THE MENZINGERS – From
Exile
Epitaph
Idée
intéressante que celle de combler le vide laissé par l’annulation des concerts
par la réinterprétation de morceaux en versions acoustiques. Nombreux artistes
se sont prêtés à l’exercice et bon nombre de vidéos sont venus combler nos
longues journées confinées. Ainsi The
Menzingers s’est aussi prêté au jeu et a refait Hello Exile, leur
dernier album en date. Pas mon préféré mais le résultat peut se montrer assez
pertinent au final.
Je
m’attendais à une version très mélancolique voire larmoyante et c’est plutôt
une belle surprise. Ce from
exile, titre sympa en référence directe au confinement, permet même
de revoir différemment ce dernier album dont j’attendais bien mieux à sa
sortie.
Ainsi America, dans cette version plus posée,
permet de mieux mettre les textes en avant, cette Amérique de Trump pleine de
contraste. « America I love you but you’re freaking me out ».
Dans un
style très americana avec guitare folk et harmonica, High
School Friend, est plutôt plaisante et j’aime bien aussi I can’t stop drinking que je trouve très
belle. Elle est lente et l’apport du violon en fond la rend vraiment touchante,
c’est aussi le cas de London Drug,
toute en douceur avec son refrain accrocheur. Strawberry
Mansion me fait un peu penser à du Antiflag
accoustique, elle est rythmée et définitivement très punk.
Seul le
chant ou tout du moins son traitement pêche un peu sur cet album, comme si Greg Barnett s’était enregistré
dans sa salle de bain et que le mixage n’avait rien fait derrière. Au final cet
album passe vite et bien et donne envie de réécouter l’original et davantage se
pencher sur les textes.
J. NeWSovski
Morceau préféré :
I can’t
stop drinking
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