Ce petit concert cette semaine m'a donné envie de rouvrir les archives et notamment cette interview vidéo faîte par le team Les Rêveries en 2005 lors du Fury Fest au Mans. A la webcam et au vieux portable : du pur old school !
dimanche 30 avril 2017
Retour vers le passé - Video Interview - Antiflag
Ce petit concert cette semaine m'a donné envie de rouvrir les archives et notamment cette interview vidéo faîte par le team Les Rêveries en 2005 lors du Fury Fest au Mans. A la webcam et au vieux portable : du pur old school !
samedi 29 avril 2017
ONE BURNING MATCH – Be one with the storm
ONE BURNING MATCH – Be one with the storm
Histrion
records / No Way asso
3.5/5
Gros coup de cœur il y a
quatre ans lors de la sortie de leur premier album, One Burning Match balance des titres par-ci par-là (le 5 titres Birds of liberty en 2015 et The Resistance Archipelago quelques
mois auparavant).
Les Clermontois envoient
toujours ce même hardcore punk rapide et musclé. Dust’n’ashes
avec ses lignes de basse impose une atmosphère lourde et rageuse tandis qu’on
se laisse embrigader dans les méandres sonores de dancing
on your
ruins qui distille de lourdes mélodies
avant de partir vers hardcore plus direct. Quant à Be
One With The Storm, son nom me
rappelle bien entendu ce superbe album des Burning
Heads Be One With the Flames mais
musicalement il impose à ce 45t une entrée en matière puissante de par la
rythmique et le mur sonore des guitares mais aussi par le chant qui semble vouloir
tout écraser.
Heureux de retrouver donc
le groupe de Clermont-Ferrand même si ce n’est que pour 4 titres, mais on
imagine allègrement une suite pour bientôt.
J. NeWSovski
vendredi 28 avril 2017
jeudi 27 avril 2017
Still Hungry Fest
Un peu de promo locale pour ce petit fest dont c'est la deuxième édition et qui mérite de perdurer.
Hier on a eu le droit à un concert complet avec Pogo Car Crash, survolté par sa jeunesse, The Decline! pour le premier concert de soutien à leur nouvel et 3ème album ainsi que les américains d'Antiflag qui ont livré une grosse prestation.
Ce soir place à Fights and Fires, Real Deal et les Chacals puis demain grosse date aussi avec Nine Eleven, Intenable, Nightwatchers, The Attendants et End It.
Samedi Mathilda et Henry Padovani qui fermeront l’événement.
SPOON - Hot Thoughts
Matador
7,5 sur 10
Étonnant parcours que
celui de SPOON. Déjà 20 ans que les
Texans distillent avec classe leur rock rêche et déstructuré, sans rencontrer
la moindre reconnaissance dans l'hexagone. Heureusement pour eux, les trois
dernières livraisons ont sorti les Américains de l'anonymat dans leur pays. Au
fil des années, le son s'est fait plus poli, plaçant les guitares plus en
retrait. Hot Thoughts, leur
9ème sortie, confirme cette tendance et prolonge les expérimentations entrevues
lors du précédent album, They want my
soul. Les arrangements, les couches sonores, les claviers,
l'électronique prennent une place plus importante. SPOON a toujours eu horreur du surplace et de la ligne claire, ses
morceaux d'apparence conventionnelle surprennent toujours avec l'arrivée par
exemple d'un piano foutraque au milieu d'un titre.
Mais SPOON, c'est avant tout la voix nasillarde et braillarde de Brett Daniel. Et sur "Hot Thoughts",
le titre d'ouverture, elle fait toujours autant merveille. Ce titre à la
structure classique repose sur un riff entêtant, du SPOON pur jus. Le 2ème morceau, plus ambitieux, met avant
l'évolution du groupe. "Whisperi'lllistentohearit"..."
tout en crescendo, fourmillent de petits sons bien produits. L'album forme un
bloc homogène, difficile de sortir un titre phare même si "Can I sit next to you", "First Carress"
et "Shotgun" sont les plus
efficaces et accrocheurs.
Les Texans baissent
parfois de régime (voilà pourquoi HOT
THOUGHTS n'atteint pas les sommets de GA GA GA GA GA et KILL
THE MOONLIGHT) : "Pink
up", en partie instrumental, ne
décolle pas vraiment. Sur leur album le plus expérimental, SPOON termine par un
"Us" déroutant et jazzy
: cuivre et bruit de klaxons.
Les américains, trop rares
en France, prennent toujours un malin plaisir à sortir des sentiers battus pour
clôturer leurs albums.
Une
chronique de Mr Caribou
Morceau préféré : Hot Thoughts
mercredi 26 avril 2017
mardi 25 avril 2017
WHALES AT THE CROSSROADS – Sea turns to red (EP)
WHALES AT THE CROSSROADS – Sea turns to red (EP)
Blackout Prod
4.5/5
J’adore la pochette de ce
5 titres, juste magnifique, tout comme le logo du groupe. On le sent dans une
démarche de produit de qualité et pour le côté visuel c’est réussi. Derrière ce
nom bien mystérieux se cache un groupe d’Epinal
qui joue du stoner et que l’on sent influencé par Fu Manchu et Red Fang
mais avec un soupçon de background punk indé derrière. On retrouve d’ailleurs Nico, chanteur et guitariste, qui
officiait auparavant dans The Early
Grave, un très bon groupe indie.
5 titres qui nous plongent dans une atmosphère
prenante, avec un gros son pris dans des boucles de mélodies avec des guitares
incisives. On ressent certes les influences précitées mais le groupe a assez de
personnalité pour apporter sa touche, de ce fait Cold
Steel est un joli mélange de stoner et de rock indie. J’aime la
puissance exprimée mais aussi l’immersion qui nous est offerte. Pour sûre elle
doit être d’autant plus captivante en live.
Un court mais intense Ep qui annonce l’arrivée d’un
groupe prometteur à suivre évidemment de près.
J. NeWSovski
lundi 24 avril 2017
dimanche 23 avril 2017
THE FLATLINERS – Inviting light
THE FLATLINERS – Inviting
light
Rise Records
8/10
The Flatliners
est depuis quelques années, un des groupes majeurs de la scène punkrock
internationale. Les canadiens ont su évoluer tout au long de leur carrière,
délaissant les plans ska du départ pour un punkrock plus direct et addictif. Inviting Light, leur nouvel et 5ème
album se montre pourtant déroutant même s’il reste dans la logique de
l’évolution du groupe.
Ici le rythme s’est
ralenti, le groupe s’est assagi. On trouve donc beaucoup de morceaux en mid-tempo
et sans que l’ensemble soit mauvais on le ressent plutôt comme plus ouvert et
accessible.
Mammals qui ouvre l’album et définit globalement le style de
l’album, plus en retenue que les précédents, bien plus accentué sur les
mélodies, on attend le moment où ça va exploser sans que cela n’arrive. Cependant
les morceaux plaisants se succèdent, Indoors
par exemple aux riffs de guitares accrocheurs avec toujours la même folie dans
la voix de Chris Cresswell ou encore
Unconditionnal Love
avec sa montée assassine, qui reste pour moi un des grands moments de l’album
ou la magnifique Chameleon Skin. Oui il y a des très beaux titres, et
pour quelqu’un qui apprécie les morceaux lents, posés il y a moyen de se faire
plaisir.
Le problème d’Inviting Light réside plutôt
dans le fait que jamais on ne retrouve un morceau qui balance du lourd tout du
long comme sur Dead Language.
La puissance est retenue et ne se dégage que par à-coups comme sur Infinite Wisdom qui est un très bon titre,
plein de rage mais qui aurait pu vraiment pu être magnifique s’il avait lâché
les chiens sur toute sa durée.
Alors expérience unique ou
évolution du groupe ? Toujours est-il qu’Inviting Light est un très bon album si l’on accepte le fait
que le groupe ait ralenti le rythme et décidé de poser ses mélodies de façon
plus calme. Je m’attendais à un album dans la veine des précédents, et passé
les premières écoutes teintées d’une légère déception, je dois tout de même
avouer que c’est un album vers lequel je reviens avec plaisir.
J. NeWSovski
Titre préféré : Unconditional Love
samedi 22 avril 2017
Clip - Stupid Karate
Baaam c'est au tour de Pet Sematary des Ramones d'être mis en clip par les branleurs de Stupid Karate
vendredi 21 avril 2017
WELCOME NOISE – Marathon
WELCOME NOISE – Marathon
Opposite prod / Traquenard Prod / Est ce que le public
est content ?
7.5/10
Welcome Noise
est un groupe d’Orléans monté il y a 6 ans en parallèle de Béèleska, groupe de skapunk, comme son nom l’indique.
Je dirais que Welcome Noise joue du punkrock influencé
par les groupes des années 90-2000 dont pas mal viennent aussi d’Orléans à
savoir les Gravity Slaves, Keneda, Fake
Hippy, Shaggy Hound… Soit du noisy punk aux mélodies fines et subtiles.
De jolis morceaux parmi
lesquels je note contrarié ou The Laying
elderly et le reflet de travailler des
mélodies (Red Night)
tout en bousculant aussi un peu le public avec des titres plus incisifs et
rentre-dedans comme Cold Alcohol Silence.
La jolie pochette et le
titre Marathon cachent aussi
un parcours qui fut visiblement compliqué pour sortir cet album. Les
enregistrements datent d’octobre 2014 et mai 2015 pour une sortie de toute
évidence récente, ce qui laisse peut-être entrevoir de nouveaux titres. Je
reviendrai juste pour féliciter le superbe artwork de Jean Michel Ouvry qui a réalisé un digipack sublime.
J. NeWSovski
Titre préféré : Contrarié
jeudi 20 avril 2017
Clip - Quitters
Les Quitters viennent de sortir un nouvel EP, petit clip de Why should we burn our lives, histoire de se mettre dans le bain.
mercredi 19 avril 2017
WESTERN ADDICTION – Tremulous
WESTERN ADDICTION – Tremulous
Fat Wreck Chords
8.5/10
J’ai de moins en moins le
temps de chroniquer des groupes américains et pourtant j’en écoute toujours un
grand nombre et avec autant de bonheur. Je suis donc tombé dernièrement sur le
nouvel opus de Western Addiction. Il
y a deux ans j’avais parlé du petit EP 3titres I’m Not The Man
rappelant au passage que depuis Cognicide en 2005 le groupe
n’avait rien sorti d’autre.
Ce nouvel album est juste
un concentré de punkrock rapide, énergique et d’une puissance déraisonnée, le
premier titre, Clatter and
Hiss en est d’ailleurs une belle
représentation. Et par-delà, tous les titres sont bons, sortants des carcans mais
rappelant au passage des groupe comme Only
Crime ou Strike Anywhere. Le
groupe se paie même le luxe, lors du dernier titre, Your
life is precious, d’une belle ballade à l’américaine d’une rare
intensité qui ferait au passage une jolie bande originale de film, un morceau dédié
à David Jones, le chanteur d’Enemy You, décédé il y a deux ans.
Il y a de nombreux points
communs entre les voix et la façon de chanter de Jason Hall et de Russ Rankin (Only Crime et Good Riddance) au point de parfois confondre les groupes (Righteous Lightning).
D’ailleurs les groupes partagent aussi la même ligne directrice, celle d’aller
droit au but en faisant un maximum de bruit.
Produit par Joey Cape et sobrement illustré d’une
photographie signée par le Belge Thierry De cordier, Western Addiction se rappelle
à notre bon souvenir avec un album énergique et direct.
J. NeWSovski
mardi 18 avril 2017
Clip - BODY COUNT
Body Count vient de sortir un nouvel et excellent album. En clip voici Black Hoodie.
lundi 17 avril 2017
SAFE STATE – S/t (EP)
SAFE STATE – S/t
(EP)
Straight and Alert Records
3.5/5
Safe State
est un jeune groupe helvète formé en 2015 et qui balance un hardcore old school
qui me rappelle un peu Gorilla Biscuits
tout en étant plus contemporain et moins rapide. Les gars viennent de groupes
plus ou moins renommés tels Coldburn,
Cataract ou Keep Talking. En tout cas la mayonnaise prend rapidement avec des
titres puissants, rapides et énergiques, j’apprécie particulièrement Truth Hurts d’une efficacité redoutable.
Seulement 11 minutes mais un vrai défouloir. Le genre
de groupe qu’il est super intéressant de voir en live.
J. NeWSovski
dimanche 16 avril 2017
Clip - NOÉ TALBOT
Vidéo lyrics du cousin Noé Talbot avec sa splendide reprise de No Use For A Name : For Fiona
samedi 15 avril 2017
TAGADA JONES – La peste et le cholera
TAGADA JONES – La
peste et le cholera
Enragés Production
9/10
Toujours
sous le charme de Dissident, le précédent album je plonge dans La peste et le choléra et
découvre un climat politique plus présent que jamais. Cet album est chargé.
Chargé d’actualité, chargé d’émotions. Et Tagada
Jones, que je trouvais parfois dans le passé quelque peu démagogue, se
révèle vrai, touchant et fin.
Une partie
des textes prend son inspiration dans les attentats de Paris, Vendredi 13 ou Je
suis démocratie (2017), dont la première version a été écrite juste
après Charlie Hebdo. Les textes sont puissants et forts mais derrière ça suit aussi
sur un rythme effréné. Des textes aussi sur la Syrie avec La
peste et le choléra un morceau punk aux rythmiques métalliques.
C’est d’ailleurs entre ces deux mondes que se situe Tagada Jones, ses
influences et ses références. Pour mieux le ressentir on notera les citations
de Trust « impossible de vivre
sans ton gilet pare-balle » sur la peste et le
choléra ou de Bérurier
Noir « plus jamais de 20% »
sur mort aux cons. D’ailleurs ce morceau vindicatif sur la
politique et plus précisément les gars, anciens communistes, qui ont retourné
leur veste et votent front national « le
rouge vire au bleu marine et je dégueule leur doctrine ». La politique
est un thème qui revient aussi sur Envers et contre
tous, un bon texte, évidemment pertinent dans le contexte
actuel. Quelques évolutions musicales avec des morceaux plus lourds aux
mélodies étirées comme sur Guns
ou ambiantes et aériennes comme Le point de
non-retour qui clôture l’album.
Plus de 20 ans d’existence désormais
pour Tagada Jones et ce 10ème album (si je compte
bien) est peut-être déjà mon préféré. Les textes sont
forts et bien écrits et puis derrière ça envoie sévère. Le style est rapidement
identifiable en partie grâce au chant de Nico, hargneux à souhait.
J. NeWSovski
Titre préféré : Je suis démocratie
Clip - Darko
J'ai découvert les anglais de Darko il y a quelques semaines avec leur album Bonsai Mammoth, voici en images le titre Just A Short Line
vendredi 14 avril 2017
Clip - MARS RED SKY
Un petit moment qu'on n'avait pas parlé de Mars Red Sky, voici donc le clip de Under The Hood.
jeudi 13 avril 2017
THE SOBERS – III (EP)
THE SOBERS – III (EP)
Pencil Records / Bad Mood Asso
4.5/5
The Sobers ça joue vite avec un débit de malade,
un peu comme ce cher Philippe Poutou dans le débat des 11 qui prenait en
vitesse à chaque réplique. Seulement 3 titres mais une énergie débordante
notamment sur le premier morceau (Baldness
Goddess) expédié en seulement 26 secondes
telle une belle flèche envoyée pour piquer la curiosité.
Dead End et Darkest
Times are
yet to
come plus posés envoient aussi
sérieusement du bois mais de manière plus subtile. J’aime l’entrain, la
dynamique mais également les mélodies.
De l’excellent
punkrock teinté de garage Ce trio marseillais est mordant et dangereusement addictif.
J. NeWSovski
mercredi 12 avril 2017
Clip - KADAVAR
Les teutons stoners de Kadavar balancent le clip de Doomsday Machine.
Musique + effet sépia = bienvenue dans les 70's
mardi 11 avril 2017
DANKO JONES – Wild Cat
DANKO JONES – Wild
Cat
AFM Records / Bad Taste Records
8/10
Déjà le 9ème
album pour le trio Canadien qui porte le nom de son leader. A chaque album
c’est un peu la surprise de savoir s’il sera bon ou l’inverse comme ça a pu
arriver.
Mais Danko Jones est un vrai cuisinier qui
connaît la recette pour plaire à son public, un rock nerveux et terriblement groovy
(My little
RnR) avec un chant taquin qui fait office
de cerise sur le gâteau. Les titres sont directs, offensifs, bien tenus par une
super guitare. Danko fait le show et place des textes sur son registre préféré :
les filles. Ce qui donne du Succes
in Bed,
She Likes
It, Revolution
(but then we make love), on l’aime bien
quand il entre sur ce terrain tout comme il sait aussi se montrer plus sensible
et, quelque part, empreint de romantisme comme sur You
Are my woman
ou Diamond Lady.
L’album part
parfois dans toutes les directions que ce soit dans le punkrock énergique avec Diamond Lady, dans un style très rythmé au
chant délirant sur Let’s start dancing ou dans
un rock’n’roll 70’s comme sur Wild Cat.
On ne va pas
cacher le fait que cet album est très accessible et conçu pour accrocher un
maximum, ce qui sera sans nul doute d’une efficacité redoutable sur scène. Danko
Jones, au-delà d’être un excellent chanteur et un guitariste hors pair est
aussi un showman au charisme impressionnant et cet album aux riffs tranchants
mais éculés respire déjà la scène. Il n’y a rien de novateur juste une maîtrise
de son style. Certes ça semble facile sur certains titres, voire du gros rock en
roue libre, mais c’est tout de même un sacré plaisir que de l’écouter et se
laisser avoir.
J. NeWSovski
Titre préféré : I Gotta rock
lundi 10 avril 2017
dimanche 9 avril 2017
MON AUTRE GROUPE – Omega (EP)
MON AUTRE GROUPE – Omega
(EP)
Guerilla Asso / Don’t trust the hype
4/5
Moins de six mois séparent
Oméga de Décadence, le précédent EP. Autant dire que Mon Autre groupe a fait vite mais de
toute façon Mon Autre Groupe va vite,
très vite au point que les 9 titres sont enquillés en moins de 6 minutes. Cette
donnée suffit à tuer immédiatement le suspens.
Les parisiens sont de
retour aux sources avec un punk très rapide sur lequel Fanny crache ses textes avec véhémence et hargne. On pourrait
aussi parler de hardcore ou de crust (l’Eglise)
; même si les titres sont expéditifs il n’empêche qu’ils ne sont pas moins
intéressants. On admira l’énorme débauche d’énergie sur Le
Cœur ou le
cafard, puis l’intro samplée de Les Dents
qui amène originalité et une touche de répit dans ce monde de brutes. Mention
spéciale à Le Cerveau
qui clôture de belle manière.
La version vinyle est
dispo en flexi souple rouge carré, un support fragile qui s’use vite et qui, à
force d’écoutes, devrait s’éteindre de lui-même. Un format utilisé jadis comme
un promotionnel dans les magazines. C’est original et s’accorde du coup avec la
pochette…
En tout cas le concept est
intéressant avec les jolies illustrations de Hyde Omega qui a bossé le projet avec les textes de Fanny. La musique ne venant qu’en
dernier dans le projet.
J. NeWSovski
samedi 8 avril 2017
Clip - Colour Me Wednesday
Le clip de Don't Tell Anyone des sympathiques anglais(e)s de Colour Me Wednesday.
vendredi 7 avril 2017
POLAIR – Injustice / disasters
POLAIR – Injustice
/ disasters
Opposite Prod
8/10
L’album est sorti il y a
quelques mois mais il est toujours intéressant d’en parler tant il est riche
musicalement. Difficile déjà dans un premier temps de classer le groupe
Orléanais. Plutôt hardcore comme sur les premiers morceaux, plus punk comme sur
la seconde partie de l’album ? Bref complexe.
En effet entre Sara Jihad Paul hargneux et habité ou White song percutant au chant rugueux qui
rappelle jusqu’à Alea Jacta Est de
par sa rythmique mais aussi le chant au phrasé très rythmé. Born Dead navigue dans les mêmes eaux tout
en explorant des sonorités inédites.
With
Perseverance et The Assessment rappellent quelque part Nine Eleven pour l’alliage de la
puissance et des mélodies.
Mais Polair n’est pas un groupe qui se cherche, plutôt un groupe
tiraillé qui sait fusionner ses influences. Et à l’écoute des 8 titres on voit
qu’il n’est pas juste là pour la figuration.
Au passage je trouve que la
pochette est superbe, peut-être je pourrai lui reprocher seulement le manque de
lisibilité du nom du groupe.
J. NeWSovski
Titre préféré : White song
jeudi 6 avril 2017
Clip - The Menzingers
Mon titre préféré, After the party, issu du dernier album de The Menzingers est en ligne.
mercredi 5 avril 2017
MEAT WAVE - The Incessant
MEAT WAVE - The
Incessant
Big scary records
8,5 sur 10
MEAT WAVE est un trio émanant de la scène punk
rock de Chicago qui signe un 3ème album remarqué en ce début d'année. 35
minutes d'excellente musique noise et punk, avec le zeste nécessaire de mélodie
pour mieux faire passer les déflagrations sonores des Américains.
Produit par
le cultissime Steve Albini (on
retrouve parfois le son tranchant de Shellac,
"Glass Teeth"
en est la parfaite l'illustration), l'album commence par trois perles, menées
pied au plancher. 2 minutes chrono sur chaque morceau vite exécuté et
terriblement efficace ("To
be swayed",
"Run you
out" notamment). L'urgence et
l'esprit punk ne sont pas galvaudés tant le leader Chris Sutter semble jouer sa vie sur chaque morceau (les hurlements
de "Bad Man").
Les Américains savent aussi prendre leur temps et étirer leurs morceaux à
partir d'un riff répétitif ("Leopard
print jet
ski") ou d'une basse tendue et d'une
batterie martiale (toujours "Bad
man"). L'intro mélodique de "No light"
constitue une respiration avant que le morceau, plus progressif, monte en
volume sonore. Avec "At
the lake"
et "Mask", MEAT WAVE retrouve l'intensité, la
fougue et l'immédiateté. Ces deux petites décharges électriques dépassent à
peine la minute. Avant de terminer cette excellente troisième production avec
un très noisy "Killing the
incessant", le trio s'essaie avec
brio au morceau calme et introspectif : "birdland"
est une réussite qui montre toute l'étendue du talent des Américains.
The Incessant est un excellent album de punk mélodique, subtil, authentique et bien
ficelé, preuve que le genre est encore bien vivace.
Une
chronique de Mr Caribou
Morceau préféré : "bad man"
Si vous aimez : Drive Like Jehu, Fugazi,
Hot Snakes
mardi 4 avril 2017
Clip - At The Drive In
Hostage Stamps est le nouveau titre mis en ligne par At The Drive In, il est issu de In-Ter-li-a annoncé pour le 5 mai
lundi 3 avril 2017
DAVE HAUSE – Bury me in Philly
DAVE HAUSE – Bury
me in Philly
Rise Records
7.5/10
J’ai pris l’arrivée de ce troisième
album solo de Dave Hause comme une
belle surprise. J’aime beaucoup cet artiste que ce soit à travers Paint It Black, The Falcon et surtout The
Loved Ones, j’aime sa voix, son grain et sa capacité à créer des mélodies.
La surprise était aussi
d’apprendre que c’était son troisième album solo. Contrairement à d’autres
artistes de la scène il n’y a pas d’acoustique ici, même si ça aurait pu être
sympa, Dave Hause préférant du
punkrock mid tempo très mélodique au point d’être parfois un peu trop pop ou
collège rock (My Mistake).
Hause
alterne les styles, Divine Lorraine
est une jolie ballade folk au rythme soutenu qui rappelle les longues prairies
américaines et Dirty Fucker,
le morceau le plus rock se retrouve dans un registre plus proche de The Loved Ones, quant à Wild Love
c’est une jolie chanson d’amour.
Au final cet album est riche d’influences diverses et
il met en avant le talent de Dave Hause, celui d’écrire de beaux morceaux aux
mélodies pertinentes et accrocheuses.
Titre préféré : with you
J. NeWSovski
Clip - Missiles of October
Ce groupe squatte mon disque dur depuis des mois, avant la chronique voici le clip de No Brain No Headache
samedi 1 avril 2017
Pat de Frustration et Last Night A T'il Bon goût ?
Pas de blagues aujourd'hui malgré la tentation, mais plutôt de la découverte avec Pat, l'idole des Rêveries depuis des années et sa fameuse interview avec Hellmotel durant un Fury Fest qui aura valu une censure de Mr Myspace quelques heures après sa mise en ligne...
L'homme aux multiples groupes (Frustration, Last Night, Jetsex, Action Falls Short, les Cavaliers, Hellmotel, Four Slicks...) se livre avec beaucoup de sincérité.
L'homme aux multiples groupes (Frustration, Last Night, Jetsex, Action Falls Short, les Cavaliers, Hellmotel, Four Slicks...) se livre avec beaucoup de sincérité.
Inscription à :
Articles (Atom)