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dimanche 21 décembre 2025
lundi 3 septembre 2018
SUPERMUNK – Stuck in the darkness (EP)
SUPERMUNK – Stuck
in the darkness (EP)
Kicking Records / Monster Zero
4.5/5
Tout commence par une
petite information sur les poissons des abysses, ceux qui produisent leur
propre lumière, ces mêmes poissons qui ornaient les affiches du groupe et le
premier album de Supermunk. J’avais
adoré cet album le plaçant même à la première place au rang des meilleurs
albums de l’année 2016.
Deux années se sont
écoulées et Supermunk a décidé de
remettre les couverts avec un EP de 8 titres qui s’accompagne d’une petite
tournée. Pour rafraichir la mémoire de certains je me dois de rappeler que Supermunk est formé des anciens Annita Babyface & The Tasty
Poneys, qui séparés de leur chanteuse ont changé de nom. On y retrouve Ben Bacon, Le Bazile aussi batteur
dans Not Scientists et No Guts No Glory et Forest Pooky dont on ne pourra citer tous les groupes faute de place !
Passé donc l’intro
informative Supermunk fait étalage
de sa belle capacité à composer des morceaux mélodiques et accrocheurs, Play Pretend rappelle au bon souvenir de la scène californienne
des années 90 quand Monsters décape les tympans et se révèle être l’un des meilleurs
morceaux qu’il m’ait été donné d’écouter depuis ce début d’année. J’aime aussi
beaucoup Nightmares, long morceau de 4 minutes qui arrive à nous immerger
dans sa bulle, idem pour Hoo
Hoo Hoo ! qui confirme juste
l’énorme talent de ce trio. J’aime tout chez ce groupe : le chant, les
mélodies, l’énergie… Parfait !
Je suis vraiment heureux de voir que le projet
Supermunk est toujours actif et cet EP, qui bénéficie moins de l’effet de
surprise du premier album se révèle tout de même un excellent moment de
punkrock mélodique.
J. NeWSovski
mardi 14 mars 2017
FOREST POOKY – We're just killing time before we die (EP)
FOREST POOKY – We're
just killing time before we die (EP)
Production 386 / Kicking
Records / Little Rocket Records
4.5/5
Superbe chanteur dont, je
dois avouer, aucune des productions dans lesquelles il se trouve n'est mauvaise
voire même passable, Forest Pooky
doit, de toute évidence, avoir le don de sublimer la musique.
Voici donc une entrée
élogieuse pour présenter cet Ep en solo qui fait suite à l'album Every Keyhole has an eye to be seen
through sorti il y a presque 5 ans déjà ainsi qu’à deux splits (avec Kepi Ghoulie et Peter black).
Derrière un titre assez
pessimiste qui sert de fil conducteur à l’EP se présentent cinq morceaux d’une
belle qualité. Let’s not speak about tomorrow
est mélancolique avec un magnifique refrain épaulé par des chœurs et de jolis
textes : Let’s not speak about
tomorrow/Let’s make pretend we’re freezing time / Let’s make the best of
what is left of our time.
On redécouvre Dance with me après sa mise en clip il y a
presque 6 mois, le morceau est rythmé, il groove même plutôt bien et quant à Growing Up il permet de rebrancher la
guitare et le xylophone pour donner un très joli titre.
J’aime aussi la noirceur
de One In The Morning
et son atmosphère angoissante et puis Shining Gold
termine l’écoute avec son magnifique refrain qui met en avant la jolie voix de
Forest.
C’est au final un très bon EP de la part d’un très bon
musicien créatif et à la voix magnifique.
J. NeWSovski
mercredi 13 juillet 2016
SUPERMUNK – Photophobic
SUPERMUNK – Photophobic
9/10
Maintenant que la notion de super
groupe est une chose acquise pour tout le monde (The Falcon, Me First…) il est temps de présenter Supermunk dont le nom rappelle,
évidemment, Superchunk. Le trio
parisien est formé de Forest (The Pookies, Sons Of Budha, Napoleon
Solo, Black Zombie Procession, Annita Babyface & the tasty poneys…), Le Bazile, batteur de Not Scientists, Annita Babyface et No Guts No Glory ainsi que de Ben Bacon (Annita aussi).
Le rapprochement avec Annita Babyface est incontournable de par le fait que les 3 membres en
faisaient partie mais aussi d’un point de vue musical car Supermunk en est très proche. Comme vous le savez peut-être
l’unique album d’Annita Babyface est un de mes coups de cœur de
ces dernières années que j’aime réécouter tranquillement au coin du feu, sur ma
peau de bête, un Diplomatico à la main… Plus sérieusement cet album était un
album de punkrock sans prétentions mais bourré de talent et force est de
constater que Photophobic de Supermunk navigue (ou nage vu la
pochette) dans les mêmes eaux.
Le passage de Forest en lead vocal est encore le moyen de mettre une grosse
claque à tout le monde tant sa voix et son chant sont hors catégories dans ce
registre. Our lives are too thin illustre parfaitement tout ça
avec cette fragilité, cette fêlure en moitié de morceau.
Mais tout ramener à Forest serait manquer de respect à ses
compères qui tiennent sacrément bien la baraque, le jeu de batterie de Le Bazile est aussi sacrément rythmé et
inventif.
J’aime aussi cette propension à ne
pas se prendre plus au sérieux que ça : fête de la musique sur un trottoir
dans la rue, pochette toute simple, téléchargement à prix libre… Un groupe sans
arrière-pensées juste celle de profiter du présent, de ses potes et une
furieuse envie de jouer et partager. Et le trio n’hésite pas à explorer du côté
de la powerpop avec un morceau comme Ouh My Darling,
qui fait mouche dès les premiers accords. Il devient aussi ultra accrocheur sur
Drag The River superbe morceau subtilement
accompagné d’un clavier.
Vous l’aurez compris, Photophobic est certainement l’album
punkrock le plus plaisant du moment et aurait très bien pu être une suite au
premier d’Annita Babyface. Il met en avant le grand talent de chanteur de
Forest tout en proposant des morceaux superbement écrits et d’une accroche immédiate.
Certains puristes pourront le trouver trop mélodique et pas assez punk pour moi
il est juste parfait.
Morceau
préféré : Drag The River
Morceau
préféré : Drag The River
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