lundi 29 novembre 2021
samedi 27 novembre 2021
Clip - Bloodsport
jeudi 25 novembre 2021
NEUF VOLTS – démo
NEUF
VOLTS – démo
Can I Say
Records
Neuf Volts est un jeune groupe
récemment formé, dont les membres viennent de Tours et d’Angers et jouent aussi
dans Sueurs
Froides,
Catisfaction
et Better
Off
Dead.
Cette première production est une démo qui est sortie en format numérique et en
format K7 sur le label nantais Can I Say Records.
Pour une
démo, Neuf
Volts a fait les choses bien avec pas moins de 8 titres enregistrés
et mixés par United Color Of Black Metal et le tout avec une pochette faîte
par Duch.
Musicalement
ça part vite avec They don’t know, morceau
oldschool qui met en avant le chant original de Béatrice. C’est
d’ailleurs le moment propice pour notifier que le quatuor est composé au ¾ de
filles ce qui est assez rare pour être souligné. J’aime bien nightmare, un morceau lent et assez
redondant mais son atmosphère est vraiment prenante. Light
se rapproche de ce que peut faire Circles, les deux groupes peuvent se
targuer d’avoir certainement les mêmes références parce que l’on ressent du Dead
Kennedys
ou du Cro
Mags
dans leurs morceaux. Je parlais de chant original parce que la voix de Béatrice
est très haute, sur ce style c’est surprenant, pas forcément déplaisant juste
surprenant.
Et cette
démo se termine par une reprise de Super
Skate de…. Rika Zaraï.
Les plus vieux d’entre nous seront, bien entendu, très surpris de découvrir
qu’elle a pu sortir un morceau pareillement intitulé en 1978… toujours est-il
que la reprise est sympatoche (comme on disait à l’époque) et chantée en
français.
La
douceur de la Loire nous offre donc un nouveau groupe né à Tours, certainement
autour du Canadian Café, dont certains membres habitent en aval à Angers et
dont sa première démo sort sur un label Nantais encore plus proche de l’estuaire.
Au passage Neuf Volts, qui ne manque pas d’intensité, nous aura aussi fait
voyager dans le temps avec un bon retour dans l’époque bénie du hardcore 80’s.
J. NeWSovski
https://neufvolts.bandcamp.com/album/demo-2021
mercredi 24 novembre 2021
Clip - Hot Water Music
lundi 22 novembre 2021
Clip - The Last Gang
samedi 20 novembre 2021
PORTRAYAL OF GUILT – Christfucker
PORTRAYAL
OF GUILT – Christfucker
Fun For
Rover Records
Auteur déjà
d'un passionnant album en janvier ("We Are Always Alone")
et d'un split avec CHAT PILE, le rouleau compresseur PORTRAYAL OF
GUILT effectue déjà son retour discographique en nous gratifiant
d'un second opus millésimé 2021, au titre provocateur ("Christfucker").
Depuis sa création en 2017, le jeune trio texan avance à vitesse grand V et
constitue déjà une référence en matière de musique extrême.
Toujours aussi brutal, POG continue de mélanger avec succès black métal, hardcore et noise-rock. Ce melting pot gagnant se voit enrichi sur "Christfucker" de sonorités plus indus. Et la courte introduction instrumentale en atteste : sons de machines infernales, drones et voix d'outre-tombe. Si "Sixth Circle" semble d'abord calmer le jeu avec sa guitare désaccordée et une section rythmique au diapason, les hurlements de Matt King et les nombreux breaks en font un titre finalement très noisy. On retrouve toute cette sauvagerie avec "Sadist" et "Fall From Grace", dominés notamment par une batterie martiale, des riffs aux petits oignons et les cris suraigus.
Toujours aussi oppressante, la musique de PORTRAYAL
OF
GUILT
s'aventure sur un terrain plus tribal avec "Dirge".
"Bed Of Ash" surprend
par son ambiance industrielle et son beat infernal. En faisant abstraction du
chant connoté black métal, "The
Crucifixion" est un titre plutôt
hardcore/noise rock. Les cris stridents laissent place aux grognements
gutturaux sur l'endiablé "Master/Slave",
titre jalonné de changements de rythme qui se termine dans le chaos. Après le
heavy et métallique "Where The
Suffering Never Ends", "Christfucker"
touche déjà à sa fin avec "Possession"
qui montre à quel point le groupe est inclassable : intro death métal, arpèges
de guitares, riff sludge, sons dissonants et spoken words au sein du même
morceau. PORTRAYAL OF GUILT, qui fait toujours dans la concision avec
une nouvelle fois un album qui ne dépasse pas la 1/2 heure, demeure un mystère.
Comment une musique si exigeante et usante peut s'avérer si addictive ? Car dès
la fin brutale de "Possession",
la seule envie qui nous anime est d'y retourner et d'écouter en boucle le 3ème
album des furieux Texans.
Mr Caribou
Titre préféré : Sadist
https://portrayalofguilt.bandcamp.com/album/christfucker
https://www.facebook.com/portrayalofguilt
vendredi 19 novembre 2021
jeudi 18 novembre 2021
mardi 16 novembre 2021
LOST LOVE – Empathy
LOST LOVE
– Empathy
Fantasio
club
Nos amis
Québécois sont de retour trois années après leur précédent et troisième album :
Good Luck Rassco. Ce dernier m’avait laissé un
très bon souvenir.
Dès les
premiers accords de Jenga Tower,
un titre diffusé d’ailleurs avant la sortie de l’album, on sent la touche
powerpop bien plus présente et qui les rapproche beaucoup de Weezer.
C’est encore davantage le cas sur Mercury
qui aurait pu apparaître sur l’album bleu, le chant et sa fragilité quand il
monte, rappelle celui de Rivers Cuomo.
Lost Love respire les mélodies sucrées sans tomber dans la mièvrerie. Le début de l’album est vraiment marqué sur ce style je trouve mais il faut avouer que le groupe a un don pour créer de belles mélodies accrocheuses bien amplifiées par les chœurs derrière (Hell ; Summum Bonum).
Le quatuor de Montréal commence à accélérer sur Portuguese Knives qui finit sur des sonorités électro puis sur Petty aux faux airs d’Intenable. Un morceau très sympa d'ailleurs.
Beaucoup d’énergie dépensée aussi sur Many Snakes Pt. 2, certainement le plus
rapide de l’album. Je suis moins fan de everything is
alright, peut-être en raison de sa rythmique et sa structure assez
basiques surtout que juste après Cut It Out
se révèle être un morceau fantastique dont l’intensité est croissante.
Le son de l’album,
produit par Marc André Beaudet, est propre et superbement bien arrangé et
je dois avouer aussi que je trouve la pochette sympa et surtout marquante.
Alternative
à Weezer, version underground… Ce nouvel album de Lost Love est une réussite
pour tous ceux qui aiment le mélange punkrock et de mélodies sucrées. Beaucoup
de singalong et de riffs entêtants. A découvrir.
J. NeWSovski
Titre préféré : Cut It Out
https://lostlove.bandcamp.com/album/empathy
https://m.facebook.com/lostlovemtl/posts/?ref=page_internal&locale=fr_FR
lundi 15 novembre 2021
dimanche 14 novembre 2021
vendredi 12 novembre 2021
UNLOGISTIC – Still (EP)
UNLOGISTIC
– Still (EP)
Rejuvenation
Records / emergence records / Chanmax Records / Metro Beach / KBV records /
Creepozoïde / Gestalt
Fleuron de
notre scène underground hexagonale à la fin des années 90 et dans les années
2000, Unlogistic
a sorti bon nombre d’EPs, de splits et d’albums sans jamais être exposé et
obtenir la notoriété que le groupe méritait. En 2011 le groupe stoppait l’aventure
avec une compilation sobrement intitulée Allez tous vous faire enculer et
contenant pas moins de 53 titres, soit quasiment la totalité de ceux enregistrés sur leur période où ils ont utilisé leur
boîte à rythme.
Grosse
surprise donc avec la sortie cet été de cet EP de 9 titres en collaboration avec pas
moins de 7 labels. Les morceaux du disque sont tous présents sur la face A
tandis que la face B se voit illustrer d’une gravure un peu psyché.
Côté musique le groupe envoie toujours dans le même style : mélange de punk ultra énergique et de hardcore complètement déjanté. Certains morceaux sont expéditifs (K-Vain ; SXE ; Right in your mouth ; dmt) alors que l’on retrouve les mélodies qui faisaient le charme du groupe (Cœur de cochon).
Poor Reality
et son intro dépressive à souhait part dans un hardcore oldschool superbement
exécuté. Autre moment sympa avec I don’t wanna
see who you are
même si le mixage est perturbant.
Unlogistic
avec Still fait son grand retour. Un groupe hors norme avec une sortie qui
l’est aussi puisque le vinyle est sorti 2 mois avant la version numérique.
J. NeWSovski
https://emergencerecords.bandcamp.com/album/still
jeudi 11 novembre 2021
mercredi 10 novembre 2021
mardi 9 novembre 2021
CIRCLES – Coruscation (EP)
CIRCLES –
Coruscation (EP)
Shield
Recordings
Un petit 7"
vient de sortir sur Shiel Recordings, l’occasion de parler d’un
groupe que j’apprécie particulièrement : Circles.
Entre ses
multiples projets, Guillaume (Trouble Everyday, Santa
Cruz,
Can I
Say Rds…) s’est lancé il y a quatre dans cette nouvelle aventure. Circles
très brut de décoffrage à ses débuts évolue de façon surprenante.
Coruscation sonne très oldschool avec un chant
reconnaissable entre mille, ce morceau est plaisant car, en mid-tempo, il
permet de découvrir une nouvelle facette du groupe. Le riff de guitare derrière
est captivant façon années 80 voire même New Wave.
Le deuxième
titre est une reprise de The Cure : Just
like Heaven.
Plutôt bien retravaillée elle reste reconnaissable mais avec un côté un peu
crade plutôt bienvenu.
On peut
parler aussi de la très belle pochette de Marie Laforge,
une phot simple mais terriblement belle et inspirante.
Tant qu’on y
autant parler aussi rapidement de la belle pochette montage photographique de You Suffer.
Dommage que le morceau, sorti le mois dernier, soit si court !! (2 secondes seulement !)
J. NeWSovski
https://circles44.bandcamp.com/
lundi 8 novembre 2021
dimanche 7 novembre 2021
Clip - Amyl and The Sniffers
vendredi 5 novembre 2021
TARDIS – Never grow up
TARDIS – Never
grow up
Autoproduit
/ La face cachée (pour l’édition vinyle)
Le tardis
est cette machine utilisée par le docteur Who dans la série préférée de mon
fils, pour voyager à travers le temps et l’espace. Mais Tardis
est aussi le nom donné à l’autre groupe de Ben, aussi chanteur et
guitariste de Sliver. Un hommage à la série mais aussi, et c’est d’autant
plus flagrant dans ce nouvel album, au voyage dans le temps et la nostalgie. Ce
Never Grow Up, deuxième album, arrive quatre années après le superbe Machines
are talking behind your back.
Tout
commence par 1986 [atomic Kids] un titre
assez remuant sur les enfants de la génération Tchernobyl, bien rythmé il est
entraînant et les chœurs de Julie se posent à merveille dessus. Une bonne
entrée en matière, très rock 90’s. Plus léger, No
Alibi enchaîne avec du ukulélé, un
instrument qu’on retrouve aussi sur At The Arcade.
Ce dernier amène son souffle de nostalgie associé à une mélancolie qui suit, tel
un fil rouge, l’album. Petite fin en son 8 bits pour rendre hommage aux
arcades, dont je suis un grand fan !
Mad Men
In Boxes est un
beau titre où les deux voix se complètent à merveille faisant preuve d’une
belle douceur. La voix de Julie est bien plus présente sur ce deuxième
album et c’est une bonne chose. On la retrouve d’ailleurs sur le morceau video Nasties, un titre calme où elle
assure le chant lead à elle toute seule avec brio. J’aime aussi beaucoup isolation tank qui commence au piano de
façon très posée avant de s’ouvrir au fur et à mesure.
10 frames
per second amène
cette diversité que j’aime bien dans Tardis, avec une rythmique bien plus
rapide et des montés plaisantes. On retrouve encore davantage de détermination
sur French Movies are cinematic guano qui, sous
ses faux airs de Song 2 de Blur, distille une énergie communicative. Tardis
termine en douceur avec New Gods new Stigmata
qui s’évapore dans des sphères aériennes sur sa conclusion. Un très beau titre
pour finir.
Ce
deuxième album de Tardis appelle donc à la douceur et la mélancolie tout comme
sur le précédent à l’énergie du rock des années 90 qui a bercé le groupe. Never
Grow Up est un album varié qui mérite vraiment d’être découvert et écouté en
boucle.
J. NeWSovski
https://tardis-band.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/tardistheband/
jeudi 4 novembre 2021
mercredi 3 novembre 2021
lundi 1 novembre 2021
Interview - TARDIS
Son premier album, Machines are talking behind your back, sorti il y a 4 ans, nous avait permis de découvrir le nouveau projet de Ben, aussi chanteur et guitariste de Sliver. Le deuxième opus (Never Grow Up) a mis du temps à arriver mais il illumine par la qualité de ses titres. Entretien avec Ben.
Que
s’est-il passé pour Tardis entre Machines are talking behind your back et Never
Grow UP ?