Petite série des A T'il bon Goût avec un spécial triptyqueThe Traders.Le premier invité est Romain, le batteur des talentueux Lyonnais qui nous dévoilent des choses vrzaiment très intéressantes. Au passage allez faire un tour sur bandcamp écouter leur nouveau morceau avec leur nouveau guitariste.
Jeune groupe danois, de
Copenhague pour être précis. Stars Burn
Stripes est arrivé sur mon pc par un curieux mail venant de je ne sais qui
qui avait eu mon adresse je ne sais où. J'ai donc mis du temps avant de le
télécharger puis l'écouter.
Stars Burn Stripes est un groupe de punkrock mélodique plutôt bien foutu. Musicalement
c'est loin d'être original mais les titres sont rapides avec des mélodies
intéressantes (Challenge accepted). La voix me rappellait un peu Anti-Flag au début mais au niveau du son, de la façon de composer
je pense surtout aux Suisses d'Hateful
Monday et un petit paquet de groupes californiens de la fin des 90's comme Strung Out sur Asphalt ou The Ataris avec Set Fire. A noter que l'album a été mixé au Blasting Room.
Toujours est-il que pour un
premier album c'est très prometteur, les titres sont accrocheurs et de toute
évidence le groupe s'éloignera progressivement de ses influences comme l'ont pu
faire d'autres auparavant et dès lors il en sera d'autant plus intéressant.
Ah l'éternel retour de Downset... annoncé cet été en tournée
en Europe, notamment au Hellfest puis annulé... Le groupe s'était reformé l'an
passé sans Rey le chanteur original et avait poussé quelques dates et puis
s'est re-reformé cette année en retrouvant leur vocaliste. Le groupe se retrouvait
plus ou moins avec deux formations. Et c'est pourtant dans cette période très
obscure que sort un nouvel album... Histoire peut être de tout clarifier.
One Blood,
duquel je n'attendais pas grand chose, voir rien du tout, arrive juste... 20
ans après le premier album éponyme du groupe. En pleine vague fusion cet album
avait fait beaucoup parler de lui avec une très belle pochette et surtout un
son west coast au fin mélange de rap et de punk métal, façon Rage Against The
Machine plus underground, comme on disait à l'époque. Do We Speak A Dead Language ?, l'album suivant (1996), est
de loin mon préféré avec un son plus dur, plus punk, plus oldschool et une
grosse quantité de tubes imparables. Manquait une prod digne de ce nom pour
tout enflammer.
One Blood
est le cinquième album et fait suite à Check
Your People et Universal
pas super convaincants ni mémorables. Il m'a bluffé avec un son moderne et une
très grosse puissance. Le premier titre qui donne son nom à l'album annonce
vite la couleur derrière une courte intro percutante. Rey Oropeza est donc bien au chant et n'a pas été remplacé, ça
permet de garder, au delà d'une continuité, l'identité du groupe. Without balance très fort avec de gros riffs et même s'il se perd dans un
couplet pop totalement inutile il vaut son pesant de cacahuètes. Même si
l'intensité ralentit durant l'album (It's your world),
on s'essouffle aussi un peu et force est de constater qu'on connaît aussi déjà
toutes les ficelles. Mais n'empêche que c'est un album efficace qui donne envie
de s'y replonger un bon nombre de fois cet été. On replongera aussi dans les
deux premiers opus mais ça c'est une chose qui est toujours faite de manière
régulière...
Je suis en train d'uploader les anciennes compiles, ça prend un peu de temps mais très bientôt tout devrait être dispo. Ceux qui voudraient les télécharger, laissez moi un message je vous enverrai des liens directs.
Only Crime
fut l'un des premiers all-star band de punk/hardcore mélodique. Fondé il y a
désormais plus de 10 ans par Russ Rankin
alors chanteur de Good Riddance qui
s'est entouré du guitariste de Bane,
de mecs de Hagfish ainsi que Bill Stevenson batteur des légendaires Descendents, Black Flag et All.
Voici donc seulement le 3ème
album des américains mais à l'heure où certains baissent le rythme Only Crime sort certainement son album
le plus puissant à ce jour avec des morceaux comme Absolution ou In blood qui sont
de réelles bombes.
Le gros soucis du groupe, sur
album, et qui était déjà présent sur les précédents To The Nines et Virulence
est que sur 12 morceaux Only Crime
devient très répétitif et ceci en partie à cause du chant de Russ qui ne change quasiment pas de
ton, encore moins que sur Good Riddance.
Alors oui Pursuance est efficace
et il doit l'être davantage en concertpar
contre se l'écouter en boucle est une mission plus compliquée.
Alors que leur premier album Be Here Before You Disappear vient tout juste de sortir Nicolas, le chanteur et guitariste du groupe a bien voulu répondre à quelques petites questions rapides.