Agréable découverte d'il y a quelques semaines, voici le premier clip d'Untitled With Drums.
lundi 20 novembre 2017
dimanche 19 novembre 2017
GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers
GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers
Constellation
9 sur 10
Groupe culte s'il en est, grand manitou du post-rock, GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR signe déjà son retour deux ans après Asunder, Sweet and Other Distress. Car le collectif canadien nous avait habitués au long silence au cours des années 2000. Il semblerait qu'il soit devenu plus prolifique depuis cinq ans.
Groupe culte s'il en est, grand manitou du post-rock, GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR signe déjà son retour deux ans après Asunder, Sweet and Other Distress. Car le collectif canadien nous avait habitués au long silence au cours des années 2000. Il semblerait qu'il soit devenu plus prolifique depuis cinq ans.
Le nouvel album "Lucifer Towers" est
relativement court pour le genre (une quarantaine de minutes) et repose sur
quatre pièces bien distinctes. Le son et le savoir-faire du groupe n'ont pas
fondamentalement changé. Il mélange toujours à merveille cordes, lentes montées
de guitares, mélodies répétitives, le tout dans une ambiance de plus en plus
symphonique. Les Montréalais ont peut-être
épuré un peu plus leur musique, les collages sonores ayant par exemple disparu
de leurs dernières productions.
L'album s'ouvre sur un
bourdonnement de cordes et de sons dissonants. Très cinématographique,
l'ambiance est angoissante. Arrivent ensuite les cuivres, puis un riff de
guitare entêtant et la batterie. Ce morceau d'ouverture "Undoing a lucifer tower" est une
réussite. Le thème mélodique de ce premier titre reviendra d'ailleurs dans le
suivant, le long (15 minutes) et envoutant "Boss
Hang" qui dispose d'une structure
inversée. Un premier temps met en avant la guitare saturée et la lourde
batterie, toute la puissance Godspeed est ici déployée. S'ensuit une légère
accalmie avec des cordes un peu glauques. Tout en crescendo, le titre se
poursuit avant un final en apothéose. Un véritable déluge sonore dont le
collectif canadien s'est fait la marque de fabrique. Le troisième morceau,
"Fam/famine", entre
musique de chambre et drone, ressemble plus à un intermède avec son violon
sensible. Le thème musical, véritable gimmick sur cet album, réapparait à la
fin. Sans doute une petite pause avant la dernière pièce de choix "Anthem for no state". Cette dernière
débute en douceur et délicatesse avec une ligne de violon émouvante. Après
quelques minutes, une rupture s'opère, le titre prend une légère sonorité
western, devient plus noise, la machine GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR se met en
branle. Tous les instruments (guitares, batterie, cordes) sont au diapason.
Après tant d'années d'exercice, la magie opère toujours
chez les Canadiens. Ils viennent sans doute de signer l'un des meilleurs albums
post-rock de l'année avec les Français de L'EFFONDRAS.
Une
chronique de Mr Caribou
Morceau préféré : Boss hang
samedi 18 novembre 2017
vendredi 17 novembre 2017
video - G.A.S. Drummers
Les Espagnols de GAS Drummers sont de retour avec une niveau titre : Yours To Discover
jeudi 16 novembre 2017
DOWN MEMORY LANE – Vice caché (EP)
DOWN MEMORY LANE – Vice
caché (EP)
Thousand Islands Records
3.5/5
Le lien avec
le Québec fonctionne plutôt bien
depuis quelques années. Après les Vulgaire
Machin puis Fortune Cookie Club
je vois de plus en plus de groupes canadiens faire écho en France.
Down Memory Lane qui, à l’instar de Fortune Cookie
Club, cache des textes en français derrière un nom de groupe anglais, pourtant
l’intro annonce la couleur : « En Français !! ».
DML est un groupe de Montréal,
formé de 5 membres, qui joue un punkrock mélodique avec beaucoup de chœurs et
une batterie qui claque. Il me rappelle par moments un mélange entre Hateful Monday et Consumed au niveau du son mais le chant est marqué par un fort
accent qui est tout de même assez sympa vu de notre côté de l’atlantique.
Pas de
grande originalité en ce qui concerne la musique, du punk mélodique à pleine
balle comme les groupes des années 90 en ont sorti des centaines mais l’intérêt
est dans les textes si on y prête l’oreille. Ainsi ils se révèlent souvent
amusants et drôles, voire honnêtes comme Productions J
qui explique l’éthique du groupe ou encore Canal
désinformation dont j’extrairai cette petite perle : « On peut pas changer le monde avec des vidéos
de chats ».
C’est fun, c’est
jeune, c’est remuant.
J. NeWSovski
mercredi 15 novembre 2017
mardi 14 novembre 2017
JUSTIN(E) – 06 72 43 58 15
JUSTINE – 06 72
43 58 15
Guerilla Asso / Can I Say Records / Justine Asso
9.5/10
C’est une
mission difficile de s’attaquer à la chronique d’un album de Justine, et pour en parler me vient en
tête la phrase d’un fan trouvée sur le site du groupe :
« Cette fois-ci je
crois que j’ai mieux compris les paroles. »
Oui, Justine, on ne va l’apprendre à
personne, est un groupe qui balance des textes pointus et je dois avouer aussi
que sur le dernier album il fallait s’accrocher pour calculer les paroles ou
tout du moins essayer de s’approcher du sens profond. Les textes de Justine c’est un retour au lycée pour
une étude de texte à faire à la maison avec du Nofx qui cartonne derrière. Seulement là j’ai un peu plus envie de
m’y pencher.
Alors oui cet album est
plus clair et plus accessible et je dois avouer qu’il a gagné aussi en
simplicité. Il y a une très grosse concentration de titres majeurs qu’on aura
plaisir à chanter en chœur en concert : Frantz
Fanon, Brûle
Raison Brûle,
Mère Chose
Micropolitique du
fascisme, Aurélia….
Et même si on ne perçoit pas toute la finalité des textes d’Alex, on a l’impression de se cultiver en les écoutant, en tout
cas ils nous invitent et nous incitent à chercher, fouiller. Une bonne
pédagogie.
Sur l’ensemble
il n’y a rien à jeter, les titres accrochent avec cette recette bien maîtrisée. Au
passage on retrouve Arnaud, le frère,
de The Attendants qui vient prêter
sa voix sur Désastre.
Je ne peux
que remarquer la laideur de la pochette qui atteint des sommets l’effet est
certes volontaire mais merde moi qui ai investi il y a quelques années dans un
joli cadre pour pochette vinyles… Il serait peut-être temps de rappeler Cha pour refaire une vraie pochette
digne de ce nom…
Au final je
n’aurai pas parlé beaucoup de musique et pourtant à la basse, Fab, assure le show, le très gros show
même. Et les autres sont très bons aussi. Justine,
avec ce 06 machin truc, signe
un album dans la lignée des précédents qui se déguste à plusieurs niveaux d’écoute :
à fond pour s’énerver, au calme pour cogiter. Un groupe intelligent, juste incontournable.
J. NeWSovski
Morceaux préférés : Micropolitique
du fascisme et Aurélia
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