from. L'occasion était belle de les faire participer à A T'il Bon Goût pour en apprendre plus sur le quatuor.
1/ L'album que vous avez
le plus écouté ?
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