samedi 30 juillet 2016

mercredi 27 juillet 2016

PAST – Cliffangher



PAST – Cliffangher
Voice of the Unheard, Unlock Yourself Records, Dingleberry Records and Desertion records
8.5/10

PAST est un groupe de Bordeaux formé en 2011 qui envoie du gros rock indé post-hardcore mélangeant puissance et passages aériens. Le trio a déjà 2 EP à son actif et a pas mal tourné notamment en compagnie de Birds In Row. Il est d’ailleurs important de signaler que Cliffangher a été enregistré, tout comme le groupe lavallois précédemment cité, par Amaury Sauvé au Apiary Studio. Hormis le fait que le son de cette production soit tout juste excellent il est important de signaler que les groupes enregistrés par Amaury Sauvé ont des points en commun que ce soit Birds In Row ou The Prestige, notamment le fait d’être capables d’envoyer énormément d’énergie et d’alterner avec des passages mélodiques.

PAST ne déroge pas à cette règle quasi familiale et envoie dès les premières minutes de Spring un maximum de puissance, avec un chant bien gueulé devant un mur de guitares. Le jeu de batterie est extrêmement bien pensé et envoie roulements sur roulements. La marque de fabrique est donc posée gros son et chant gueulé, le talent fera le reste. Les titres s’enchaînent nous entraînant toujours un peu plus dans leur univers parfois sombre (Cliffangher)
Drawn by feet se veut quant à lui plus introspectif avec une longue introduction calme et prenante, laissant plonger dans un monde quasi aérien qui n’est pas sans rappeler Cult Of Luna.

Même si l’accès à la musique de ce genre de groupe n’est pas toujours chose aisée, j’adore, et c’est aussi le cas pour The Prestige, l’ambiance sombre et cette énorme débauche d’énergie qui en résulte. On se laisse vite prendre dans les filets de PAST et difficile de s’en défaire mais peu importe car c’est un vrai plaisir. J’ai désormais hâte de les voir en live.

A noter aussi que l’album est à prix libre sur leur bandcamp…




vendredi 22 juillet 2016

GHOST ON TAPE – Ignoring the traffic lights (ep)



GHOST ON TAPE – Ignoring the traffic lights (EP)

Le trio toulousain proche de Charly Fiasco est déjà auteur de deux albums et plusieurs ep et, malgré toute cette jolie discographie, c’est par ce petit 4 titres que je découvre le groupe.
J’aime bien ce nom qui me rappelle les séances de spiritisme qu’on faisait au lycée après avoir visionné un numéro de Mystères. Plein de bons souvenirs.

D’un point de vue musical Ghost on Tape est un groupe de punkrock amateur de mélodies et que l’on pourrait rapprocher de la mouvance punk powerpop actuelle et de groupes comme Heavy Heart (avec lesquels ils tournent actuellement).
Le premier titre Is It A Car Crash est un très bon morceau, très entraînant et bien écrit avec une guitare légère et fraîche. Les autres ne manquent pas de rythme non plus et l’ensemble est très plaisant même s’il ressort trop propre. J'aime beaucoup aussi le dernier morceau You're a lighthouse à la construction et au sonorités plus indé.


Une bonne découverte et une bonne occasion de se pencher sur le groupe en allant fouiller sur leur bandcamp où toutes les productions sont à prix libre.






mercredi 20 juillet 2016

Clip - MON AUTRE GROUPE

Un petit clip de Mon Autre Groupe dont le prochain EP devrait sortir le 11 septembre 2016.

Attention aux images choquantes !

mercredi 13 juillet 2016

SUPERMUNK – Photophobic



SUPERMUNK – Photophobic
9/10

Maintenant que la notion de super groupe est une chose acquise pour tout le monde (The Falcon, Me First…) il est temps de présenter Supermunk dont le nom rappelle, évidemment, Superchunk. Le trio parisien est formé de Forest (The Pookies, Sons Of Budha, Napoleon Solo, Black Zombie Procession, Annita Babyface & the tasty poneys…), Le Bazile, batteur de Not Scientists, Annita Babyface et No Guts No Glory ainsi que de Ben Bacon (Annita aussi).
Le rapprochement avec Annita Babyface est incontournable de par le fait que les 3 membres en faisaient partie mais aussi d’un point de vue musical car Supermunk en est très proche. Comme vous le savez peut-être l’unique album d’Annita Babyface est un de mes coups de cœur de ces dernières années que j’aime réécouter tranquillement au coin du feu, sur ma peau de bête, un Diplomatico à la main… Plus sérieusement cet album était un album de punkrock sans prétentions mais bourré de talent et force est de constater que Photophobic de Supermunk navigue (ou nage vu la pochette) dans les mêmes eaux.

Le passage de Forest en lead vocal est encore le moyen de mettre une grosse claque à tout le monde tant sa voix et son chant sont hors catégories dans ce registre. Our lives are too thin illustre parfaitement tout ça avec cette fragilité, cette fêlure en moitié de morceau.

Mais tout ramener à Forest serait manquer de respect à ses compères qui tiennent sacrément bien la baraque, le jeu de batterie de Le Bazile est aussi sacrément rythmé et inventif.
J’aime aussi cette propension à ne pas se prendre plus au sérieux que ça : fête de la musique sur un trottoir dans la rue, pochette toute simple, téléchargement à prix libre… Un groupe sans arrière-pensées juste celle de profiter du présent, de ses potes et une furieuse envie de jouer et partager. Et le trio n’hésite pas à explorer du côté de la powerpop avec un morceau comme Ouh My Darling, qui fait mouche dès les premiers accords. Il devient aussi ultra accrocheur sur Drag The River superbe morceau subtilement accompagné d’un clavier.

Vous l’aurez compris, Photophobic est certainement l’album punkrock le plus plaisant du moment et aurait très bien pu être une suite au premier d’Annita Babyface. Il met en avant le grand talent de chanteur de Forest tout en proposant des morceaux superbement écrits et d’une accroche immédiate. Certains puristes pourront le trouver trop mélodique et pas assez punk pour moi il est juste parfait.


Morceau préféré :           Drag The River


Morceau préféré :           Drag The River








mardi 12 juillet 2016

Clip - The Falcon

On avait parlé de The Falcon le super groupe américain qui a sorti un excellent album il y a quelques mois. Voici Black Teeth en clip issu de l'album.

lundi 11 juillet 2016

TRASH‘N’CLEAN – wetness delivery (ep)



TRASH‘N’CLEAN – wetness delivery (ep)
What Happened To Your Band ?

Second groupe Italien à être chroniqué cette année dans les Rêveries, c’est assez rare pour être souligné. Trash’n’clean vient donc de Milan et s’est formé il y a juste deux ans. Wetness Delivery est leur deuxième EP après un 5 titres, Mind The couch, sorti en 2014.

Seulement 3 titres pour celui-ci, c’est extrêmement court mais on peut se faire une idée en voyant très rapidement que Trash’n’clean est un groupe jeune et frais avec les qualités et les défauts que cela engendre.
Ce genre de groupe a pas mal fleuri durant les années 90 en proposant un punkrock (très) mélodique à l’image des New Found Glory, Yellowcard, Sum 41… Cependant le groupe qui se rapproche le plus selon moi est peut-être MxPx, pas seulement pour la voix assez proche, mais aussi pour la fraîcheur.


Dans l’ensemble je dirais que le côté pop-punk acidulé me gêne (notamment sur Thousand Daggers), peut-être parce que je n’ai plus dix-huit ans mais désormais le double.

Je reconnais cependant la fougue et le côté ensoleillé et je pense que le quatuor italien pourra peut-être aussi inciter pas mal de jeunes à venir fouiller plus profondément dans le style. Il faudra cependant juste, je pense, que le groupe s’oriente vers quelque chose de plus personnel.




samedi 9 juillet 2016

Playlist Estivale

Retour de la playlist avec quelques morceaux finement choisis parmi mes coups de cœur de ces dernières semaines. Des albums que je vous conseille vivement. Des générateurs d'énergie et de bonne humeur.





Les groupes dans la suite 

mardi 5 juillet 2016

QUETZAL SNAKES – II



QUETZAL SNAKES – II
XVIII Records

Marseille, nouvelle capitale du space rock et du psychédélisme ? C'est fort probable avec l'émergence des jeunes fougueux QUETZAL SNAKES. Le quintet originaire donc de la cité phocéenne a sorti il y a quelques mois un excellent EP, sobrement intitulé II. L'étiquette "psychédélisme" est un peu galvaudée ces derniers temps et concentrent des courants musicaux bien divers. QUETZAL SNAKES est très représentatif de ce revival et développe finalement un style inclassable : space rock, garage, shoegaze, post-rock...

A grand renfort de guitares lourdes (trois pour être précis) et de réverb', les Marseillais arrivent à nous passionner là où des dizaines de groupes ne font que surfer sur la vague psyché sans grande originalité. Le chant est peu mis en avant et intervient parfois assez tardivement, voire pas du tout comme sur l'excellent instrumental "sixcentssoixantedix"...Seul le dernier titre "Ecstazy the place to be" laisse un peu plus de place au chant, martyrisé avec délice par des riffs lourds imparables. Le groupe sait varier les ambiances avec des lentes montées un peu flippantes ou des morceaux au contraire attaqués pied au plancher comme "Brutal Beach".

La musique de QUETZAL SNAKES prend toute sa mesure sur scène. Leur dernier passage sous le soleil nimois du festival "This is not a love song" en atteste : puissance de feu et belle dégaine de rockeurs un poil poseurs. Un album est déjà dans les tuyaux dans les prochains mois, on en salive d'avance.

Une chronique de Mr Caribou



vendredi 1 juillet 2016

Trint et Vince d'X-TV ont-ils bon goût ?

Rencontre ce mois-ci avec le duo acoustique d'X-TV formé de Trint, ancien Uncommonmenfrommars et Vince, ingé son qui a évolué aussi dans Baby On Board et Discount. 




L'album que vous avez le plus écouté ?