Voici Engraved par Forgive issu de leur LP Mirrors
mardi 31 mars 2020
dimanche 29 mars 2020
THE DEADNOTES – Courage
THE
DEADNOTES – Courage
22 Lives
records
9/10
Véritable
coup de cœur il y a 3 ans ½, le premier album de the Deadnotes « I
will kiss all the fears out of your face » (Ici) amenait un vent de fraîcheur dans
la sphère punkrock. J’ai eu la chance de récupérer l’album en vinyle il y a
quelques mois, je l’écoute en boucle depuis et je dois avouer qu’il n’a pas
pris une ride et même plus : il s’est bonifié. En toute honnêteté c’est l’un des
groupes les plus intéressants actuellement. Aussi ce nouvel album attire donc
tout ma curiosité.
La grande
nouveauté c’est que The Deadnotes a créé son label et s’est émancipé en
sortant Courage sur sa propre structure, tout en conservant une
excellente relation avec Krod Records qui avait sorti le premier opus.
Le trio de
Freiburg a enregistré les dix titres en Angleterre, à Leeds, sur trois sessions
entre fin 2018 et avril 2019. Le son est très bon et a eu le temps d’être bien
mixé. La pochette est un peu oldschool au niveau des typos et des couleurs avec
une jolie photo qui rend l’ensemble graphique et identifiable.
Tout
commence très fort avec Make
up, dans le style caractéristique du
groupe, la voix de Darius est vraiment l’élément fort, cette faculté à
décrocher, s’envoler, partir dans d’autres directions. La part belle est faîte
aux mélodies comme sur Never
Perfect aux accents Get Up Kids,
le rythme est lent, le groupe prend son temps à poser son univers avant de
monter le ton. J’aime beaucoup le refrain de Ghost
on ceiling
et la fragilité dans la voix qui laisse passer alors beaucoup de choses. Les
allemands travaillent d’ailleurs beaucoup sur la corde sensible (I must have been blind, functionality) et ce avec beaucoup de
talent. L’entêtant refrain de climb to you
est juste aussi superbe et sa répétition à la fin est terrible.
Diffusé
quelques mois avant l’album Hopeless
Romantic est pour moi le morceau le plus
percutant de l’album et celui qui représente pour moi le mieux le groupe.
Mais j’aime
aussi beaucoup Failsafe, très fort sur le
chant aussi aiguisé qu’un scalpel parfaitement épaulé par des mélodies dignes
de Jimmy
Eat World.
Courage se révèle aussi bon que I will Kiss
mais amène peut-être moins de surprises, The Deadnotes a placé le curseur sur
les mélodies et l’émotion et ça fonctionne parfaitement. Tout comme son
prédécesseur ce nouvel album va gagner en qualité à chaque écoute, on en
reparle à la fin de l’année…
J. NeWSovski
Morceau préféré : Hopeless
Romantic
samedi 28 mars 2020
vendredi 27 mars 2020
Clip - Sparta
C'est un Miracle, Sparta est de retour. Ou plutôt c'est Miracle qui marque le retour de Sparta.
mercredi 25 mars 2020
COLD READING – part 3 : Future Continuous
COLD
READING – part 3 : Future Continuous
Krod
Records
Voici le troisième
et dernier volet de la série d’EPs de Cold Reading. Après le premier,
Past Perfect,
le deuxième, Present Tense, voici donc Future
Continuous.
On a donc un triptyque basé sur le temps.
A noter qu’à
ce jour les 3 sont regroupés sous forme d’un LP intitulé ZYT
et dont la pochette est un subtil mélange des trois, d’ailleurs l’objet avec
son livret est juste sublime.
Ici la 3ème
partie est composée de 4 morceaux très aériens. Oh
Sweet Hereafter
permet d’entrer doucement. Juste instrumental, le morceau permet de retrouver l’atmosphère
si apaisante du groupe suisse. Je dois avouer que j’avais moins adhéré au PART
2,
trop mélodique ou trop pop et je retrouve dans celui-ci ce qui me plait chez Cold
Reading.
Ainsi Future Continuous,
poursuit dans la lancée, plus rythmé que le titre précédent il met en avant un
cocon feutré que le chant ne rend que plus agréable.
Belle
atmosphère aussi sur Through
the woods pt3, un morceau qui se veut la
suite des deux premiers présents sur les EPs précédents. Le titre est long
(près de 7 minutes) mais tellement prenant qu’il semble encore trop court.
En
conclusion cet Ep est homogène et très immersif, dès la première minute on est
pris dans l’univers du groupe, un univers de douceur, de mélodies très
aériennes.
J. NeWSovski
mardi 24 mars 2020
lundi 23 mars 2020
Clip - L'ESPRIT DU CLAN
Voilà quelques années que je n'avais pas entendu parler de l'esprit du clan. Voici Atlas.
samedi 21 mars 2020
UNTITLED WITH DRUMS – Hollow
UNTITLED
WITH DRUMS – Hollow
Araki
Records / Atypeek Music
8/10
Nous sommes
en plein retour dans les années 90 et c’est un vrai plaisir. Ces années ont
forgé ma culture et j’écoute encore en boucle les albums de cette décennie. Evidemment
il y a dans tout ça un lien avec l’adolescence, les années de découverte et je
ne doute pas que les lycéens actuels auront à cœur de partager les mêmes
réflexions dans 25-30 ans. Mais il faut reconnaître que les années 90,
musicalement pour les gens qui aiment le rock c’était quand même top.
On avait déjà
parlé de Untitled With Drums il y a trois ans, lors de son premier EP (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2017/07/untitled-with-drums-st-wd-ep.html), de son drôle de nom et, voici donc
aujourd’hui Hollow, son premier album. Le visuel est réussi, sobre
et efficace il me rappelle un peu ceux d’Ez3kiel il y a quelques années.
Ce premier LP
offre dix titres captivants et sans aucune fausse note et pour ceux qui se rappellent
S/T W/D la surprise
se fait rapidement car le groupe a quelque peu évolué depuis, d’un rock
penchant vers le grunge aux accents Soundgarden / Alice In Chains il a
évolué vers quelque chose de plus personnel, plus lourd aussi en terme de son. La
musique du quintet clermontois est précise et envoutante rappelant les
atmosphères que pouvait générer Year of no light (Amazed
ou Silver). L’ensemble est donc posé sur un
rythme contenu et maîtrisé si l’on excepte Stasis,
qui se révèle furieux, ou Play with Fire,
le morceau qui ouvre l’album et se révèle le plus énergique.
Clairement
il y a une histoire d’ambiance fait d’un assemblage de mélodies et de puissance
et quand on y accroche c’est super plaisant (Hex
ou Revolve). Jamais dans la précipitation le
groupe sait installer son style, le rythme est posé et la musique prend de la
puissance et de la lourdeur (Heirs).
Il y a donc
cette atmosphère très 90 je trouve, qui me rappelle aussi le aftertaste
de Helmet
en version aérienne. Sur album ces 11 titres matchent parfaitement et il sera
plaisant de les découvrir prochainement sur scène (si notre virus nous en laisse l’occasion) où cette atmosphère doit être
décuplée.
J. NeWSovski
vendredi 20 mars 2020
Morceau - Oz One
Nouveau morceau de Oz One issu d'une collaboration avec Kickban, ça s'appelle Buried in the past
jeudi 19 mars 2020
mardi 17 mars 2020
PATRICK NINJAAA ! – The journey Begins (EP)
PATRICK NINJAAA ! –
The journey Begins (EP)
Clac ! Records
Mon dieu
quel nom de groupe ! A mi-chemin entre Patrick Sébastien et les
Tortue Ninja voici Patrick Ninjaaa ! Pas de fanfaronnerie ou
de dégustations de pizzas car ici on navigue dans un punkrock direct et
agrémenté de nombreuses mélodies.
Ce six
titres met en avant des sonorités nouvelles ou tout du moins peu communes dans
le style avec du clavier (Go
Punk Yourself)
qui se révèle assez intéressant dans son utilisation. Idem, le groupe aime
mélanger grosses guitares et filtres sur le chant façon Beastie Boys
période Intergallactic avec le titre Retroloving.
Les titres sont rythmés et entrainants (Go
Punk Yourself)
et, comme l’annonce directement le groupe, invitent à danser. Et c’est vrai.
Il y a un peu
de Carving
sur le titre The Inner
Flame, notamment sur le chant et la façon de
faire monter le morceau. Mais mon titre préféré reste l’instrumental L’art du camouflage, non pas que je n’aime
pas le chant mais ce morceau a réussi à m’emporter dans son univers, il est
prenant, rythmé et varié. Et l’art du camouflage ça c’est ninja !
Belle
surprise que ce 6 titres qui au final se révèle trop court. Il faudra suivre
les prochaines productions de se groupe avec attention parce qu’il fait preuve
de talent mais aussi d’originalité. En attendant je retourne me faire un
shinobi sur mon arcade maison !
J. NeWSovski
lundi 16 mars 2020
samedi 14 mars 2020
jeudi 12 mars 2020
MALADROIT – Steven Island (EP)
MALADROIT
– Steven Island (EP)
Monster Zero
Monster Zero
Je pensais
le projet Maladroit un peu mis aux oubliettes mais quelle bonne
nouvelle de voir le groupe nous sortir cet EP plutôt original. Avant de parler
des quatre titres il est peut-être important de rappeler que Maladroit est
un des groupes parallèles de Till (Guerilla Poubelle) et d’Olivier (Dead Pop Club) dans lequel ils alternent le chant qu’il soit en
français ou anglais. Par ailleurs les textes sont légers et rafraichissants.
Et, en ce début
2020, soit 5 ans après Freedom Fries and freedom kisses, le quatuor parisien revient avec un 4 titres qui
rend hommage aux œuvres de Steven Spielberg.
Ainsi le premier titre Darwin’s got our back parle de la peur des requins et par là Les Dents de la Mer. L’alternance des voix, celle éraillée de Till et celle très mélodieuse d’Olivier fonctionne à merveille.
Il sera aisé de reconnaître Jurassic Park à travers Raptor Lover, un titre bien rythmé très Ramones dans l’esprit.
Ainsi le premier titre Darwin’s got our back parle de la peur des requins et par là Les Dents de la Mer. L’alternance des voix, celle éraillée de Till et celle très mélodieuse d’Olivier fonctionne à merveille.
Il sera aisé de reconnaître Jurassic Park à travers Raptor Lover, un titre bien rythmé très Ramones dans l’esprit.
La surprise vient de Exploration team où intervient Forest Pooky et sa voix si caractéristique. Un morceau super efficace dynamique qui propose une belle rupture sur sa seconde partie.
L’hommage indispensable
à ET se fait sur le dernier morceau Communication
Fuck Up,
j’aime bien l’alternance des voix, les lignes de basses bien senties et le
break final.
Ce petit 4
titres est une belle réussite, un vrai bon moment de punkrock léger et
mélodique qui ravira tout le monde. On va surveiller les dates de tournée !
J. NeWSovski
mercredi 11 mars 2020
Clip - TV Violence
Voici TV Violence, je reviendrai un peu plus tard sur ce nouveau groupe nantais formé de membres de Santa Cruz, en attendant voici Crisis Line.
mardi 10 mars 2020
dimanche 8 mars 2020
GUERILLA POUBELLE – L’ennui
GUERILLA POUBELLE –
L’ennui
Guerilla Asso / Slam
Disques
8.5/10
L’ennui a été enregistré lors de la dernière
tournée du trio parisien au Canada, à Montréal
précisément. Pas facile d’enregistrer en tournée entre deux concerts aussi on
ressent une certaine spontanéité plutôt intéressante. Entre les mouvements
sociaux et l’affaire Balkany les textes sont on ne peut plus collés à l’actualité.
De premier
abord j’ai bien aimé l’album aux premières écoutes sans non plus être
totalement conquis dès les premières minutes comme ce fut le cas avec Punk =
existentialisme ou Amor Fati. Ici L’ennui se
rapproche davantage de La Nausée avec des titres très homogènes. Je n’ai
pas perçu de titre plus fort que les autres ces titres dont on sent le
potentiel fédérateur sur scène (comme les fils des
sorcières sur le précédent). Mais il y a ici pas mal de titres d’une
efficacité redoutable : Apocalypse 6 :12
avec une superbe basse derrière ou bien les
frontières du
présent, le premier titre de l’album qui
applique la griffe du groupe ou encore Qui
perd perd,
un titre hargneux et entraînant.
La chute
est l’un des morceaux que je préfère de l’album avec une rythmique dynamique et
dont il est intéressant d’approcher les textes. Le trio explore d’autres
univers sur la première partie de Entre Booba et
Balkany avec un travail sur les mélodies avant de partir vers un
punkrock plus classique mais dont les textes, une nouvelle fois, feront réagir :
Ça passe
les feuilles d’imposition au vocoder / À la fois héros du peuple et
agresseurs
Cet enregistrement au Québec imposait le featuring de Noé Talbot (Fortune Cookie Club), régional emblématique de l’étape, avec lequel Guerilla Poubelle ou Maladroit (avec aussi Till) a beaucoup tourné. Ici c’est avec le titre L’arme à droite que la rencontre se fait. S’enchaîne déjà Vampire avec un thème cher au groupe : la masculinité. Les textes sont bons et j’aime les petits riffs qui me font penser à du Danko Jones. Et quand Guerilla attaque le mid tempo c’est toujours avec autant de réussite, l’argile amène de l’intensité sur cette fin d’album avant que Mare Nostrum, dans la continuité, approche le thème des migrants qui traversent la méditerranée.
L’ennui est
un album qui s’écoute, se réécoute et s’apprécie de plus en plus à chaque fois.
Les textes sont bons et il fourmille de bonnes idées et de bons plans. Je ne
suis pas fan de la pochette mais elle a le mérite d’être identificatrice.
J. NeWSovski
Morceau préféré : L’arme à
droite
samedi 7 mars 2020
vendredi 6 mars 2020
mercredi 4 mars 2020
SUNFLOWERS - Endless Voyage
SUNFLOWERS - Endless
Voyage
Only Lovers
8,5 sur 10
Rares sont
les groupes portugais qui parviennent jusqu'à nos oreilles. Originaires de
Porto, SUNFLOWERS est un jeune groupe soutenu par le label poitevin
Only Lovers Records qui distille depuis 5 ans un garage
psychédélique un peu perché et plutôt addictif. Leur troisième album "Endless
Voyage" est difficile à décrire tant la musique des Portugais est
changeante et déconcertante : du garage-punk le plus brutal à la pastille
életronique planante. Pour le plus grand plaisir de l'auditeur si celui-ci se
laisse aller à ce voyage sonore délirant.
Le trip débute en douceur avec des
nappes de synthétiques faisant office de prologue. Toujours instrumental,
"Défective Machine" voit les machines et les
guitares bien grasses croiser le fer. Adeptes des ruptures, les Portugais
enquillent ensuite sur une parenthèse synthétique "Forest
Wind (interrupted)"
digne d'une musique d'ascenseur. Celle-ci débouche subitement sur un long titre
de garage psychédélique très 70's "A Conflict
Talking Place". Des voix un peu inquiétantes déboulent sur
ce titre phare et mettent fin à l'entame instrumentale de "Endless Voyage". Par la suite, SUNFLOWERS
poursuit cette alternance de respirations digitales quelque peu planantes
("Dreaming of Distant Shores",
"Marble Gallery", "Contemplation") et de titres énervés
de garage-punk au chant tout en écho ("Dreamweaver",
"Oscillations", "Endless Voyage"). Les Portugais
n'aiment pas la routine et semblent hésiter entre la lévitation et les morceaux
plus terre-à-terre.
Audacieux et chaotique, le 3ème album du trio prend fin au
cours d'un mystérieux "Epilogue"
aux accents plutôt krautrock.
Mr Caribou
Morceau préféré : A conflict
taking place
mardi 3 mars 2020
dimanche 1 mars 2020
Clip - Sons Of O'Flaherty feat Léa
Voici le nouveau titre des Sons Of O'Flaherty avec la reprise de Dylan : Wagon Wheel
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