mercredi 29 janvier 2020

VIOLETTE – Volume 2, Notre essence




VIOLETTE – Volume 2, Notre essence
7.5/10

On va sortir de notre zone de confort et tenter de découvrir autre chose que du punk à roulettes. L’arrivée dans ma boîte mail de cet album de Violette tombe à point nommé. Ici on parle de métal moderne, emprunt de lourdeur et bercé par de longues mélodies.  Le chant est en français et raconte des histoires que l’on se prête facilement à écouter sans que les sonorités ne choquent.


Formé il y a douze ans maintenant, Violette vient du Jura Bernois en Suisse, le groupe est proche de feu Meltdown, qui m’avait fait une belle impression sur son seul et unique album. Le groupe me rappelle Memories Of A Dead Man  notamment le chant qui me remémore celui de Pierre sur le premier opus mais aussi Cult Of Luna (caché en moi). L’ambiance est vite annoncée sur le premier morceau, Les ombres, qui, sur une rythmique assez posée amène de la lourdeur dans la musique que le chant vient appuyer, le titre fait la part belle aux mélodies. Et sur Viljar Violette poursuit se recette entre chant mélodique et le lead plus brutal. J’aime le côté aérien qui se dégage du groupe, très planant (Laisse brûler ; L’autre nuit) il amène une certaine forme mélancolique qui est plutôt appréciable.


Finalement je trouve le groupe assez atypique et j’aime ses nuances douceur / rage qui peuvent s’exprimer brillamment comme sur Ange et c’est ce qui rend Violette plaisant je trouve, le fait que le groupe soit un mélange de post-metal, de métal ambiant et parfois de métal tout court. Une belle surprise pour peu qu’on apprécie les mélodies dans le métal.


J. NeWSovski



lundi 27 janvier 2020

dimanche 26 janvier 2020

Clip - SLIFT

Voici Hyperion par Slift, trio Toulousain, dont l'album sort sur Vicious Circle

vendredi 24 janvier 2020

BONELESS – Cris Intérieurs (EP)



BONELESS – Cris Intérieurs (EP)

J’aime voir qu’il y a en France un joli réservoir de groupes prometteurs, que le punkrock se transmet peu importe les modes musicales du moment. Quelle que soit la génération, des groupes tirent les autres vers le haut, en influencent beaucoup et ainsi des jeunes émergent. 
On parle depuis quelques années déjà du trio toulousain de Boneless suite à leur premier EP et leur premier album et les voici déjà de retour pour 5 nouveaux titres.


On ressent beaucoup d’influences françaises et américaines que le groupes assimile de mieux en mieux. Le chant en français fonctionne plutôt bien notamment sur le schéma, morceau d’ouverture. Boneless aime les mélodies et cela se ressent sur La fête est finie et de l’amour à l’échafaud, mais aime aussi travailler ses textes comme sur #revolution.

Mais c’est sur Cris intérieurs que je trouve que le groupe est le plus fort avec une belle maîtrise des chœurs sur le refrain, ça passe superbement, les mélodies durent et les presque quatre minutes se révèlent être un vrai bonheur. On en redemande des comme ça !


Petit à petit Boneless grandit et devient de plus en plus intéressant au fur et à mesure de ses productions. Affaire à suivre.

J. NeWSovski