mardi 31 décembre 2013
les top 5 de 2013
Allez en cette fin d'année et si on jouait aux jeux des top 5 ? Exercice difficile mais basé sur le plaisir que je prends à réécouter les albums sortis cette année.
samedi 28 décembre 2013
Memories Of A Dead Man
Les Memories Of A Dead Man offrent, en cette fin d'année, leur dernier album V.I.T.R.I.O.L.
Le téléchargement libre est donc dispo à cette adresse :
pour ceux qui sont désireux d avoir l édition physique en cd, il est à 10 € (PC) en envoyant un petit mail à moadmofficial@gmail.com qui vous l'enverra avec une compilation et un titre inédit en bonus.
vendredi 27 décembre 2013
Benghazi Truckers – vendetta
Benghazi Truckers – vendetta
autoprod
Ça c’est un nom qui annonce bien les choses, de la bonne
musique de routier… ! L'artwork n'en n'est pas moins explicite non plus...
Et en effet Benghazi Truckers envoie du (poids) lourd très rapidement avec unplug the martyrs et still
breaking bones. Du hardcore métal qui n’est pas sans me rappeler
Kickback et Arkangel. Mais Benghazi Truckers
ne se limite pas à ce seul style en ralentissant parfois le rythme comme sur Kiss my ass, un morceau plus lent, plus
atmosphérique qui part en gros punk sur sa fin, c’est d’ailleurs pour moi LE
morceau phare de cet EP parce qu’il représente vraiment toutes les facettes du
groupe.
J’aime bien aussi le son lourd et la qualité un peu
crade.
Cet EP, qui fait suite à une première démo en 2012, est
relativement court mais permet de se donner une bonne idée de l’identité du
groupe qu’il va être intéressant de voir sur scène et découvrir sur un premier
album.
Mon titre préféré: kiss my ass
mardi 24 décembre 2013
Lunch – 19 heures au Québec
Lunch – 19 heures au Québec
Panda Records / Barbier Records
Je
ne connaissais pas Lunch avant ce
45t et après m’être renseigné un peu sur le trio d’Aix en Provence j’ai
découvert que le groupe mettait un point d’honneur à bien soigner ses pochettes
que ce soit pour les deux précédents EP ou pour leur album De La Colère sorti l’an passé.
19 heures au Québec, d’un point
de vue extérieur, est un titre qui peut faire peur, du style : merde ils
vont raconter leur dernière tournée… Et puis non, il y a juste un titre dessus,
sur leur galère et ça le fait bien en plus.
Lunch, nom anglais, chante en français.
Peu de groupes ont cette particularité et l’inverse aussi d’ailleurs. Brouiller
les pistes ou esprit de contradiction ?
Appuie là où ça fait mal commence le 45t
avec en prime le featuring d’Alex, le chanteur des Justin(e). Ça joue vite, très vite. Le chant passe bien, ce qui est
relativement important et le refrain est vraiment plaisant et entêtant. Je suis
un petit peu moins fan de Dominique
même si le jeu de basse est bien senti. Le titre qui donne son nom au 45t est
bien rythmé et me rappelle Charly Fiasco
si ce n’est que je préfère tout de même ici le chant de Will. Tes Blessures Tes Cicatrices est aussi
un bon titre, très efficace qui laisse entrevoir des influences américaines.
Et
comme Lunch est sympa on peut chopper leurs précédentes productions à prix
libre sur leur bandcamp.
Meredith – the shape of things to come
Meredith – the shape of things
to come
Second
EP avec un titre rappelant bien évidemment l’album cultissime de Refused mais qui laisse entrevoir aussi
l’avenir du groupe. Meredith commence par le morceau qui donne son nom à l’EP,
un titre intéressant notamment sur le refrain saccadé et sa voix qui devient
éraillée qui me touchent pleinement. Il faut rappeler au passage que Meredith
est un duo guitare-batterie et que son son se veut plus simple qu’un groupe à
deux guitares et une basse. Toujours est-il qu’il offre une noise prenante avec des montés
enivrantes (Lou). J’aime beaucoup la
voix qui devient fragile dès qu’elle monte. Meredith
devrait faire son effet en concert par son énergie et quant à Sober il travaille sur les mélodies durant
plus de 6 minutes et montre la capacités du duo a écrire de belles compos.
C’est donc un second EP réussi qui, je l’espère,
va permettre au groupe de tourner et surtout de pouvoir lui permettre de sortir
un véritable album pour pouvoir les entendre pleinement sur la durée.
Gravity Slaves - Farewell
Gravity Slaves - Farewell
PP&M
8.5/10
Après
15 années d’activité Gravity Slaves tire sa révérence avec cet EP intitulé
Farewell.
Je
me rappelle de la tout première compile en cassette des Rêveries sur laquelle apparaissaient les Orléanais avec le titre Blowjob, de leur premier split avec les Dacÿco de Bressuire puis leur évolution
vers un punkrock plus noise. C’est un groupe que j’ai toujours apprécié et pour
lequel j’ai beaucoup d’affection même si au final je ne les ai vus que peu de
fois sur scène.
La
pochette de Farewell représente un boulet de prisonnier ouvert. Un
signe… Le moyen de dire que le groupe
était devenu un fardeau, une prison, un boulet que l’on se traîne ? Le
titre lui joue aussi carte sur table : Adieu en français.
Toujours
est-il que les 6 titres qui composent cet EP sont tous excellents et sonnent
bien rock comme Old school, parfait tant
dans l’énergie que dans les mélodies. Playboy
envoie aussi de la rythmique soutenue et des riffs accrocheurs à la Flying Donuts avec un bel univers
derrière.
Pour une dernière production c’est une
belle réussite et peut être même ce que le groupe a enregistré de meilleur. On
les regrette déjà.
Dispo sur leur bandcamp à prix libre
Mon titre préféré: old school
lundi 23 décembre 2013
Sparkrow – back in town
Sparkrow
– back in town
Backwash
/ A l’ombre de cette vie
7.5/10
Haut lieu du foot collectif
intelligent et de la bombarde, Lorient est bien moins réputé pour son vivier
musical rock’n’roll. Sparkrow
débarque donc de la cité du Morbihan avec un 6 titres et j’ai l’étrange
impression que c’est peut être le seul groupe de la ville des merlus que je
connaisse.
Back In Town est donc un joli petit EP qui nous permet de
prendre une petite dose de streetpunk mixé avec un chant hxc oldschool. Party Time, le premier morceau, nous offre
une petite intro intéressante avant une mise en jambe emmenée par un chant qui
me rappelle, sur les premières minutes, celui de Duane Peters de Us Bombs. Truth
In My Head révèle une autre identité avec un chant plus old
school, sorte de mélange d’influences entre Roger Miret d’Agnostic Front et Ray Cappo de Better Than A thousand, derrière ça joue bien et c’est
fédérateur. Pour les vieux qui suivent
les Rêveries, Sparkrow ressemble par
moments aux feux Rablastones en plus posé. Paranoia
et still want more se veulent être des titres
plus classiques dans un registre mélodique qui rappelle les anciennes
références punkrock avec une rythmique au tempo modéré. 6 titres qui, au final,
passent relativement vite avec un bon
morceau pour conclure : Another Positive
HxC song. Un texte certes classique pour un morceau de ce style
mais il reprend les grandes lignes de ce que l’on aime au final chez ce groupe :
des mélodies fédératrices et une modulation dans les chants qui évitent aux
titres d’être trop linéaires. Et puis la touche humoristique en toute fin est
sympa et me rappelle le run the 8°6 et
vomi ton kiri de Seven
Hate
Un 6titres efficace pour Sparkrow qui signe ici son 2ème EP
si je suis bien informé. Il va permettre au groupe d’accroître, j’espère, sa
notoriété et pouvoir tourner aux quatre coins de la France.
mercredi 18 décembre 2013
Hateful Monday – it must be somewhere
Hateful
Monday – it must be somewhere
Kicking records
7.5/10
Je me rappelle cette phrase que m’a
un jour dit Ed des Uncommonmenfrommars : « Bracket est certainement
le groupe de punkrock le plus sous-estimé ».
Cette phrase me revient aujourd’hui
en écoutant le nouvel opus d’Hateful
Monday. Les suisses sont dans la place depuis 1998 et je dois avouer, avec
un peu de honte, que je ne me suis jamais vraiment penché trop en profondeur
sur leurs albums et pourtant, un peu dans l’ombre des cadors, sans faire de
vagues, ils obtiennent un beau succès d’estime et désormais une belle renommée.
It Must Be Somewhere
est le 4ème album (avec 3 autres EP) et, en rejetant un coup d’œil aux précédents,
sa pochette est dans la continuité des autres, très jolie et travaillée, elle rappelle
un peu Jane Doe de Converge.
Les Helvètes maîtrisent leur sujet
et leur punkrock est rapide et mélodique
à souhait, d’ailleurs les 13 morceaux sont envoyés en moins de 28 minutes… Je
pense à pas mal de groupes en les écoutant : Bad Religion, la référence (damages done), Bodyjar (the social ladder), Pennywise (vooras soda) et des choses plus rock’n’roll
aussi (superficialistic) à la the
Hives très intéressantes. Cet album me plait bien car sans être exceptionnel il
s’écoute agréablement et donne surtout envie de retourner vers les précédents.
Et aujourd’hui je me dis qu’à l’écoute
de It
must be somewhere, Hateful
Monday, à défaut d’être le groupe le plus sous-estimé est certainement le
plus méconnu des pointures actuelles.
Mon titre préféré: Damages done
Topsy Turvy’s / Johk – split
Topsy Turvy’s / Johk – split
Barbier Rds, Deux Pieds Deux Dents,
Never Trust An Asshole, No routine Records, Panda Rds, SmallTones Rds, Songs Of A Bitch Records
8.5/10
Derrière une pochette dessinée qui
sent bon la franche camaraderie, se cache un split regroupant les Topsy Turvy’s de Poitiers et Johk des Poitevins aussi. Je
connaissais les premiers suite à leur ep sorti l’an passé (chronique),
dans un registre pop punk parfois trop gentil. Quant aux seconds je n’en ai jamais
entendu parler, la découverte sera donc plus grande.
J’ai commencé ce split comme je
commence à lire une revue : à l’envers. En commençant donc par les Topsy, je raccourci leur nom, vous
m’excuserez cette familiarité, mais je dois reconnaître que je suis très
surpris par les morceaux que j’entends. Plus agressif, plus pêchu tout en
gardant un coté mélodique plutôt sympa, tonight
est un bon exemple des morceaux du groupe avec toujours un mélange de deux
chants et des petites mélodies bien pensées. No
More Guilty est aussi un très bon titre, meilleur même. La
batterie cartonne comme jamais.
Johk est un groupe punkrock aussi mais plus rude et avec un chant
français. Plutôt intéressant comme sur les tics et l’incohérence
qui montre que l’on peut faire du très bon punkrock rapide et efficace et
balancer des textes en français qui collent. Johk me rappelle dans un registre très proche les Baxter de Poitiers (aussi) pour ce coté
rapide et rentre dedans avec des riffs simples et entêtants.
Mais voilà, après quelques petites
recherches, j’ai découvert qu’en fait ce split a permis aussi aux groupes de se
mélanger comme dans en retard sur mon temps qui
voit les deux chanteurs de Topsy et
chanteuses pousser la chansonnette en français ainsi que de voir le batteur de Johk taper sur ses fûts sur les 2/3 des
morceaux des Topsy. Ce mélange a du
bon parce que les deux groupes se sont stimulés et ça les a poussés vers le
haut en rendant notamment les Topsy un
peu plus efficaces. Et puis on sent la bonne ambiance et l’amitié entre les
deux groupes.
Un bon split sympa qui mérite vraiment d’être écouté.
mercredi 11 décembre 2013
Castles – truth or fiction ?
Castles – truth or fiction ?
Palm reader – black basset records
9/10
Castles est un groupe
Belgo-Britannique qui sent très bon les vapeurs d’outre atlantique. Le son,
autant le dire rapidement, est extrêmement bon avec une très grosse puissance
et un son de batterie parfait. C’est Kurt Ballou, le chanteur de Converge, qui l’a enregistré dans le Massachusset, un mec
qui s’y connaît en gros son…
Je découvre donc ce groupe avec « Fiction
or truth ? » qui est le deuxième album du groupe après « you,
the organ grinder » sorti en 2012.
La pochette fait preuve d’originalité
quelque part entre Justin(e) et Sports avec une mise en scène qui sont
bon les copains, les tacles et la mauvaise bière. Elle cache aussi très bien ce
qu’elle contient.
Parce que Castles joue fort et bien
et pas vraiment une musique aussi accessible qu’une partie de foot de district.
Car s’il fallait classer Castles,
je sais que c’est pas beau mais j’oserais dire qu’il se situe pas très loin
d’un Fugazi et d’un Hot Water Music le tout dopé aux
hormones de taureau. Le groupe manie parfaitement passages violents et passages
mélos tout en gardant un coté noisy. D'ailleurs cette facilité à alterner dans
les deux registres est déconcertante car il maîtrise parfaitement ces
registres.
Plutôt que de parler d’influences
je ressens ce coté noise à la Fugazi
très présent (Palm Reader ou untame) avec un chant plus lourd et une section
rythmique impressionnante. Et puis parfois le groupe me fait aussi penser aux
catalans d’Aina par la capacité à
créer de belles mélodies finalement pas si simples (we are
fascinated - boneshaker).
C’est donc une très bonne surprise
qui devrait ravir tous les fans de noise et qui ont eu aussi un petit coup de cœur
à l’époque pour les groupes émo un peu burnés. Au passage, il est encore dispo
à prix libre sur leur bandcamp… ce qui n'empêchera pas de préférer la superbe version vinyle.
dimanche 8 décembre 2013
This Life – lies about the truth
This
Life – lies about the truth
Delete your favorite records
7.5/10
Toulouse est une ville qui aime le
hardcore et qui enfante bon nombre de groupes dans le style. Pour n’en citer
que quelques uns je parlerai de Fat
Society, désormais vieux groupe plus ou moins actif mais dont la puissance
est d’une efficacité redoutable, Fire at
Will dans un style plus hardcore moderne
ou encore Alea Jacta Est, le
renouveau du hardcore français.
This Life vient donc de Toulouse et sort avec lies about the truth
son premier LP. Le groupe fait preuve d’énormément de maîtrise en jouant un
hardcore rapide et technique qui me fait énormément penser aux regrettés FTX. Le groupe sait alterner énergie,
mélodies, breaks avec facilié. Je n’ai pas leur pédigrée sous les yeux mais je
pense que les gars ont du traîner dans d’autres groupes auparavant. Le quintet
commence d’ailleurs déjà à se tailler une réputation en se produisant en première partie de groupes
internationaux : Hatebreed ou Comeback Kid à l’Xtrem Fest cet été ou
Agnostic Front ce mois-ci.
L’artwork est superbe et raffiné,
il emmène toute une réflexion sur sa symbolique.
This Life est un groupe plein d’avenir qui fait preuve d’une belle
maîtrise de son style. Il ne lui reste plus qu’à se détacher de toutes ses
références pour trouver son originalité.
samedi 7 décembre 2013
Vincent d'Alea Jacta Est a t'il bon goût ?
Ce mois-ci l’invité de la rubrique a-t-il Bon Goût ? est le
chanteur d’Alea Jacta Est, le groupe de hardcore pur jus sans sucre ajouté de Toulouse qui s’apprête dans quelques semaines à sortir un nouvel et deuxième album,
qui je pense fera, à l’image du précédent « gloria victis » l'effet d'une bombe.
Vincent termine donc l’année avec beaucoup d’humour.
Ton groupe culte ?
Pas évident d'y répondre j’écoute pas mal de groupes. Disons que
pour rester dans ceux qui ont influencé mon groupe je pense à Death before
dinausore, mais mes groupes cultes seront plutôt tous ces
vieux groupes de hardos à cheveux longs qui jouent dans des stades comme
Metabourka.
Death Before Dishonnor |
mercredi 4 décembre 2013
Guerilla Poubelle – Amor Fati
Guerilla Poubelle – Amor Fati
Guerilla Asso
9.5/10
Je suis heureux de la sortie de ce
nouvel album de Guerilla Poubelle,
j’avais peur que Maladroit ne prenne
trop de temps et de place. Ce dernier
doit être un bon défouloir dans un registre plus léger, très punk mélo et qui
d’ailleurs, fait partie de ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle. Mais
c’est justement parce que c’est un défouloir et que ces dernières années il a
pris une autre dimension en multipliant les productions, parce qu’aussi on sent
une grande complicité entre ses membres que ça m’emmenait à penser que
Maladroit risquait fort de devenir plus qu’un side project au point de mettre
un peu de coté Guerilla Poubelle.
Le retour de Guerilla, qui au passage fête ses dix ans, c’est un retour
vers des textes bien foutus, engagés et un punkrock plus rude, plus brut et d’une
efficacité incontestable.
Ce qu’il y a de bien c’est qu’on
retrouve ses repères avec Guerilla : les ohohoh derrières, des morceaux un
peu plus lents, un style d’écriture reconnaissable. On est en territoire connu
(les rats quittent le navire ; martin luther (burger)
king…).
Les très bons morceaux se succèdent
et Amor Fati
au fur et à mesure des écoutes se révèle être un excellent album. J’apprécie
particulièrement Seuls au pluriel et sa
phrase d’intro balancée avec véhémence « le disquaire de mon enfance est devenu un shop de hipster »,
la rythmique permet de mettre en avant le texte et le phrasé si caractéristique
de Till, c’est d’ailleurs dans ce style de morceau mid tempo que le groupe
excelle je trouve.
J’ai du m’y reprendre à plusieurs
fois sur le retour à la terre, que
j’avais pris pour un morceau de Justin(e), au niveau des textes c’est assez
surprenant et musicalement aussi d’ailleurs, un très bon morceau.
On retrouve deux titres présents
sur le EP C’est pas
comme si c’était la fin du monde, Karl
Marx et l’histoire est toujours aussi efficace et je reste toujours sur ma faim avec Novembre mais bon ça on en avait déjà
parlé.
Pire Père est morceau sur
une base rythmique un peu spéciale qui me gonfle sur l’intro mais que je trouve très
plaisant sur son refrain avec cette guitare qui vient endurcir le tout et,
après plusieurs écoutes, finalement je le trouve bien ce morceau… J’accroche
bien moins sur Présent Composé, titre à base reggae, qui révèle un texte intéressant mais les riffs
c’est pas mon truc…J’ai l’impression d’être revenu 15 ans en arrière à l’époque où tout le monde venait poser du reggae sur son album
Prévert,
Kosma, Paris clôt l’album et là c’est bon on rhabille les
marmots, on peut partir, la grosse claque est prise… Une chanson comme rarement
on peut en entendre dans ce style, c’est fort, très fort, c’est beau très beau.
Je me rappelle Till me citer Miossec comme featuring incongru dans A-t-il Bon Goût et honnêtement ce
titre pourrait être de lui. J’adore. On prend vraiment la dimension de
composition de Till et la progression du groupe depuis le premier album. Cette
chanson est magnifique.
Un grand album de Guerilla Poubelle qu’il faudra certainement écouter
maintes fois avant de l’apprécier justement. Mais définitivement le patron du
punkrock français tient la forme et son évolution ne laisse envisager que du
plaisir.
Mon titre préféré: Prévert, Kosma, Paris
dimanche 1 décembre 2013
interview : FOOLISH
Petit échange de messages avec Alexis de Foolish. Leur dernier album, the good old days, sorti avant cet été amorçait des petits changements dans le groupe, que ce soit au niveau du line up et du style.
The Good Old Days votre nouvel
album dénote un peu du précédent : il est très court et on ne retrouve pas de
morceau en français ni de cuivres. Il y a eu, j’ai cru comprendre, un
changement de line-up ?
Alexis : Effectivement, on a changé un
petit peu dernièrement mais ce n'est pas une coupure nette, je dirais plutôt
que c'est une évolution et notre changement de line up n'y est pas pour rien.
Nous allions de plus en plus vers un skate punk très typé 90's (fatwreck et
cie) plutôt que sur des morceaux de ska et je pense que cela se ressent sur cet
opus.
Notre album est effectivement plus
court car nous avions besoin d'un support pour montrer au public notre
évolution, notre nouveau line-up etc.. Les gens nous voient encore comme un
groupe de Ska punk parfois ( nous ne renions pas du tout le ska non plus mais
ce n'est plus la direction que le groupe a pris). Nous avons toujours 2/3
titres Ska à nos concerts mais la tendance est au punk plus rapide et mélo.
samedi 30 novembre 2013
Disagony – venom dish
Disagony – venom dish
Snowhite
8/10
Disagony nous embarque dans la Delorean de Marty Mc Fly, programmée
sur un retour direct dans les 90’s en pleine vague noise/punk couramment nommée
aussi grunge. Disagony c’est pour
moi un mélange de L7 et de Hole. La comparaison est facile car
d’une part c’est une chanteuse et de l’autre sa voix se rapproche de Courtney Love et de Donita Sparks. Au niveau du son on
reste dans le même registre avec un beau mur de guitares. « Unburied
from sand » « tender revolver »
ou « cut » pourraient
sortir de Hungry For Stink de
l’album des californiennes, avec une touche de modernité stoner en plus. « Spirit
mechanism » rappelle aux heures les plus calmes de la fin
de Hole et aux débuts de la carrière
solo de Courtney Love. Une belle ballade, mélodique où le timbre de voix fait
des merveilles. « Forever Fool » est
du même acabit, une superbe ballade qui termine l’album de belle manière et qui
montre à quel point le groupe maîtrise la mélodie. « Stop
rewind » démarre sur une intro dans la plus pure tradition
de Hole, le reste du morceau est un peu plus complexe dans un
style plus indé avec un son de gratte un peu plus crade mais force est de
constater que pour l’instant ça marche et pour quelqu’un qui n’aurait pas connu
les 90’s je pense qu’il y a moyen de prendre une petite claque.
Après il y a des choses qui, pour
moi, marchent moins bien, des morceaux qui sonnent trop pop « wild generation y » ou « insobriety » sur lesquels on
regrette que le mur de guitares se soit fissuré.
Et dans tout ça, après avoir bien
re-brassé deux des groupes grunge féminins américains les plus influents (pas
de référence aux Babes In Toyland même si on pourrait…), on découvre que Disagony est un groupe suisse. Putain
ces Suisses sont vraiment retors en musique ces dernières années ! Je
passe sur les Nostromo, Favez et compagnie mais je pense à Archers and Arrows,
Hathors et j’en oublie certainement un bon nombre. L’air helvétique semble être bien chargé en ce moment ce qui nous
permet d’avoir des voisins qui s’éclatent pas mal.
Et dans tout ça Venom
Dish, le premier album de Disagony,
qui s’est réfugié dans une jolie pochette avec une femme nue (est-ce la
chanteuse ?) est un bel album que je prends plaisir à écouter et que je
réécouterai encore dans plusieurs mois avec autant de plaisir je pense. Amenant
son lot de nostalgie et de mélancolie tout en permettant un bon lâchage de
chiens.
Mon titre préféré: forever fool
Inscription à :
Articles (Atom)