Voici AM de The Carolyn, groupe d'Atlanta, dont le morceau fait référence à la série Twin Peaks : The Return
dimanche 30 juin 2019
samedi 29 juin 2019
jeudi 27 juin 2019
SIZ - Liquid
SIZ - Liquid
Flippin Freaks
8,5 sur 10
La musique
est parfois une histoire de famille. Il y a peu nous évoquions les prolifiques TH
DA FREAK, le projet de Thoineau Palis. Son frère Sylvain,
par ailleurs bassiste de TH DA FREAK, est également à l'honneur avec son
groupe SIZ qui secoue à son tour la scène bordelaise.
Déjà auteur d'une
flopée d'EP, SIZ sort un premier long format "Liquid".
Un premier album dense et énergique qui bénéficie à la production des services d'Arthur
de JC Satan. La patte du dernier se fait d'ailleurs sensiblement
entendre sur un titre comme "Come back into
the sea" (le chant doublé et le final bruitiste rappellent
les illustres bordelais). Les influences de SIZ sont assez larges et prennent
globalement naissance dans les années 90, du grunge ("Terminus")
à l'indie rock. Plus récente, la vague garage californienne a probablement
laissé des traces sur les jeunes Français. Sur "Cascada",
le morceau d'ouverture, et "Poisonous"
on ne peut s'empêcher de penser à TY SEGALL et à MEATBODIES.
Electrique et puissant, la musique de SIZ fait également la part à la
mélodie et aux refrains catchy ("Fantasize"
ou encore le délicat "The tide rises").
SIZ a le bon goût de se permettre quelques embardées, changements de
tempo ou parenthèses psychédéliques sur ces huit titres dont la durée ne passe
jamais sous la barre des quatre minutes. "Under
my skin" demeure l'un des moments forts du disque : ligne
de basse heavy, guitares inspirées et chant accrocheur. "Eyes Contact"
fait la part belle aux variations et changements de rythme : de la basse post-punk
introductive aux refrains grungy.
Malgré un
nombre incalculable d'influences, "Liquid" fait preuve d'une
incroyable cohérence. Fort d'une énergie communicative, ce premier album est à
écouter d'urgence sur la route des vacances.
Mr Caribou
Morceau préféré : Under My Skin
mercredi 26 juin 2019
mardi 25 juin 2019
dimanche 23 juin 2019
REDRUM FC – Like Butthole Surfers said (EP)
REDRUM FC – Like Butthole
Surfers said (EP)
Autoproduction
4/5
Superbe
pochette et titre sympa pour ce premier EP de Redrum FC, un trio du sud
de la France qui joue un grunge / punk bien lourd. 4 titres seulement mais qui
s’étalent sur plus de 15 minutes et qui laissent entrevoir un univers intéressant.
J’aime bien
la grosse basse râpeuse sur Hurricane,
et cette énergie lourde à la Unsane sur No
War. Le côté grunge ressort sur Finger in
the front qui me fait penser à du Alice In Chains et
quant à Ninja Ghost est certainement
le titre le plus punk, il est rapide mais mélodique.
Groupe aussi
intéressant que mystérieux Redrum FC mérite qu’on se penche dessus et qu’on
suive attentivement ses prochaines productions.
J. NeWSovski
samedi 22 juin 2019
Clip - HYPERACTIVE!
Voici Falling Getting Up des marseillais d'Hyperactive ! dont le dernier Ep est sorti sur Pencil Records.
vendredi 21 juin 2019
mercredi 19 juin 2019
EARTHSTATE – S/t
EARTHSTATE – S/t
Autoproduction
Les groupes
s’en plaignent souvent mais on aime bien les classer dans des tiroirs
avec des petites étiquettes par styles. Dans cette démarche Earthstate
me pose problème, je suis bien embêté pour lui coller une étiquette. Il y a
un côté très pop, un peu punk parfois voire même aussi du Nu Metal, c’est, dans
l’ensemble, porté sur des mélodies aériennes mais avec une seconde voix qui amène une
touche brutale bienvenue.
Clairement
je ne suis pas fan de l’ensemble de l’album, certains passages sont trop
mélodiques pour moi mais il y a des moments tellement accrocheurs notamment
justement quand la seconde voix intervient, cela me rappelle l’époque Manipulé
de Tagada Jones quand
Gus intervenait en second chanteur, la complémentarité était super
intéressante et il y a chez Earthstate cette même complémentarité entre
les deux chants. J’aime les cassures de styles et la variété que propose le
groupe quelque part entre Angels and Airwaves et Taking Back Sunday.
Alors oui Earthstate
navigue entre de nombreuses eaux mais gardant en vue le fait de mélanger
mélodies et énergie, ça marche bien comme sur Fallen
Peace ou sur No
Turning Back,
titre sorti il y a quelques semaines en clip. Mais le point le plus important
au final de cet album est que, un peu à la manière de FOU DE JOIE,
chroniqué il y a quelques temps, cet album raconte une histoire, celle d’un
personnage qui décide de quitter sa routine quotidienne pour se construire une
vie meilleure dans un endroit qu’il ne connait pas. Chaque morceau raconte donc
une étape de son voyage depuis son départ (The Decision)
jusqu’à son arrivée (Earthstate).
On sent les choses s’accélérer sur la fin entre le très bon Castle in
the air et After
All.
Avec cette
lecture de l’album on peut découvrir à travers les morceaux différentes
émotions, de la joie, de la peur, du doute… C’est donc en essayant de « lire »
cette histoire que cet album prend son sens.
Ce premier album du groupe Lyonnais ravira les fans de
musique mélodique et aérienne. C’est bien fait, maîtrisé, moderne et j’apprécie
beaucoup ce concept d’histoire
J. NeWSovski
Morceau préféré : Castle in the
air
mardi 18 juin 2019
lundi 17 juin 2019
Wank For Peace - Twelve Cheese Sticks - Paris - 09/06/2019
Voici Twelve Cheese Sticks en live au this My Fest par Wank For Peace
samedi 15 juin 2019
BAD RELIGION - Age of unreason
BAD RELIGION - Age
of unreason
Epitaph
8.5/10
Si l’on
devait réduire le punkrock a une poignée de groupes pour sûr que Bad
Religion en ferait partie de par sa longévité, son vécu et son aura. Rares
sont les groupes de ce calibre. Formé au début des années 80, 17 albums au
compteur et malgré leurs 50 ans passés le groupe continue à tourner à travers
le monde.
Alors que
dire de Age of unreason ? Depuis quelques années les
albums des californiens se suivent et se ressemblent. Ceux de leur retour sur Epitaph
sortent du lot notamment le trio The process of belief, New
Maps Of Hell, The
Empire Strike First,
les suivants montraient un côté plus fade et monocorde.
Ce nouvel
album arrive 6 ans après True North et c’est aussi le
premier depuis l’arrivée de Trump à la tête du gouvernement américain
et, quand on connait les penchants politiques du groupe, il ne peut être
qu’incisif. Et je le trouve très bon dans le sens où dès le début on sent une
belle énergie, Chaos from
Within est rapide, rythmé et renoue avec
les grands morceaux marquants, c’est aussi le cas de Faces
of grief,
moins bon certes, mais agressif un peu comme le groupe savait le faire à ses
débuts.
Age of Unreason recèle de véritables pépites Do The Paranoid Style ou End Of
History par exemples dans le style
caractéristique des californiens. Candidate
part comme une chanson solo de Greg Graffin, avec une intro folk qui s’envole
ensuite sur une rythmique assez lente mais prenante.
Et puis Bad
Religion innove aussi avec Big Black Dog
au rythme saccadé mais tellement mieux fait que leurs premières tentatives sur No
Substance, innovations aussi sur les effets fuzz sur Downfall qui donnent un côté surf
californien au groupe.
Je regrette cependant
de ne pas avoir une assez bonne maîtrise de l’anglais pour appréhender toutes
les subtilités des textes proposés.
Ce 17ème
album est au final une belle surprise de la part de Bad Religion. Un album
plaisant, vif avec des titres accrocheurs. Malgré l’âge, force est de constater
que le groupe a toujours l’énergie et l’inspiration pour sortir de très bons
albums.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Do The Paranoïd
Style
jeudi 13 juin 2019
Clip - Washington Dead Cats
On en parlait il y a peu, voici Give Me The Fire par les Washington Dead Cats.
mercredi 12 juin 2019
lundi 10 juin 2019
WASHINGTON DEAD CATS – Attack of the giant purple lobsters
WASHINGTON DEAD CATS – Attack of the giant purple lobsters
Deluxe Music
8.5/10
Plus de 35
années d’existence pour les Washington Dead Cats, peut être l’un des
plus vieux groupes encore en activité en France dans la sphère punkrock.
Le groupe a
toujours su mélanger les styles allant du steady au swing en passant par le
punkrock ou, bien entendu, le psycho. Et ce douzième album (si je n’en ai
pas raté) fait la part belle aux films de série B et série Z chers à
Matt Firehair, chanteur et fondateur du groupe, la pochette annonce la
couleur avec ces homards géants sortis des vapeurs de Fukushima.
Sur Attack
Of… on profite d’une ambiance Grand Ouest à la Slim Wild Boar
sur Satan’s grave
à du punkrock plus classique aux tendances pop sur I can’t
stop loving you et du surf/psycho sur Surfing
Over Tsunamis. Je pense aussi aux Flogging Molly et leurs
racines irlandaises sur I’m on the road
to heaven.
Il y a un côté
festif bien amené par la contrebasse et les cuivres notamment sur le très bon Give Me The Fire, très groovy. On passe
aussi au swing, façon crooner, sur Black Cat Bone
qui rappelle à tous que Matt est un sacré chanteur. Le groupe foisonne d’idées
et l’ensemble de cet album amène une fraîcheur assez rare et s’écrit déjà comme
une bande-son estivale. Le tout avec 15 titres pour plus de 46 minutes tout de
même !
A noter ce
livret bien fun qui ne se prend pas au sérieux et ça fait plaisir surtout de la
part d’un groupe qui roule sa bosse depuis si longtemps. Et puis il faut aussi
parler du son qui est calibré à la perfection.
Il est
encore temps de découvrir les Washington Dead Cats et cet album est une parfaite
ouverture vers ce groupe, pas loin d’être culte. Il est d’une richesse et d’une
variété incroyables.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Give Me The
Fire
dimanche 9 juin 2019
Clip - Bowling For Soup
Bowling For Soup vient de mettre en ligne une reprise de Suicide Machines : Sometimes I Don't Mind
vendredi 7 juin 2019
mercredi 5 juin 2019
FIRE AT WILL – Today is Mine (Réédition)
FIRE AT WILL – Today
is Mine (Réédition)
Eternalis records
Il y a une
quinzaine d’années, un souffle de hardcore est venu balayer la France, porté
par de nombreux groupes venant de Marseille en passant par Toulouse, Nantes ou
Rennes. Plusieurs mouvements mais l’envie commune de former une unité. De cet
engouement de multiples groupes ont émergé, d’autres y ont trouvé leurs influences.
Les concerts se sont aussi multipliés ainsi que les albums de qualité. Ainsi on
a eu le droit à pléthore de bons groupes allant de Right For Life à Revive
en passant par 8 Control, Fat Society, Actions Fall Short, Disturb, Doggystyle mais aussi de labels : Eternalis, Free Edge, Disagree Records…
Et en cette
belle année 2019, Eternalis fait son
grand retour, et en feuilletant son catalogue on se rappelle, avec nostalgie, d’excellents
moments : FTX, Baxter, Sling 69, Get
Lost, Stubborn, Primal Age…
Pour fêter
l’évènement, Eternalis ressort pour
l’occasion le premier album de Fire At
Will dont Quentin, qui tient le
label, est aussi le chanteur. Cette nouvelle version en vinyle est remasterisée
et la pochette a aussi été rafraîchie. En tant que fan de super-héros j’ai
toujours beaucoup apprécié l’artwork de Today
Is Mine et je dois avouer que cette version 2019 est vraiment superbe,
les traits sont plus fins notamment sur le personnage, ce qui change son
expression et le rend plus sympa.
Musicalement
on ne refera pas une nouvelle chronique mais je tenais juste à dire que cet
album a bien vieilli car entre Less
Talk More
Rock, très incisif que j’avais d’ailleurs
placé à l’époque sur la 3ème compile du fanzine (Catch Me If You Can), qui fait
directement référence à Propagandhi ou
Crossed Words
oldschool à la Gorilla Biscuits force est de constater que ce
premier opus de Fire At Will est
toujours efficace 12 plus tard. J’adore l’énergie dégagée notamment sur The Sound Of Your Silence. Et puis le
groupe se démarquait aussi en proposant des morceaux de plus 5 minutes (Thick Models). A noter la présence de Well Done la reprise de 88 Fingers Louie, dont le groupe est
super fan, présente sur le tribute au groupe.
Belle idée que de remasteriser ce
premier album de Fire At Will surtout le presser en vinyle rouge, cette sortie coïncide aussi avec le retour d’Eternalis
Records qui annonce de bonnes nouvelles pour la suite.
J. NeWSovski
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