Voici Ship Of Lies, nouveau morceau de Danko Jones
mardi 31 août 2021
lundi 30 août 2021
samedi 28 août 2021
LAST NIGHT – Dernière Nuit
LAST
NIGHT – Dernière Nuit
Viro
Major Records
Déjà le quatrième
album pour les parisiens de Last Night. Je me dois de rappeler qu’en son
sein officie Pat, véritable légende pour les Rêveries, le gars a joué dans Jetsex,
les Cavaliers,
Action
Fall
Short,
Hellmotel,
Frustration,
Four
Slicks…
que des groupes que j’adore. Last Night, pour ceux qui n’ont pas écouté
les précédents, est un groupe qui joue un du post-punk / punkrock un peu noise
qui se rapproche de Frustration.
Dernière nuit arrive donc un an après Negative 384 400
et un gros changement est à noter : c’est que désormais le chant est en français.
Ça peut dérouter au premier abord mais finalement ce choix audacieux est
pertinent et sur certains titres ça fonctionne à merveille (Magnétique, Regards).
Après une
longue introduction Echec commence de façon
énergique l’album, il permet de se familiariser avec le chant et une phrase lourde
de sens résonne comme un écho « je ne veux pas être un échec ».
La dernière nuit rappelle le style des
précédents albums, axé post-punk avec des sonorités new Wave, il rappelle
évidemment Frustration.
Les guitares
s’envolent sur Regards tandis que la batterie
cogne fort, le fait de chanter en français amène à davantage se poser sur les
textes. La fin du morceau est vraiment bien trouvée.
Last Night retrouve ses racines
punkrock avec l’horizon des évènements,
un morceau rapide, brut et instinctif. Demain
est aussi le style de morceau qui fait perdre des calories, plus noise dans son
traitement il se révèle très intéressant. Mais Magnétique
reste mon titre préféré, sur un texte accrocheur il impose une rythmique
infernale. Le son de la guitare est top et il est difficile de ne pas se
laisser embarquer par ce morceau.
A noter la très
belle pochette réalisée par Arrache toi un œil.
Le groupe a profité du confinement pour s’enregistré lui-même et l’ensemble a
été mixé par Jonathan Lieffroy.
Last
Night se renouvelle avec ce quatrième album, le chant en français, déroutant au
début, se révèle au final très pertinent. La dernière nuit explore un spectre
assez large et moderne du (post)punk et le fait de belle manière.
J. NeWSovski
Titre préféré : Magnétique
https://lastfuckinnight.bandcamp.com/album/derni-re-nuit
https://m.facebook.com/lastnightpunkband/
vendredi 27 août 2021
jeudi 26 août 2021
mardi 24 août 2021
DOWN MEMORY LANE – Breathing
DOWN
MEMORY LANE – Breathing
Un nouvel EP
de 8 titres pour le groupe canadien (de Montréal) Down Memory
Lane,
il fait suite à Catch sorti en 2019 et je trouve sympa d’avoir
gardé le même code visuel sur les monstres marins instauré depuis 2018 sur l’EP
Release.
Breathing commence avec The
grand geniuses of the modern days, un morceau mélodique et
énergique qui n’est pas sans un rappeler un mélange entre Blink
182
et No
Use For A Name. On sent les influences américaines (maisons Epitaph
et Fat
Wreck)
sur le mélodique Picture Perfect
dont l’addition des chants est intéressante. Petite chanson sur notre chère
COVID avec Pandemic Rockabye et des paroles intéressantes sur Global Warning.
Le dernier
morceau, I’v just seen a face, est
une reprise des Beatles dont la structure et le chant me font
penser aux cultissimes (à mon cœur) Diesel Boy.
Down
Memory Lane continue donc son petit bout de chemin en produisant un punkrock
efficace à défaut d’être original. En espérant que ce nouvel EP saura trouver l’écho
qu’il mérite.
J. NeWSovski
https://downmemorylane.bandcamp.com/album/breathing
https://www.facebook.com/dmlband
lundi 23 août 2021
Clip - Drones - Please Vacate The Planet
dimanche 22 août 2021
vendredi 20 août 2021
CLAMM - Beseech Me
CLAMM - Beseech
Me
Meat Machine
Rares sont
les groupes australiens à parvenir jusqu'à nos oreilles. Il aurait pourtant été
fort dommage de passer à côté de "Beseech Me",
l'excellent premier album des bruyants CLAMM. Jeune combo
originaire de Melbourne, CLAMM signe un disque coup de poing qui rallume
avec succès la flamme punk. Le trio reprend avec talent les codes du genre :
titres courts et rapides, chant postillonné et colérique, basse abrasive,
guitares saturées et refrains accrocheurs. Le ton est donné avec le rageur
"Liar" qui ouvre l'album.
Un titre sans concession exécuté pied au plancher. La première moitié de
l'album voit les brûlots punks s'enchainer sans le moindre temps mort. Citons
notamment le fougueux "Repress",
le titre éponyme "Beseech Me"
ou encore "Dog" dont le chant du leader
Jack
Summer
peut évoquer un peu celui de Lemmy. L'urgence de la musique des Australiens
est en parfaite osmose avec les propos radicaux du groupe. Mais CLAMM
ne se contente pas de balancer des pépites garage-punk au format court. Les
larsens introductifs de "Confused",
les nombreux breaks de "Sucker
Punch" ou les sons dissonants de
"I Feel
Better Now" en attestent. A l'approche de la fin d'album,
les Australiens calment un peu le jeu. "Cardiac
Ablation" alterne à merveille
guitares mélodiques et gros riff tranchant. L'ultime morceau "Bossman", au tempo plus lent, prend
le temps de se déployer et fait la part belle à la section rythmique. Entre
deux hurlements du frontman, le titre débouche sur un refrain fédérateur
particulièrement efficace. A peine 30 minutes se sont écoulées et "Beseech Me"
touche déjà à sa fin.
Sans
le moindre temps faible, ce premier album explosif de CLAMM prouve qu'il faudra
compter avec les trois jeunes Australiens à l'avenir.
Mr Caribou
Titre préféré :
Cardiac
Ablation
https://clammxo.bandcamp.com/
jeudi 19 août 2021
mercredi 18 août 2021
lundi 16 août 2021
Les Rêveries coupent le son #2
Pour cette deuxième édition « Bières » des Rêveries
coupent le son j’ai décidé de partager encore quelques coups de cœur de ces
dernières semaines/mois.
GREAT DIVIDE – HAZY
6.2% - 40 IBU
Great Divide est une brasserie américaine fondée en 1994 par Brian Dunn. A la fin des années 80 il a passé 5 ans à
construire des fermes dans des pays en voie de développement, passionné de
bières il a pu s’enrichir des différents pays dans lesquels il a travaillé. De
retour dans son Colorado natal il décide de reprendre ses études et de
s’essayer au brassage en parallèle. Un an plus tard il décide de monter sa brasserie
à Denver.
Cette
IPA nommée Hazy est une pure caresse,
très douce avec une amertume présente mais subtile. Elle se révèle aussi
fruitée la mettant au même niveau qu’une NEIPA.
https://www.facebook.com/greatdividebrew
FAUVE - Histoire d’amour
6.5%
FAUVE est une microbrasserie
établie dans le 11ème arrondissement de Paris depuis 2019 qui
fonctionne sous forme de Brewpub mais qui possède aussi depuis peu une autre
microbrasserie à Montpellier. A l’origine Antoine et Cyprien décident de brasser et de ne sortir que des bières éphémères
autour de 3 styles les IPA, les Imperial Stouts et les bières aux fruits. Ils
sortent en moyenne 5 bières par mois.
Quelle
surprise que cette excellente Histoire
D’Amour,
une NEIPA DDH élaborée à partir de 3
houblons : Mosaic, Sabro et Simcoe. Elle se trouve très
parfumée, très fruitée (mangue je trouve) et longue en bouche avec un côté un
peu crémeux.
https://www.facebook.com/fauvebiere
LA FLORENCIERE – SAISON
IPA
5%
La Florencière c’est ma brasserie locale préférée, située à
quelques kilomètres d’Angers, sur les bords du Layon où habituellement on
récolte un vin sucré parfait pour un apéritif. La Florencière, elle, brasse des
bières qui se démarquent des autres productions locales par leur qualité et leurs
prises de risques.
Peut-être
pas exceptionnelle mais suffisamment originale et bien équilibrée pour que j’ai
envie d’en parler, cette session IPA se voit ajouter de la purée de Goyave, de passion et de mangue.
Un astucieux mélange de fruité et d’amertume. A découvrir.
dimanche 15 août 2021
La Télé du Ferrailleur Ep3 : Birds in Row + Heavy Heart
samedi 14 août 2021
jeudi 12 août 2021
THE DESCENDENTS – 9th & Walnut
THE
DESCENDENTS – 9th & Walnut
Epitaph
The Descendents est un groupe
ultra-culte, formé en 1977 et véritable pionnier du style hardcore mélodique et
du mouvement punk américain aux côtés de The Germs
et Black
Flag.
Le groupe sort cette année son 8ème album, un album un peu spécial.
Commençons peut-être
tout d’abord par son titre qui fait référence à l’endroit où se situait leur
premier local de répète à Hermosa Beach en Californie. Endroit que l’on
retrouve sur la pochette.
Ensuite l’enregistrement.
Il se trouve qu’à l’instar de Pennywise et son Yesterdays
il y a quelques années, les Descendents ont composé un petit lot de chansons
entre 1977 et 1980 (année où Milo a rejoint le groupe), ces chansons sont
restées dans un tiroir jusqu’en 2002, année où Tony Lombardo,
Bill
Stevenson
et Franck
Navetta
(le trio originel) décident de les enregistrer. Par manque de temps ou d’autre
chose elles restent dans un nouveau tiroir jusqu’à notre charmante année 2020
et la période de confinement durant laquelle Stevenson décide de les
ressortir et de demander à Milo Aukerman de poser son chant dessus. Pour
l’histoire, et d’ailleurs comme pour Pennywise, il se trouve que dans tout ce
laps de temps un membre du groupe est décédé, à savoir Franck
Navetta
en 2008 (il fut remplacé en 1986 par Stephen Egerton).
Voilà donc
pour la genèse de cet album.
Musicalement
on retrouve donc des morceaux composés il y a quarante ans, avec un chant
récent, Milo n’a plus tout à fait la même voix aujourd’hui, et un son
très bon. Bill Stevenson et son Blasting Room sont LA
référence en termes d’enregistrements punkrock.
Il n’y a pas
moins de 18 titres (pour 26 minutes !) dont une reprise. Quelques morceaux
excellents comme Nightage, Sailor’s choice
ou Like The Way I Know qui pourraient sortir
tout droit du premier album Milo Goes to College (1982).
Le groupe
montre déjà son aptitude à ralentir le rythme comme sur I’m
shaky ou Mohicans.
Tout comme le très mélodique To
Remember semble dessiner certains morceaux
mid-tempo qui verront le jour dans les années qui suivront.
Plus
surprenant Grudge laisse penser à certains
morceaux de Black Flag.
Sympa de
finir sur la reprise de Dave Clark Five (Glad
All Over), très groove et dansante.
C’est
donc une belle surprise que de retrouver du Descendents pur jus, composé avant
même le phénoménal premier album Milo Goes To College. Même si tout n’est pas
parfait quelle dose de fraîcheur… pour des titres vieux de 40 ans !
Titre préféré : Nightage
https://descendents.bandcamp.com/album/9th-walnut
mercredi 11 août 2021
mardi 10 août 2021
Reprise - Where is My Mind?
dimanche 8 août 2021
FALL FOR RISING – Test A Lion (EP)
FALL FOR
RISING – Test A Lion (EP)
Minimal Chords
La douceur
du lac d’Annecy, l’une des eaux de lac les plus pures d’Europe, a des vertus apaisantes,
peut-être pas sur les cinq membres de Fall For Rising tant le groupe
Haut-Savoyard se déchaîne sur les 6 titres de ce mini album (23 minutes).
On a donc le
droit à un déluge sonore mode hardcore façon Hatebreed / Madball
/ Terror.
C’est puissant et rapide (We
are) et même si j’ai quelque peu ralenti ma
consommation de hardcore depuis quelques années, force est de constater que Fall
For
Rising
possède quelques sérieux atouts.
Je pense aux
toulousains d’Alea Jacta Est, référence nationale absolue du
style, sur Test a
Lion. Il s’agit du morceau phare et au-delà de donner son nom à
l’EP il étale une rythmique soutenue et un chant hargneux. La voix de Benjamin
est bien éraillée et bien mise en avant, elle me rappelle celle du chanteur de Stubborn.
On retrouve encore l’esprit Alea Jacta Est sur Focus on the rage, un super morceau varié
dont j’adore la deuxième partie. Les chœurs sont puissants et fédérateurs et la
musique sait se faire lourde (Go
Ahead), et puis le groupe, même s’il ne
pourra réinventer le style, fait preuve de créativité et de dynamisme (Hypocrisy), et c’est fort appréciable.
Belle
pochette façon Hatebreed qui donne un bel écrin à une première production de
belle facture. Le son aussi est super et félicitations à David
le batteur qui s’est chargé des deux.
Fall
For Rising est donc un groupe prometteur qu’il faudra suivre avec attention.
J. NeWSovski
https://fallforrising.bandcamp.com/album/test-a-lion
https://www.facebook.com/fallforrising
samedi 7 août 2021
Clip - DarkFlow
vendredi 6 août 2021
mercredi 4 août 2021
PERMANENT RUST – Maximum Downhill (EP)
PERMANENT
RUST – Maximum Downhill (EP)
Green And
Grey records
Projet de Nasty
Samy
(second
Rate,
Hellbats,
Black
Zombie
Procession…)
qui remonte à… 2010 ! Alors que l’enregistrement prenait la poussière, il a
profité du confinement pour mixer tout ça et voici Permanent Rust.
Pour ce projet il est accompagné de Jérôme (Poison State,
Black
City
Babies…)
qui a enregistré la batterie et le chant, Nasty se chargeant de la
basse et la guitare. Et la pochette est l’œuvre de Franck Frejnik,
que les gens de ma génération amateurs de fanzines et revues doivent bien
connaître. Le groupe se veut un hommage au skate punk des années 90. Ça tombe
bien c’est mon style préféré !
Cinq titres
pour une petite quinzaine de minutes, et je suis traversé par un sentiment
ambivalent tant j’aime bien le style et je trouve que musicalement le groupe
tient bien la route avec des titres super intéressants comme call of the wild ou On My
Own qui sonne comme les (très vieux) No Use For A Name, tant
je reste sur ma faim avec le chant trop linéaire et qui manque totalement d’énergie,
la voix est intéressante avec ce petit grain, ce voile intéressant mais à aucun
moment elle n’arrive à m’emporter sur les morceaux. Rapide et mélodique, le
groupe a tous les atouts en main et un morceau comme Back
To The Old Ways est vraiment
intéressant me rappelant même mon groupe culte de chez culte : TOMY. Je
pense aussi à Good Riddance sur Killing Time, pour ce mélange de vitesse,
puissance et mélodie. Tout se termine avec le très mélodique Romance with
the devil, totalement dans l’univers Nasty
Samy.
A découvrir,
surtout pour les vieux qui portent les années 90 haut dans leur cœur !
J. NeWSovski
https://permanentrust.bandcamp.com/releases