Affichage des articles dont le libellé est marseille. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est marseille. Afficher tous les articles

jeudi 14 novembre 2024

WHY ALIENS WHY ? – The Great Disclosure [EP]

 


WHY ALIENS WHY ? – The Great Disclosure [EP]

Autoproduction

Punkrock musclé / Noise 


J’ai posé les pieds à Marseille pour la première fois de ma vie en Octobre dernier. J’ai été bluffé par cette ville, loin des clichés véhiculés, j’ai beaucoup apprécié l’atmosphère et la beauté de la cité Phocéenne. Fait du hasard j’ai reçu presque en même temps des nouvelles d’un groupe Marseillais : Why Aliens Why?.

Un nom étrange qui ne donne que peu d’indices sur son style. Et dès Placid Wolves lancé je découvre un punkrock nerveux avec le curseur plutôt pointé sur la noise. L’énergie monte encore en tension avec My Abduction vraiment puissant. Je ne suis pas fan des filtres sur les voix mais il offre tout de même un côté intéressant rappelant des groupes comme Unsane ou Human Impact. Après le gros déluge sonore sur les trois premiers titres (je n’ai pas parlé du morceau Why Aliens Why, très bon aussi), le groupe prend le parti d’un punkrock lourd mais plus rock’n’roll sur Elvis Was White assez groovy sur son riff principal de guitare mais totalement bestial et débridé, il est bien épaulé par l’utilisation d’un clavier, c’est vraiment mon titre préféré. Le EP se termine par un remix du premier morceau avec un petit jeu de mot puisqu’il devient Acid Wolves. Personnellement je ne suis pas fan des remix, je les zappe en général à chaque fois, ce n’est que mon avis mais il me fait sortir de l’EP d’une manière que je n’aime pas trop avec une image de cette écoute un peu tronquée, celui-ci ne déroge pas vraiment à mon sens, désolé. Ce n’est que mon avis mais les remix devraient être séparés des albums un peu comme dans les 90’s quand les groupes sortaient un album avec, en accompagnement, un autre cd composé uniquement de remix.


Pour conclure c’est une belle découverte avec un groupe puissant. Cet EP est un peu court et nous donne envie d’une suite rapidement !

 

J. NeWSovski

 

https://whyalienswhy.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/profile.php?id=100083328873112



vendredi 1 décembre 2023

DISTURB – The weight of deeds [EP]

 


DISTURB – The weight of deeds [EP]

Homeless Records

 

De la lourdeur, du gros son, un mur de guitares, un chant puissant, j’aime ces ingrédients qui font du hardcore un style énergique qui donne la pêche. Au-delà des pontes américains que peuvent être Sick Of It All, Madball ou Hatebreed, notre scène nationale s’est pas mal développée durant les années 90 notamment sous l’impulsion de groupes comme Kickback ou l’écurie Overcome. Cela a donné des groupes terriblement excitants comme Fat Society, Alea Jacta Est ou encore Disturb.  Cela fait des années que l’on suit ces derniers, pratiquement depuis leurs débuts en 1999 et je pensais même que le groupe avait stoppé après sa dernière production il y a maintenant 10 ans.

 

C’est donc une très bonne surprise de les revoir même si ce cet EP et ses quinze minutes donne envie d’en entendre plus. Dès Stay True le tempo est lourd et ça tabasse franchement rappelant justement Hatebreed par sa lourdeur, le refrain est nerveux et accrocheur. Flo de Landmvrks vient prêter sa voix sur Stand Tall, cette alternance de chant et de voix différente est une belle réussite. Disturb sait jouer vite aussi comme sur Worst for the worst qui ravira très certainement les fans de circle-pit. Effectivement cinq titres c’est court mais la bonne nouvelle c’est que le groupe va certainement s’appuyer sur cet EP pour tourner et certainement par la suite repartir sur un album.

 

Je suis ravi du retour de Disturb, un groupe important de la scène hardcore française, avec ce court EP il montre qu’il n’a rien perdu de sa superbe.

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/disturbmarseillehardcore

https://disturb13.bandcamp.com/album/the-weight-of-deeds



dimanche 19 novembre 2023

BABYLON PRESSION – Rock Warrior [EP]

 


BABYLON PRESSION – Rock Warrior [EP]

Babylon Mouvement

Babylon Pression a le nom parfait pour participer aux compiles It’s a french reggae party, avec un tel nom on peut s’attendre à un combo ska-reggae roots avec bonnet péruvien mais que nenni, parce que le groupe envoie un gros punk bien brutal à l’accent bien métal. Et aussi surprenant que cela puisse paraître c’est la première fois que je croise sa route pourtant le groupe s’est formé en 1998 à Marseille.

Pourtant dès 2001 le groupe sort son premier EP (classé X) et intègre le collectif Coriace (Eths, Tripod, Fischer, Ed Mushi). Deux années plus tard il sort son premier album (negative generation) chez Sriracha records (Lofofora, Oneyed Jack, Black Bomb A…) et navigue en plein dans la vague Néo Métal qui cartonne en France. Babylon Pression sort ensuite trois autres albums dont un sur son propre label, ce qui est aussi le cas de cet EP. Et je dois dire qu’à l’issue de l’écoute de ces six titres je n’ai qu’une envie c’est de me plonger sérieusement dans leur discographie.

 

Alors la recette est simple mais très efficace, c’est du punkrock bien lourd avec un chant gueulé dont la voix est suffisamment éraillée pour accrocher l’oreille. Le mur de guitare est bien présent avec des riffs très hardcore. Les textes sont emprunts d’un humour noir, très noir mais sont très intéressants car ils placent des sujets sérieux et graves avec un certain détachement. Le premier morceau La Bite, vient appuyer sur la masculinité et ses gros travers. Les phrases chocs s’enchaînent. « qui se rétracte… au tribunal ? ». « Toujours dégueulasse, jamais en place, même molle elle va t’envoyer en taule »

J’aime aussi beaucoup Filme la police avec son clin d’œil final à ce morceau Assassin de la police de Cut Killer. D’ailleurs au passage il s’agit d’un sample de KRS One avec ces paroles : « that’s the sound of the police / woop woop » mixé à NTM et son Nique la Police. Mais ça c’était pour l’anecdote.  Ce morceau fait aussi un joli défilé de phrases magiques.

Petite chanson sur les conspirationnistes avec Qui domine, un morceau qui va vite et tape fort avec une nouvelle fois son lot de saignées verbales. Il y a aussi Rock Warrior avec en featuring IAM, c’est assez rare, voire unique, pour le signaler, franchement c’est la classe, je ne sais pas comment s’est fait le lien mais c’est vraiment sympa. Le morceau est une adaptation de Rap Warrior. Après je ne cache pas que je m’attendais à un morceau façon Judgment Night avec ses crossovers géniaux, ici les rappeurs poussent de la voix uniquement sur la fin, mais c’est déjà assez magique pour le mettre en avant.

Les deux autres titres je suis malade et c’est la merde sont aussi deux belles bombes parfaitement dans l’esprit explosif de cet EP.

 

Un Ep bien décapant pour Babylon Pression qui réussi à allier une très grosse puissance à des textes malins et choquants. Une très belle découverte.

 

J. NeWSovski

 

 

https://babylon-pression.com/

https://www.facebook.com/babylonpression

 


mercredi 18 janvier 2023

dimanche 15 janvier 2023

HUNDRED EYES – Faking and pretending

 


HUNDRED EYES – Faking and pretending

Bad Mood Asso

 

Si proche mais si loin… Hundred Eyes vient de Marseille, c’est un trio et son premier album est sorti en septembre dernier chez son voisin de Bad Mood Asso et pourtant hormis ces petites infos c’est la grande inconnue sur ce groupe que je trouve très prometteur à l’écoute de ces 12 titres.

 

Faking and pretending explore un punkrock orienté post-punk avec une puissance contenue que le chant éraillé amplifie allègrement. Le chant, même si on peut trouver une certaine redondance, est, je trouve, l’un des points forts du groupe.

Hundred Eyes possède un côté mélodique qui parfois peut me rappeler des groupes plus soft comme feu Powell du Mans au début des années 2000 comme sur that you won’t be missed, we won’t get hurt, un morceau énergique et très rythmé qui propose une jolie intensité. C’est aussi sur le cas sur le morceau d’ouverture, I’m Leaving now, qui s’emballe assez rapidement et révèle un sentiment d’urgence.

On touche aussi le côté post-hardcore / screamo sur We are finding problems qui me fait penser que le trio marseillais semble assez proche de Yarostan qui évolue aussi dans un style assez proche.

Belle démonstration de puissance dans un univers très sombre sur Not Sure Of What I Became qui n’est pas sans rappeler les années 90 et les expérimentations sonores des groupes grunges.

 

Hundred Eyes est donc une belle découverte qui ravira ceux qui apprécient les sonorités lourdes, les sons bruts tout en appréciant les mélodies.

 

J. NeWSovski

 

https://hundredeyestheband.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/hundredeyestheband



samedi 19 novembre 2022

JOYBLASTERS – Pizza Mountains

 


JOYBLASTERS – Pizza Mountains

Bad Mood Asso

 

En 2020 pour fêter la fin du confinement j’avais sorti une petite playlist assez fun avec notamment un morceau de Joyblasters. Deux ans après voici qu’arrive leur premier album : Pizza Mountains. Autant le dire tout de suite le titre me rappelle cette chanson magique que le mythique groupe vendéen Garage FeAver jouait en live : Finkbraü Mountain. Les initiés comprendront…

Toujours est-il que Joyblasters joue la carte fun à fond reprenant souvent les ficelles du style avec beaucoup d’aisance. La voix est plaisante avec un bon accent et les chœurs se révèlent efficaces et bien placés (Pizza Mountains). Il y a un petit côté Uncommonmenfromars notamment sur des morceaux comme Pet Peeve (la façon de poser le chant) ou Howling wind voire même Dirty Fonzy sur Home ou Roman candle.

L’alternance du chant est intéressante notamment sur Fishtank ou Flat flag car elle amène une variété bienvenue sur l’album.

Au passage The Joyblasters  jouent en trio et viennent de Marseille, ils ont déjà deux Eps de sortis. Leurs pochettes sont signées par. Lauris Schulz.

Loin d’être original mais il devient difficile de l’être, The Joyblasters joue un punkrock rapide et solaire qui amène à taper du pied et fredonner en chœur. Pizza Mountais est un album fun, frais, propre et efficace !

 

J. NeWSovski

 

https://joyblasters.bandcamp.com/album/pizza-mountains

https://www.facebook.com/joyblasters

https://www.instagram.com/joyblasters/

 


jeudi 4 juin 2020

THE JOYBLASTERS – Sea, sun & pizza (EP)



THE JOYBLASTERS – Sea, sun & pizza (EP)

Bad Mood Asso

 

Voici le groupe idéal pour cet été, The Joyblasters sent, respire et transpire le soleil ! Formé par 2 anciens membres de Water Mane, le trio joue un punkrock frais et léger qui me rappelle par certains aspects Maladroit et par là-même les Ramones.

L’énergique Go Home amène sa fraîcheur et son explosivité, Backward poursuit dans un registre plus posé et moins fun, c’est un bon morceau mais je l’aurais peut-être positionné en fin d’EP pour conserver l’énergie de l’ensemble. Riddle Talk est super intéressant par sa rythmique et son refrain accrocheur, c’est ce morceau qui me fait penser à Maladroit par ses mélodies. The Joyblasters explorent ensuite un côté plus indie avec the block et Rockhate, deux très bons morceaux aussi.

 

The Joyblasters est donc une jolie découverte qui nous livre ici 5 titres légers et frai. C’est juste le parfait moment pour se changer les idées à l’issue de cette période de confinement. A suivre.

 

J. NeWSovski

 

 

https://joyblasters.bandcamp.com/album/sea-sun-pizza

https://www.facebook.com/joyblasters


dimanche 10 mai 2020

WAKE THE DEAD – Still Burning




WAKE THE DEAD – Still Burning
Shield Recordings
9/10

Still Burning, le nom de ce nouvel album de Wake The Dead est lourd de sens, après un changement de line up qui a vu l’arrivée de Vincent au chant et Léo à la batterie, le groupe avait à cœur de montrer qu’après dix ans il était toujours en vie et plus affuté que jamais. Et c’est avec une superbe pochette que les marseillais illustrent ce 8 titres, comme un phœnix qui revit, plus fort que tout, se réveillant de ses propres cendres.

Il y a 10 ans le groupe empruntait son nom au deuxième album de Comeback Kid et, comme leur modèle Canadien, les Marseillais ont su évoluer vers un hardcore moderne riche de sonorités. Moins direct dans l’approche, Wake The Dead sait amener son univers avec douceur (Giving up) un peu même aérien tout en maintenant ce niveau de fureur (an eye for an eye) rappelant même par moment les débuts (All My Flames ou Back for more). Mais WTD a clairement évolué vers quelque chose de plus subtil qui n’est pas sans me rappeler Birds In Row sur le très bon Lone Wolf. C’est d’ailleurs dans ce registre que je trouve le groupe le plus intéressant car il mélange subtilement toutes sortes d’émotions. Et à ce titre l’interlude planante, aussi appelée Still Burning, est un très bon moment avant le déchaînement final (Paradise et Own Identity).

Wake The Dead signe ici un très bon album. Still Burning est court mais terriblement efficace et subtil tout en offrant une variété intéressante sur le hardcore qu’il soit moderne ou post-hardcore.
J. NeWSovski



Morceau préféré :                                    Lone Wolf






dimanche 18 août 2019

HYPERACTIVE – Loser (EP)




HYPERACTIVE – Loser (EP)
Pencil Records
4.5/5

Hyperactive est un trio Marseillais né des cendres de Blind Pie, formé il y a tout juste un an il sort son premier EP sobrement intitulé Loser sur Pencil Records, le label local.

Encore une fois je me suis fait berné par le nom du groupe, je m’attendais vraiment à entendre des textes en français et un punkrock à la Nina’School et c’est une (très) bonne surprise de découvrir un punkrock teinté d’indie qui me rappelle Not Scientists sur Warfare. La batterie déroule et les mélodies qui s’échappent comme des volutes de fumée rendent ce titre singulier. Le morceau fait plus de 5 minutes et il nous emmène dans un monde propre au groupe, sur scène, il doit prendre une dimension encore plus grande.
Looking Forward est plus direct, plus rentre-dedans et se trouve être diablement efficace. Il y a pas mal de choses intéressantes chez Hyperactive, les rythmes (fall) et notamment le son de la batterie, la variété des morceaux et le chant qui diffère pas mal d’un titre à l’autre mais avec, en point commun, la volonté de faire quelque chose de mélodique avec une approche plus élaborée et torturée qu’un simple groupe de punkrock.

Hyperactive est une belle surprise, Loser et ses six titres mettent en avant un groupe prometteur, inventif et créatif que j’aurai à cœur de suivre dans ses prochaines productions.

J. NeWSovski





samedi 22 juin 2019

Clip - HYPERACTIVE!

Voici Falling Getting Up des marseillais d'Hyperactive ! dont le dernier Ep est sorti sur Pencil Records.

samedi 9 février 2019

WALK AWAY – S/t (EP)



WALK AWAY – S/t (EP)
Pencil Records
5/5

De la lourdeur en veux-tu ? De l’ambiance sombre aussi ? C’est ce qui t’attend dès les premières notes de Cursed City. Morceau de hardcore qui me rappelle les légendaires Kickback. La mise en condition de ce titre permet de rentrer parfaitement dans cet EP de six morceaux. Déjà Azincourt se veut plus incisif, plus énergique avec un chant que j’apprécie beaucoup. J’aime ce style de hardcore qui arrive à allier puissance, lourdeur et énergie. Et par là In the depht of the sea me rappelle des groupes comme Fat Society ou Disturb à l’époque où j’écoutais beaucoup ce style, le groupe penche même fortement vers le métal. 
Passage sympa aussi sur The Rosary avec juste batterie basse et chant, les choses simples sont souvent les plus efficaces. The Cult finit l’EP sur une ambiance sombre et malsaine qui ferait une superbe bande son à certains romans de Maxime Chattam.



Walk Away, groupe français, de Marseille, sait varier les ambiances et les styles sur ses morceaux et ce premier EP est vraiment super intéressant. Sans forcement être original, tout est fait proprement et avec beaucoup de talent. J’ai vraiment hâte de les découvrir sur scène.


J. NeWSovski



vendredi 14 décembre 2018

Interview - The Sobers





On n’a jamais eu l’occasion de faire une interview ensemble précédemment alors peux-tu me présenter le groupe ? 

Salut Julien ! Alors nous sommes The Sobers, un groupe de punk rock basé sur Marseille. On est un trio qui se compose de JC (batterie), Tom (guitare/chant) et moi (Paul - basse/chant). Ça fait maintenant dix ans qu’on se trimbale à droite à gauche avec ce petit nom.


vendredi 23 novembre 2018

THE SOBERS – IV



THE SOBERS – IV
Bad Mood Asso / Crapoulet records / we are shark records / Tim Tam Records / Bartolini Records / ‘59SRS / French Noise / Panda Records / Culture Famine
8.5/10

Ça fait désormais quelques années que The Sobers écume les concerts et sort des albums et autres EPs. Petit à petit le trio marseillais grandit et la qualité de ses productions est croissante. Malgré un line-up modifié en 2015 avec un changement de guitariste le groupe n’a jamais perdu la flamme, bien au contraire. L’apport du deuxième chant est d’ailleurs plutôt une bonne chose.

Cet album sobrement intitulé IV fait suite au non moins bien nommé III, une dénomination à la Led Zeppelin qui a le mérite d’être à l’image du groupe : efficace. En fait je me trompe un peu car en début d’année on a eu le droit à un split acoustique entre le groupe et 21 Again.
Mais cet album est d’une toute autre facture car derrière la jolie pochette s’alignent de très bons morceaux, Battle for nothing, par exemple, qui est terrible d’efficacité, il envoie à fond comme du Burning Heads avec un superbe bien refrain bien aidé par les chœurs, la basse est vraiment sympa dessus. Mais il y a aussi Dead End, No Revelation ou bien Figure it out qui sont tout aussi pertinents.  Au passage on retrouvait ce même No Revelation sur le split avec 21 Again tout comme le superbe Light the Match

Et puis l’interlude Absolute Zero fait du bien et laisse entrevoir une possible évolution vers des morceaux plus aériens. La transition avec blood feud est d’autant plus brutale mais on n’en attendais pas moins des Marseillais.

Quand je parlais de croissance dans la qualité des morceaux un titre comme Final Goodbye représente à merveille le talent du groupe qui d’un punkrock direct sait évoluer vers quelque chose de plus technique et complexe.


Terriblement efficace ce 4ème album de The Sobers va faire parler de lui, ceux qui seraient passés à coté du groupe sont priés de se jeter dessus.



J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Final Goodbye