Delete Your Favorite Records // Fingers Out Records // Never Trust An Asshole // KROD Records
Lies about the truth, le premier album des toulousains avait
marqué les esprits en 2103 soit un an après la création du groupe. Ils étaient
donc attendus au tournant et après un changement de line-up l'an passé la venue
de ce petit EP vient à point nommé.
Alors seulement 6 titres, c'est
court mais suffisant pour se donner une bonne idée de This Life version 2015.
Et le groupe se veut toujours aussi incisif quand il s'agit d'envoyer du son,
du bon hardcore moderne rapide et bien envoyé (Fourteen
Teeth) qui rappelle évidemment les canons du genre à savoir
Comeback Kid ou Nine Eleven. Mais les 5 toulousains évoluent aussi vers des
choses plus émo avec des passages plus lents plus mélodiques et des parties chantées
et non gueulées. Perso j'aime bien et je
trouve ça assez plaisant même si cela rappelle de nombreux autres groupes. L'EP
se termine avec une version acoustique de Who Order Who,
un morceau présent sur le premier album en
version distorsion.
Un EP plaisant qui permet d'inaugurer le nouveau Line-up des toulousains.
A écouet sans modération.
Il y a deux ans Happening sortait son premier ep, Birth
qui nous avait permis de connaître ce trio d'Aix les bains formé notamment de
membres d'Arteries Shaking.
L'étape de l'album est aujourd'hui arrivée
et force est de constater qu'In the middle of the seas est
une sacrée surprise, non pas que je ne soupçonnais pas le potentiel mais que
cet album impose, grâce a un son irréprochable, une puissance et une maitrise
impressionnantes, surtout pour un premier opus.
Baignant dans un registre post punk
noise Happening me rappelle aussi
quelque part Meredith pour sa
faculté à construire de beaux titres aux mélodies recherchées et pas évidentes.
J'apprécie la voix éraillée qui
amène de la rudesse aux titres, j'aime aussi beaucoup la batterie puissante au
jeu varié qui est un élément fort du groupe à l'instar de la basse très présente. La production est bien dosée avec
un très gros son moderne.
D'un point de vue morceaux, Galilée est un des titres phares, très
représentatif qui emmène mélodie, puissance, grosse rythmique stoner. In the Middle of theseas
est aussi un très bon titre tout comme Ghost
qui part ses mélanges résume bien aussi cet album.
Du coté esthétique je suis moins
fan de la pochette que j'aurais vue plus percutante et plus marquée, histoire
d'ancrer aussi cet album visuellement. Le nom du groupe se devine mais pas évident à lire.
Un premier album impressionnant, un gros coup de coeur qui promet de belles choses en concert et pour l'avenir.
J'avais presque oublié qu'il y a
deux ans Boysetsfire était sorti de
sa pause pour sortir un bon album (while a nation sleeps )
renouant avec son glorieux passé. Celui-ci, sans titre, est sa suite logique.
Gardant la même structure qu'After
The Eulogy, qui au passage fête ici ses 15 ans... Un album
magistral qui aura laissé son empreinte dans le registre émocore tant prisé
dans le début des années 2000. Boysetsfire revient donc avec les mêmes
bases et la même structure en alternant des morceaux énergiques et violents et
d'autres plus mélodiques et intenses.
Le début de cet album éponyme est
d'ailleurs une belle réussite avec des titres très bons comme le puissant Savage Blood qui démarre très fort et se
pose sur la fin. Le second morceau, Cutting room
floor, rappelle au bon souvenir de la décennie précédente en
proposant un titre mélodique mais possédé emmené par la voix singulière et
magique de NathanGray. Les morceaux se suivent, parfois
moins intéressant, Don't panic, par exemple,
avec son refrain un peu lourd ou The filth is
rising, bourrin mais confus. Cependant l'album retient en lui en
quelques jolis morceaux Ordinary lives,
One match, certes calibré pour plaire mais
vraiment efficace, ou torches to
paradise parfait pour rappeler quelques grands morceaux écrits
dans le passé.
A nouveau un bel album pour le groupe de Philadelphie et même si
certains titres sont moins pertinents il n'en demeure pas moins un fin mélange de
mélodies et de rage le tout enveloppé par un grand talent d'écriture.
J'ai posté il y a quelques semaines
un clip de Meltdown qui servait de
préambule à cet album, un très bon morceau bien mis en image.
L'album vient quant à lui tout
juste d'arriver et je dois dire que pour un premier il est vraiment bien
soigné. L'artwork est superbe et signé Mat
St-Amour qui a fait un travail terrible, j'adore les comics et là,
évidemment, j'accroche direct. Le livret est dans le même esprit avec la typo qui
va avec. Un très bon point pour commencer. Par contre il y a un truc qui me
pique les yeux de façon très très violente c'est la collection de sponsors qui
s'accumulent à l'intérieur. Que ce soit Peavey,
Sabian pour n'en citer que deux
parmi les 12, ça me fait mal de voir des marques dans un album de musique qui
plus est de rock au sens large, aussi sympas soient-elles. Je pense qu'en 2015
on peut sortir un album sans avoir 12 sponsors à l'intérieur pour faire leur
promo...
Partons sur la musique et les 11
titres qui composent ce premier opus. Première chose, Meltdown est un groupe bien couillu parce que pour placer un titre
qui approche les 8 minutes en ouverture (Tales of the
intergalactic sandwiches) il faut être sûr d'accrocher le
chaland. Mais ce morceau est bon et place une atmosphère plaisante avec des
paroles rigolotes et surtout une rythmique entraînante. Le chant est poussé et
rappelle quelques formations hardcore.
Il va être d'ailleurs peu évident
de classer Meltdown car les Suisses mélangent beaucoup de choses,
on pourrait donc parler de fusion entre du punk, un peu de hardcore, du groove
et des éléments de métal. Un gros fouillis peut-être mais qui tient bien la
route car les titres qui se succèdent évoluent déjà dans des durées plus raisonnables
(3-4minutes) et balancent énormément de groove notamment grâce à des lignes de
basse très sympas et un chant super varié. Il suffit d'écouter FoolishSoul
pour se rendre compte du groove et de la fusion des influences du groupe ainsi
que la variété dans son panel. J'ai d'ailleurs parfois l'impression d'entendre
du Downset du ShootyzGroove voir même
du SuicidalTendencies.
Au fur et à mesure de l'avancée des
titres je me rends compte qu'il n'existe pas, ou plutôt, plus, de groupes comme
celui-ci qui mélangent beaucoup de choses mais en le faisant bien... Et cette
écoute est vraiment agréable et touchera je pense un spectre très large de
personnes.
Boobs are for heroes est un album très original, parfait mélange
entre punk, hardcore, métal et groove. Avec l'énergie qu'il dégage sur disque Meltdown
promet de belles choses en concert.
J'ai eu l'honneur d'être invité dans le webzine Kill Moss Stars pour une interview clin d’œil à A T'Il Bon Goût. Un petit exercice sympa qui a pu me permettre de comprendre la difficulté, mais aussi le plaisir de répondre à ce questionnaire.