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lundi 2 décembre 2024

IN DER WELT – Sungazing [EP]

 


IN DER WELT – Sungazing [EP]

Autoproduction 


In Der Welt, est un des groupes qui m’a le plus marqué en 2023, un son puissant et intense sur son premier album. Le groupe a tourné entre temps, a même partagé la scène avec Mass Hysteria et j’ai eu la chance de les voir sur scène avec un concert, pour le moins atypique, avec Sick Sad World, où il y avait certainement (un peu) moins de monde qu’à la coopérative de Mai... Et je dois avouer que j’ai trouvé les gars très sympas.

Presque deux après les voilà de retour avec un EP de trois titres. La première impression qui ressort c’est que je trouve que le groupe explore davantage le côté métal de sa musique, ça ressort sur Hung in a harness, avec un gros son de guitares bien saturées et des breaks au cordeau. On pourrait se faire avoir par le titre de Détruire dit-elle, mais le morceau est bien en anglais et il dégage une très grosse intensité avec des mélodies et une ambiance qui rappellent les Deftones, on est donc toujours sur ce côté métal mais sur le spectre plus mélodique derrière un mur de guitares. Sungazing se veut encore davantage Post-metal avec des passages très mélo dans lequel des voix aériennes viennent appuyer le chant puissant d’Arnaud.

Les trois morceaux sont entrecoupés de deux interludes (vexations et transcendances) qui contribuent et amplifient même l’atmosphère inquiétante de cet EP.

 

In Der Welt confirme tout le bien que je pense déjà d’eux, cet EP, hélas bien trop court, vient encore mettre une claque et j’espère les retrouver à nouveau en live pour en reprendre une autre !

 

 

J. NeWSovski

https://inderwelt.bandcamp.com/album/in-der-welt

https://www.facebook.com/inderweltmusic/



dimanche 27 octobre 2024

VERNE – No One ? [EP]

 


VERNE – No One ? [EP]

Autoproduction

Verne est encore une belle surprise de ce dernier trimestre. Il s’agit d’un groupe établi entre Vannes et Nantes et dans lequel on retrouve Francky l'ancien bassiste fondateur de Sexypop, groupe mythique angevin. Il est parti après l’album Acces to the second floor. Puis après une longue pause musicale, l’envie de rejouer est revenue et on a pu le croiser dans Clayton, le voilà aujourd'hui de retour à la guitare et au chant accompagné d'Axel (ex-Piss Me Off) et Laurent dans Verne, dont le nom et l’artwork sont un hommage au Nantais le plus célèbre : Jules Verne.

 

Cet EP est composé de seulement six titres, je dis « seulement » parce que dès le premier morceau, Reshape the world, je découvre un groupe avec lequel j’accroche tout de suite. Le titre a des faux airs de Hot Water Music avec un chant vraiment sympa et des chœurs très efficaces.

 

Dans le registre coup de cœur j’aime beaucoup The Ring aux faux airs d’Aïna qui développe de superbes mélodies. Une nouvelle fois le petit grain éraillé de Francky fait des merveilles. We Know The Way est plus direct, davantage punkrock avec un chant qui monte haut. On reconnait quelques influences et notamment un peu de Samiam comme sur Uncomfortable In My Skin ou des vieux groupes nationaux comme The Bushmen ou Shaggy Hound sur Turn Off Your screen.

 

No One ? est un excellent EP qui permet de mettre Verne sous les radars et saura marquer les esprits avec un punkrock mélodique très bien exécuté.

J. NeWSovski

 

 

https://weareverne.bandcamp.com/album/no-one

https://www.facebook.com/verne.punkrock/



jeudi 3 octobre 2024

SUMMERFALL - #1 [EP]

 


SUMMERFALL - #1 [EP]

Autoproduction

 

Les 4 musiciens de Summerfall disent se retrouver autour de leur amour commun pour Chokebore. Cela tombe bien j’adore le groupe hawaïen, j’ai eu la chance de le voir plusieurs fois sur scène pour des concerts épiques qui resteront longtemps ancrés dans ma mémoire. Troy Van Balthazar est une bête de scène et j’ai été très impressionné par ses essais de pirouettes avec sa guitare. Je suis d’ailleurs super heureux que leurs albums aient été réédités en vinyle. Les influences de Summerfall sont aussi très larges car ils citent Blonde Redhead, Slint, Fugazi, Karate. En même temps les membres de Summerfall sont passés par des groupes assez divers tels que Ravi (j’adore), Cemented Minds et Swiss Corporal Search. Ce premier EP a été enregistré et produit par Julien Roger au studio l’Etourneur et sort en autoproduction.

Effectivement l’influence Blonde Redhead ressort sur certains passages et notamment sur le morceau Blurry Pictures, particulièrement sur la grande mélancolie qui se dégage de la deuxième moitié du morceau qui peut laisser aussi penser à Chokebore sur ces derniers albums, le chant se révèle d’une belle fragilité. On retrouve aussi cet aspect sur Dead End, la façon dont est posée la voix ainsi que la rythmique très fractionnée rappellent évidemment le groupe italien. La basse est très présente et souvent prédominante, c’est le cas sur le refrain de Dead End qui fait par-là penser à Slint notamment sur la fin du morceau qui part dans un voyage sonore bien épaulé par une superbe batterie. Don’t get cold me rappelle beaucoup un groupe que j’ai beaucoup écouté à une époque et qui s’appelle The Promise Ring, il y a un mélange de fragilité, de mélodies douces et d’une basse très tranchante sur ce morceau.

 

SUMMERFALL est une nouvelle excellente découverte que j’ai à cœur de vous partager. Derrière ce trop court EP de 3 titres il faudra suivre avec attention le parcours de groupe extrêmement prometteur.

 

 

J. NeWSovski

 

https://summerfall14.bandcamp.com/album/1

https://www.facebook.com/profile.php?id=61558760609802

 


lundi 23 septembre 2024

FIRST DRAFT – Declines are long gone [EP]

 


FIRST DRAFT – Declines are long gone [EP]

Autoproduction 


J’ai de la fascination pour les duos surtout lorsqu’il s’agit du combo Basse / Batterie. Cela me rappelle les légendaires bordelais de Belly Button aussi étincelants sur scène que sur album. First Draft est tout aussi épatant avec Marine à la batterie mais aussi au chant façon Stefanie de Brutus et Clément se charge de la basse avec un son incroyable qui donne envie de les découvrir rapidement en live ne serait-ce que pour voir la taille de son pédalier. Le groupe est originaire de Tours et joue depuis 2016, son premier EP Irony & smiles date de 2018 tandis que celui-ci date de février 2022.

 

L’artwork est joli et signé de Lohengrin Papadato et il a été animé par Sébastien Vion lors de vidéos illustrant chaque morceau et c’est une vraie réussite. L’album a été enregistré par Fred Norguet, légende des années 90-2000 avec son implication dans la scène punkrock mélodique (Burning Heads, Seven Hate, Greedy Guts…), qui leur délivre un son irréprochable.

 

First Draft joue un subtil post-rock lumineux malgré un thème global assez sombre qui aborde les changements climatiques.

Les morceaux semblent élaborés un peu comme Beastly avec de longues séquences de jams qui ont été crées lors de sessions d’improvisation. Sur ses cinq morceaux le duo explore différents aspects de sa musique. Aussi tout commence par Declines Are Long Gone, résolument rock dans sa construction, que l’on peut maintenant (en 2024) rapprocher de Brutus, le groupe y opère une belle maîtrise de la gestion de son intensité tandis que la voix de Marine est vraiment belle, son texte est quant à lui, se veut dur et alarmant. A Chapter On Each Page commence bien plus doucement et amène avec lui des mélodies très touchantes et propose des passages d’une grande sensibilité. Cet effet est amplifié dans Times Hails No Sun qui y associe en plus une tension grandissante.

Kneel Down In Silence apporte davantage d’énergie notamment sur son refrain et ses riffs de basse accrocheurs. Obey The Rhyme, qui clôture, se veut plus doux et mélancolique avant de libérer une énergie salvatrice sur sa deuxième partie.

 

FIRST DRAFT est un groupe bluffant sur lequel il faut prendre en compte le fait que c’est un duo et qu’à la première écoute il est compliqué de s’en rendre compte. Cette information prise, First Draft apporte des mélodies puissantes et une sensibilité rare qui en fait un groupe avec une identité forte. Cet EP construit autour d’un concept est une très belle surprise qui fera chavirer de nombreux adeptes de post-rock.

J. NeWSovski

 

https://firstdraft.bandcamp.com/album/declines-are-long-gone

https://www.facebook.com/wearefirstdraft

https://firstdraftmusic.com/



mercredi 18 septembre 2024

WE LEFT IN JUNE – Hidden Place [EP]

 


WE LEFT IN JUNE – Hidden Place [EP]

Anti-perfect Records

We Left In June (WLIJ) est un nouveau groupe nantais formé en 2021 par d’anciens membres d’Oversmurf. Hidden Place est leur premier EP et se compose de quatre titres enregistrés par Christophe Hogommat qui a déjà bossé avec Watertank et Mad Foxes, et masterisé par Thibault Chaumont du Deviant Lab qui, lui a travaillé sur les albums de Birds In Row et It It Anita. Derrière cette froide et sommaire présentation je me dois d’annoncer aussi que WLIJ est un groupe de post-rock quasi instrumental.


Le morceau d’ouverture Ephemeral parvient très rapidement à nous plonger dans l’atmosphère du quartet avec une ambiance assez lourde et mélancolique qui baisse de rythme dès le premier tiers et où l’apparition d’un chant léger et très aérien amène une subtilité vraiment pertinente. Le morceau est long mais tellement prenant que sa durée n’impacte pas le plaisir. Spirals enchaîne et laisse quelque part penser à des groupes comme Year Of No Light voire SPAM en raison d’une rythmique très rock et d’un univers sombre. Symmetry se démarque par une durée relativement courte avec seulement trois minutes trente et commence réellement sur sa seconde moitié.  En termes de comparaison on peut aussi penser à Sigur Ros sur Mirage, très long et envoutant et ce chant haut perché. La fin est aussi brutale que ce voyage a pu être doux.


Un premier EP d’une grande qualité dans un style où il est souvent difficile de se démarquer. Je me suis fait happer par ce groupe nantais qu’il me tarde de découvrir sur scène.

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/weleftinjune/

https://weleftinjune.bandcamp.com/



dimanche 15 septembre 2024

BIKINIS & ICECREAM – All and nothing (but love) [EP]

 


BIKINIS & ICECREAM – All and nothing (but love) [EP]

Autoproduction

Cela fait des années désormais que je suis Bikinis & Icecream et, comme beaucoup de groupes, il a su évoluer avec le temps. Récemment devenu quatuor avec l’arrivée de Jean à la batterie et de Sylvain à la basse, qui était déjà le bassiste en live, le groupe livre ici un nouvel EP de six titres qui est clairement dans la continuité de The Experiment. La formule tourne autour d’un pop-punk très mélodique et aérien qui s’inspire de Angels and Airwaves.

Faster démarre tranquillement et révèle un petit côté exotique et ensoleillé avant de gagner en puissance sur sa deuxième partie. L’harmonie des voix sur Time Goes By est intéressante tandis que l’intensité progressive sur Get Forward est un des meilleurs moments de l’EP.

Slow It Down est attachant sur son refrain accrocheur mais un peu trop foutraque sur les couplets avec quelques petits soucis sur les tonalités des voix. Lookback a un petit côté Nerf Herder et joue le rôle de défouloir avec une batterie plus rapide aux sonorités punkrock. Quant à All and nothing, il y a de bonnes idées notamment sur le refrain fédérateur, le morceau doit bien tourner en concert mais il se révèle tout de même un peu brouillon sur les voix et l’apport des sons électroniques, comme s’il y avait trop de choses en même temps, par contre j’aime bien les enchaînements de roulements.

 

Bikinis & Icecream poursuit son petit bonhomme de chemin avec son côté solaire et sa pop-punk aérienne. Sa musique s’affine production après production et, malgré quelques défauts, se révélant de plus en plus accrocheuse.

 

J. NeWSovski

https://bikinisandicecream.bandcamp.com/album/all-and-nothing-but-love

https://www.facebook.com/bikinis.icecream

 


mardi 10 septembre 2024

TRAILER PARK – Never Too Old To [EP]

 


TRAILER PARK – Never Too Old To [EP]

Autoproduction

 

Trailer Park est un groupe de Lyon qui existe depuis douze années. Son nouvel EP a été enregistré au Warmaudio par Alex Borel et mixé ensuite en interne par le groupe et plus précisément Phil Park. On se rappellera de Let’s talk about chicken, EP de 4 titres sorti en 2012.

Je ne sais pas si c’est volontaire mais la pochette ainsi que le nom du groupe me semblent être un gros clin d’œil à Dead Pop Club, en effet leur troisième opus s’intitulait Trailer Park et la pochette de Autopilot Off a beaucoup de points communs avec celle de Never too old to.

Mais la ressemblance se prolonge aussi sur le côté musical avec cette passion commune pour les mélodies, car tout commence avec Never Too sorte de longue intro bercée par des chœurs qui pourrait faire penser à une intro de Weezer. Ce court morceau se finit dans une ambiance sonore sombre qui fait le lien direct avec Carry Me On, le deuxième titre, qui se révèle rapide, coloré de pop et faisant la part belle aux longues mélodies. Chose marrante : on y découvre au début des extraits des Goonies. Enchaîne ensuite Imaginary Disease qui poursuit encore le concept avec des breaks intéressants et laisse entrevoir des influences du côté de The Ataris, New Found Glory voire Green Day époque Kerplunk.

On parlait précédemment de Weezer et clairement l’influence ressort de façon évidente sur One More Time, en raison des vagues au synthé mais aussi du chant qui monte comme Rivers Cuomo le fait si bien, mais dans ce style on baigne aussi sur le refrain dans l’influence Green Day et je pense rapidement à Chump sur Dookie. Tout se termine avec le morceau que je préfère Better Days sur lequel intervient Yotam Ben Horin de Useless ID, c’est d’ailleurs un featuring prestigieux. Phil Park et Yotam se sont retrouvés plusieurs fois sur la route avec aussi Mike Noegraf, une amitié est née et c’est ainsi que l’Israélien se retrouve sur l’EP de Trailer Park.

 

Trailer Park vient de sortir un EP intéressant très pop-punk ou powerpop qui, même s’il a parfois du mal à se démarquer de ses influences sur ses cinq morceaux, se révèle très plaisant et laisse entrevoir des perspectives intéressantes.

 

J. NeWSovski

 

 

https://trailerpark2.bandcamp.com/album/never-too-old-to

https://www.facebook.com/p/TRAILER-PARK-100063497682738/



samedi 10 août 2024

MORNIFLE – Egratignures [EP]

 


MORNIFLE – Egratignures [EP]

Autoproduction

Voici un groupe dont le nom interpelle et ne peut laisser indifférent. Une mornifle c’est une bonne vieille baffe des familles. Aussi on peut s’attendre à ce que le groupe d’Annecy cartonne niveau son. Formé en 2017, Egratignures est le deuxième EP du trio. Mornifle, EP éponyme est sorti en 2020 et était totalement instrumental.

Avant de me lancer dans l’écoute de ce six titres, juste en voyant la pochette et  le nom du groupe, je pensais entendre du punkrock rapide façon Nina’school avec le chant en français, mais quelle surprise d’entendre un son lourd façon noise des années 90. Ainsi sur Piqûre, Mornifle me rappelle les Montpelliérains de Tantrum avec un combo basse / batterie puissant et omniprésent. L’ambiance est prenante et on sent une grosse énergie.

Griffure joue davantage dans la finesse si je puis dire, un morceau pouvant rappelant Totorro avec des belles mélodies qui s’étalent sur plus de six minutes, encore une fois le morceau est bien porté par la section rythmique alors que la guitare amène une touche très aérienne. L’intensité monte progressivement alors que le chant apparaît par bribes pour un texte assez poétique.

Toujours cette sensation de lourdeur sur Coupure, avec une puissance bien maîtrisée avec des riffs hardcore, le chant se veut cependant un peu répétitif par rapport aux morceaux précédents, et c’est peut-être le point qui me gêne le plus sur cet EP avec un manque de diversité sur cette partie.

Ce n’est certainement pas un hasard mais tous les morceaux d’égratignures se finissent en URE, et parmi ceux-ci Morsure est certainement mon favori avec ses riffs à la Helmet et sa grosse rythmique qui emporte tout avec elle. Fracture balance un texte très actuel sur notre contexte politique actuel. Brûlure est aussi un bon morceau avec des refrains assez lents tandis que les parties intermédiaires jouent la carte de la vitesse, et, au sortir de cet album je peux aussi lui trouver quelques points communs avec le son lourd et puissant des déjantés anglais d’Headcleaner.

 

Encore une belle découverte, Mornifle fait partie de ces groupes qui peuvent passer sous les radars mais qui offre une musique originale dans notre scène actuelle.

 

J. NeWSovski

https://mornifle.bandcamp.com/album/egratinures

https://www.facebook.com/mornifle.band

https://lesmercenaires.com/mornifle/



mercredi 31 juillet 2024

TURBO PANDA – Julia [EP]

 


TURBO PANDA – Julia [EP]

Autoproduction

 

Derrière un nom bien étrange qui pourrait laisser penser que le trio serait fan de la petite voiture italienne se cache un groupe manceau qui a bouleversé la fin 2023 avec un trop court EP.

Ayant habité un temps sur Le Mans, je sais que les groupes ne sont pas légion mais ont toujours eu un petit truc qui les différenciait. Je me rappelle No Time To Lose et son hardcore-punk revendicatif, Outrage et son ska-punk explosif, Powell et ses mélodies puissantes. Aussi, il n’est pas étonnant de retrouver des points communs entre ce dernier et Turbo Panda.

Turbo Panda joue vite mais surtout Turbo Panda joue fort. Julia qui débute l’EP commence de façon très dure avec une belle énergie, un son très noise et une grosse rythmique. Je ne cache pas que c’est mon morceau préféré, j’aime beaucoup le chant qui sent l’urgence. On retrouve cet attrait pour les mélodies sur No Heroe à l’intro qui fait très Dischord, notamment Fugazi. Pas si facile d’accès Turbo Panda semble sortir d’une autre époque, les 90’s. Check tape fort avec sa grosse basse redondante qui emmène tout le morceau avec elle tandis que Remove The Reject balance des lignes mélodiques qui ne sont pas sans me rappeler les Thugs.

Le trio s’offre même le luxe d’une pause instrumentale avec Jellyfish, moment aérien et suspendu, calme avant la tempête qu’est Curse et son énergie bien mise en avant par cette basse diabolique et inquiétante, le morceau a un côté Unsane voire Human Impact très intéressant.

 

Grosse sensation que ce nouvel EP de Turbo Panda, leur 4ème, que je découvre tout juste. Un son noise tout droit sorti des années 90 qui sent bon la scène hardcore de Washington. Plus qu’un groupe à suivre Turbo Panda est un groupe à ne surtout pas lâcher !

 

J. NeWSovski

 

https://turbopanda.bandcamp.com/album/julia

https://www.facebook.com/p/Turbo-panda-100063538833884/

 


samedi 6 juillet 2024

FALL FOR RISING – Are you still living [EP]

 


FALL FOR RISING – Are you still living [EP]

 Autoproduction


Trois années séparent ce nouvel EP du précédent mais les cinq gars de Fall For Rising ne se sont pas reposés pour autant sur leurs lauriers, leur hardcore est toujours aussi puissant et incisif, les Haut-Savoyards sont aussi très forts sur les changements de rythmes et peuvent se révéler très rapides comme sur Are you still living tout en s’essayant aux notes plus mélodiques comme sur Double Standards qui alterne les riffs bien lourds et les parties chantées. Vincent d’Alea Jacta Est vient poser sa voix sur Find Your Own Way, mon titre préféré, qui regroupe tout ce que j’aime dans le hardcore avec notamment des moshparts à décorner les bœufs. Les deux chants, pourtant assez proches, se complètent à merveille comme si Jamey Jasta venait poser un feat sur un morceau de Kickback.

No way back est le morceau qui a été posé en vidéo, il se révèle lui aussi d’une grande efficacité. Quant à It Takes More To Stop us il se révèle plus sombre et angoissant avec notamment une lourdeur un peu malsaine sur le début et sur l’arrivée du chant guttural lors du final.

A noter que la pochette sort du registre habituel dans ce style (si l’on excepte Fire At Will) avec un joli dessin futuriste. Le son, quant à lui, est très bon, enregistré par Myroslav de jIgsaw Audio.

 

Mixant des références hardcore (HAtebreed, Kickback) et des choses plus métal, Fall For Rising signe un deuxième EP (de six titres) très intéressant qui va certainement prendre feu sur scène.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/fallforrising

https://fallforrising.bandcamp.com/album/are-you-still-living

 

mardi 2 juillet 2024

SONS OF O’FLAHERTY – Spring [EP]

 


SONS OF O’FLAHERTY – Spring  [EP]

Autoproduction

 

Peut-être que cet Ep remplacera le soleil qui nous manque tant actuellement ou le fera-t-il tout simplement venir ? (chronique écrite le 19 juin) Toujours est-il que le groupe est toujours aussi rayonnant et ce troisième EP de la série est pour l’instant mon préféré avec des titres d’une efficacité impressionnante. On passe les présentations car elles ont déjà été faites ici : https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2024/01/sons-of-oflaherty-fall-winter-ep.html. On commence par parler du meilleur morceau à mon goût : You, Me, The devil. Le refrain est juste… diabolique ! Les voix qui s’accordent parfaitement en une très belle harmonie, les relances, l’énergie… tout est parfait !

Mais Bartenders and regulars n’est pas en reste avec plus de 4 minutes de punkrock rapide, entraînant, bien accompagné par le sonneur qui relance les hostilités sur la deuxième partie rappelant les tauliers du style : Dropkick Murphys.

Home sera le morceau qui donnera son nom à l’album quand le dernier EP Summer sera sorti. Il y a des chances que ce soit aussi lui qui ouvre ce futur deuxième album et c’est un morceau énergique, de bonne facture qui met en avant le chant et la superbe voix.

 

Ce troisième volet nous laisse découvrir un album qui risque de tout emporter sur son passage. Difficile de dire si c’est le meilleur jusqu’à maintenant, mais c’est certainement mon préféré. Vivement la suite !

 

J. NeWSovski

 

 

https://sonsofoflaherty.bandcamp.com/album/spring

https://www.facebook.com/sonsofoflaherty/

 



jeudi 27 juin 2024

DIESEL BOY – Tapes / Punk Rock Minivan [EP]

 




DIESEL BOY – Tapes / Punk Rock Minivan [EP]

Sbäm Records

Mes californiens préférés sont déjà de retour avec deux titres issus de la session d’enregistrement de Gets Old.

Le premier s’appelle Tapes et c’est un hommage à nos chères vieilles cassettes et leur écoute sur walkman. J’aime cette petite phrase « A playlist is nothing like a mixtape, there is no romance in a list of files names », moment de nostalgie quand on repense aux moments où il s’agissait décrire les noms des morceaux sur le petit carton et faire une jolie écriture sur la tranche… Musicalement c’est un titre dans la veine de ceux de Gets Old : rapide, rythmé mais porté sur les mélodies avec le chant typique de Diesel Dave.

Le second morceau (Punk Rock Minivan) parle d’un voyage que Dave a fait avec ses enfants à travers les Etats-Unis en mini van pour leur montrer ses lieux mythiques du punkrock : là où était le CBGB, l’hôtel où Sid Vicious a poignardé Nancy, Dischord, Gilman Street qui a vu naître Green Day et Operation Ivy… Un morceau très sympa qui sonne très Descendents.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/dieselboyofficial/

https://www.diesel-boy.com/



vendredi 14 juin 2024

CLINIC RODEO – Red Sky [EP]

 


CLINIC RODEO – Red Sky [EP]

Autoproduction

Le duo parisien le plus emballant de l’année dernière est déjà de retour pour un petit EP acoustique de 6 titres. L’album précédent, Les Nuits, est clairement l’un des albums de 2023 que j’ai le plus apprécié et que je continue, et continuerai, d’écouter régulièrement. Sur leurs réseaux on pouvait voir le duo jouer leurs morceaux à la maison en session acoustique, peut-être que l’idée est venue de là mais c’est une super initiative que d’avoir repris 5 morceaux dans ce style.

 

Tout commence avec mon titre préféré de Clinic Rodeo : Holy Nights. Il est joué avec une mandoloncelle, une mandoline basse. L’effet est superbe et je trouve que ce morceau prend une belle ampleur. Même effet sur Soul Of Sand, le deuxième titre qu’on avait découvert lors des sessions l’an passé, il apporte une certaine gravité et de l’intensité à cet EP.

Vulture mine se veut plus joyeux notamment en raison de sa rythmique plus chaloupée, Possession et The Card House étaient présents sur l’album Hunters sorti en 2019, deux morceaux très joliment interprétés avec la superbe voix d’Adrien. Les deux voix se marient à la perfection sur The Card House créant des harmonies magiques. Shade Of The Rocks est le seul morceau inédit et il amène avec lui douceur et mélancolie. Un morceau très poétique.

 

Un EP surprise qui arrive rapidement après un excellent album. Clinic Rodeo nous gâte et on ne va pas s’en plaindre ! Cet EP permet d’aborder différemment le groupe et d’accentuer davantage le côté folk sombre. Personnellement je suis fan !

 

J. NeWSovski

https://clinicrodeo.bandcamp.com/album/red-sky

https://clinicrodeo.blogspot.com/

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mercredi 24 avril 2024

COOL LAGOON – So Boom [EP]

 


COOL LAGOON – So Boom [EP]

Autoproduction


6 nouveaux titres pour le projet parallèle de Mathieu de Bikinis & Icecream. Comme à son habitude il fait tout sur le projet : guitare, basse, batterie, chant et même le mixage et l’artwork.

Après un précédent EP (No Love left), plutôt sombre dans sa thématique générale, celui-ci se révèle bien plus enjoué et est lié à son histoire personnelle.

Le style est un peu différent des précédents titres, moins aérien, peut-être un peu plus pop et révèle quelques passages bien sympas comme l’intro de Baby Baby Baby, qui se révèle être mon morceau préféré avec le chant qui s’inspire par moment de celui de Tim Armstrong sur les fins de phrases... Le côté mélodique ressort de façon probante sur des titres comme So Boom ou Seize The Day, un morceau solaire où Mathieu est accompagné de Sophie sa compagne. Mais il ressort aussi un versant plus direct et rythmé comme sur Good Mood First, qui amène de l’énergie à l’EP.

Quelques défauts tout de même notamment la justesse du chant qui me perturbe toujours un peu comme sur les productions précédentes mais globalement Cool Lagoon poursuit sa route avec une bonne humeur communicative et un talent grandissant. Il montre une nouvelle fois qu’un projet solo totalement DIY peut-être crédible et devrait donner des idées.

 

J. NeWSovski

https://coollagoon.bandcamp.com/album/so-boom

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mardi 9 avril 2024

LIKE WIRES – Cold Matter [EP]

 


LIKE WIRES – Cold Matter [EP]

Les disques Bleus enregistrements

On avait chroniqué le premier EP de Like Wires lors de sa sortie en 2015, un 6 titres prometteur que l’on retrouvait même en fin d’année sur le podium des meilleurs EPs. Malheureusement quelques temps après le groupe s’est arrêté, on a pu retrouver les gars dans Young Harts et Sting Collins notamment. Puis durant le confinement Bounce (guitariste) a eu l’envie de remonter le groupe, Antoine (aussi dans Brique) alors bassiste est passé au chant, Jean (Black Ink Stain) l’a remplacé et Yohan (Young Harts) est arrivé à la batterie et voici que débarque ce deuxième EP enregistré par Etienne Marchal.

 

On retrouve dans Cold Matter cette grosse sensation de puissance, et dès Dark Vines, le morceau d’ouverture, les clermontois arrivent à merveille à mixer punkrock et post-hardcore (avec pour friandise ce petit passage de lecture de poème par Charles Bukowski) rappelant par certains aspects Fragile. Cette sensation, ce rapprochement, se ressent aussi sur Olympe, avec le chant torturé qui s’éloigne du micro, un passage fort en intensité avant le retour de la puissance derrière et notamment une batterie qui claque à merveille derrière. Future Past se veut plus classique sur la forme, punk hardcore rapide et puissant tandis que Vice prend le temps de se faire désirer avec sa longue phase d’introduction et joue sur l’émotion, j’apprécie bien le chant bien gras. Le cinquième et dernier titre, Shards reste dans la continuité alternant phases énergiques et passages post hardcore plus lent. Le morceau est lourd et intense et termine cet EP de 5 titres de bien belle manière.

 

Grosse sensation que ce nouvel EP, 9 années après le premier. Like Wires a mué, sa musique a évolué tout en conservant cette qualité que l’on avait tant appréciée.

 

J. NeWSovski

 

https://likewires.bandcamp.com/album/cold-matter

https://linktr.ee/likewires