samedi 30 septembre 2017

vendredi 29 septembre 2017

HOT WATER MUSIC – Light It Up



HOT WATER MUSIC – Light It Up
Rise Records
8/10

Hot Water Music est un des rares groupes qui me procure une impatience extrême dès l’annonce de la préparation d’un nouvel album, cette envie d’immédiatement se jeter dessus. Chose faîte le jour de sa sortie.

C’est donc avec plaisir que je retrouve la voix de Chuck Ragan sur Complicated, un morceau typique du groupe qui associe de jolies mélodies, de la grosse voix et une basse omniprésente. Même recette sur Show your face, et sur Never Going Back plus lent mais plus intense. J’aime aussi beaucoup Sympathizer un titre en mid-tempo dont les voix poussées montent encore d’un cran en intensité. Autres moments très forts avec Bury your idols et High Class Catastrophe.

Quelques titres en dessous notamment Rabbit Key chanté par Chris Wollard ainsi que Light It Up et Vultures qui ressemblent bien plus à des titres de Bad Religion, le chant saccadé peine à convaincre et les chœurs sont plutôt moyens. Hold Out est aussi peu pertinent, répétitif et rébarbatif. Ces titres disséminés un peu partout à travers light it up gâchent un peu l’impression générale d’un album qui se veut agréable.

Light it Up est un album hétérogène qui regroupe de bons morceaux, notamment ceux plus lents. La voix de Ragan fait encore étalage de toute sa magie bien épaulée par celle de Wollard mais aussi la basse de Jason Black. On est loin de cultissimes No Division et Forever and counting mais qu’il est quand même fort agréable de retrouver le groupe de Gainesville

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Bury your idols


mercredi 27 septembre 2017

DK DANCE – L’orgue de barberie



DK DANCE – L’orgue de barbarie
DTrash Records
8/10

Déjà quelques mois que j’ai cet album sous le coude, avec quelques écoutes succinctes écourtées par cette peur de l’inconnu et notamment de cette diablesse de boîte à rythme omniprésente. J’ai donc pris récemment mon courage à deux mains et me suis lancé dans une écoute bien plus attentive. Bien m’en a pris car ce fut une grosse et belle surprise.

J’ai d’abord été happé par quelques bribes de textes, quelques passages bien sentis. Les mots sont revendicatifs, on parle de l’humain et de la société, des thèmes très punks qui retiennent l’attention. Et par cela, mais aussi à travers la rythmique, on ressent l’esprit Bérurier Noir.  
J’aime bien aussi cet échange entre les deux voix, l’une féminine et l’autre masculine. Et il y a une énergie communicative dans DK DANCE, même si certains morceaux chargés en machines ont tendance à rapper mes oreilles, je dois avouer que l’esprit du groupe me plait bien. Des morceaux comme God Knows What ou Rest In Rage envoient du lourd à l’instar de L’essence et j’ose imaginer sur scène une énorme prestation.

Le groupe d’Annecy varie aussi les styles et les ambiances avec des titres plus posés comme Notre Furie qui s’écoute avec attention ou l’orgue de Barbarie dont les textes sont aussi bien sentis. Mais il y a de la fureur dans ce groupe et les machines amplifient aussi la puissance lors des montés (L’orgue de Barbarie). Quelque part DK Dance me fait aussi penser à Noise Generator pour ce mélange de Punk et d’Indus, comme si les Bérus se tapaient un featuring avec Ministry. Oui je balance ce dernier parce que le groupe leur rend hommage avec une très belle reprise de New World Order, issue de Psalm 69, le seul album que je possède du groupe monstrueux de Chicago.


DK DANCE est une expérience sonore pleine d’originalité qu’il est plus qu’intéressant de découvrir. Il faudra s’accrocher, pour ceux qui n’adhèrent pas aux rythmiques électroniques, mais le groupe le vaut bien.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Rest in rage




mardi 26 septembre 2017

clip - TAGADA JONES

Nouveau clip de Tagada Jones avec le titre envers et contre tous, avec des images de la tournée USA 2017

lundi 25 septembre 2017

HIGHTOWER – Club Dragon



HIGHTOWER –  Club Dragon
Krod Records / Joe Cool Records
7.5/10

Attendu par de nombreux fans suite à un très bon premier album, le groupe Parisien est donc de retour 3 années après Sure. Fine. Whatever.
Il a été enregistré, comme le précédent, au studio Omen en Californie par Steve Evetts, qui a déjà bossé pour Sick Of It All et Kid Dynamite entre autres, et masterisé par Alain Douches.

On y retrouve de très bons titres, The Party, par exemple, qui a servi de fer de lance cet été pour promouvoir l’album ou Mushroom and Bamboos un des meilleurs du disque à mon goût. Mais quand ça ralentit c’est pas mal aussi, Tournesol par exemple, Hedronic Treadmill et l’instrumental To The Hole surprenant et prometteur.

Mais au final il y a un truc qui me dérange dans cet album, la venue d’un nouveau chanteur, Attila, hongrois d’origine, qui malgré un nom de barbare, apporte davantage de mélodies, et peut-être parfois trop… 
Car musicalement Hightower est super dynamique et amateur de jolies mélodies, cependant je trouve que le chant et, plus simplement la voix, apporte trop de mélodies et manque de « gras », il me rappelle, sans d’ailleurs que j’y sois retourné depuis longtemps, New Found Glory.

Pour autant derrière ça tourne fort comme un mélange de Lifetime et de trucs plus indie rock et c’est donc ce contraste chant / musique qui me déstabilise. L’ensemble trop propre aussi peut-être, qui semble calibré sur certains morceaux.
Bien entendu il va ravir les fans de punkrock mélo parce que, dans le style, les mecs sont quand même très forts et à ce titre un morceau comme Titty Twister plus sobre sur le chant est un vrai régal.

A découvrir donc, à tester, réécouter, et se faire son propre avis.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Mushroom and bamboos


https://www.facebook.com/HIGHTOWERMUSIC


dimanche 24 septembre 2017