jeudi 30 décembre 2021

LES SHERIFF – Grand bombardement tardif



LES SHERIFF – Grand bombardement tardif

Kicking Records

Le 2 juin 2012 Les Sheriff étaient censés faire leur concert d’adieu au parc Grammont de Montpellier pour les 15 ans de l’asso Tout à Fond ! après une pause de douze années. Un jubilé tardif immortalisé en vidéo et sur album live (Bang ! sorti chez Kicking Records en 2014). Le groupe bien emballé fait une mini tournée promo : 5 dates.  Et puis l’histoire se poursuit, le groupe prend du plaisir à rejouer et les morceaux s’écrivent au fur et à mesure.

10 décembre 2021 voici le nouvel album du groupe emblématique de Montpellier : Grand Bombardement tardif. Le line-up a changé Seb a remplacé Manu à la batterie et Ritchie Buzz (The Last Brigade) débarque à la guitare.

 

12 titres explosifs dans l’esprit du groupe avec un punkrock très rapide et mélodique. Requiem 5 étoiles met les choses en place, un titre idéal pour débuter un live, pas le plus efficace mais s’ensuit Grand Bombardement Tardif qui est certainement le titre que je préfère sur l’album, rythmique à la Ramones, belles mélodies et refrain hyper accrocheur. Un sans-faute. Plus doux, Ma lumière est une belle déclaration et, sans être un grand spécialiste du groupe Héraultais, on peut vite observer que les textes ont gagné en profondeur avec les années, constat que l’on peut faire aussi sur Soleil de plomb.

Belle déclaration d’amour à Montpellier sur le titre qui porte le nom de la ville, ce morceau est vraiment excellent et ravira autant ses habitants que les amateurs de pogo. Plus classiques, mais toujours gonflés en stéroïdes, Du rock’n’roll dans ma bagnole et Loin du chaos font un peu plus le lien avec la génération de groupes élevés à la culture américaine, peut être que cela vient aussi avec l’arrivée de Ritchie Buzz mais je trouve que le groupe trouve parfaitement sa place dans la scène actuelle sans être en décalage, ce qui est plutôt remarquable pour un groupe dont les débuts remontent à 1984.

Je suis moins emballé par la fin de l’album même si j’aime bien les thèmes abordés sur Enfants du passé et le temps est élastique.

 

Attendu, ce nouvel album, 23 ans après le précédent, est intéressant et réussi à ancrer le groupe dans le 21ème siècle. Les Sheriff est un groupe culte qui aura influencé bon nombre de jeunes formations, son retour est remarqué et Grand Bombardement Tardif est un album qui marquera de son empreinte cette année 2021.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                        Grand Bombardement Tardif

 

 

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mercredi 29 décembre 2021

Clip - Authority Zero

Aujourd'hui on retrouve Authority Zero avec le titre Ollie Ollie Oxen Free

lundi 27 décembre 2021

Clip - LE TUNNEL DE L'ENFER

On finit fort l'année avec ce clip du Tunnel De l'Enfer (ex Stupid Karate) et le titre Sly is a doer

samedi 25 décembre 2021

COVEN – Le blizzard Persiste (EP)

 


COVEN – Le blizzard Persiste (EP)

No Way Asso / Out Of Thunes Records / Voice of the unheard / Itawak Records

En ma rs dernier je regrettais que le premier EP de Coven, la chaleur nous accable, soit aussi court, seulement 5 titres me laissant sur ma faim (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2021/03/coven-la-chaleur-nous-accable-ep.html). Mais neuf mois plus tard, une nouvelle naissance a lieu avec Le blizzard persiste, second EP de 4 titres.

 

La recette reste la même pour le groupe de Montceau les Mines, un screamo que je place proche de celui de Poison The Well. Le premier morceau, Les restes, monte rapidement en intensité après une intro avec des extraits sonores tandis que le rythme se veut plutôt posé au début ce qui ajoute de la gravité à la musique. Remplis les pages commence de façon plus classique avant de prendre un chemin assez subtil encore fois très intense et emprunt de poésie. Car malgré le déluge sonore Coven est un groupe qui applique beaucoup de finesse, je trouve, à ses morceaux, un peu à la manière de Birds In Row d’ailleurs. Et puis Alep et là pour nous ramener à la réalité avec un joli texte (en français) ce qui est aussi le cas sur Brimades et ce discours d’une femme que je trouve touchant, Coven est impliqué, investi et sa musique se prête parfaitement pour faire circuler le message.

Deuxième EP réussi pour Coven qui nous remet une petite claque au passage. Super groupe que j’attends de voir en live avec impatience.

 

J. NeWSovski

 

 

https://covenscreamo.bandcamp.com/album/le-blizzard-persiste

 



vendredi 24 décembre 2021

Clip - Johnny Mafia

Voici Johnny Mafia et le titre Love Me Love Me

jeudi 23 décembre 2021

Clip - Jim Lindberg

Rappelant un peu la vidéo de Joey Cape, voici Jim Lindberg et The Palm of your hand.

mardi 21 décembre 2021

HEAVY HEART – Closer

 


HEAVY HEART – Closer

Gunner Records / Rad Girlfriend Records 

Il y a quelques semaines en voyant Heavy Heart ouvrir pour Tiny Voices et Birds In Row je me faisais la réflexion qu’il y avait du Jimmy Eat World dans le groupe nantais. Cette proportion à proposer de superbes mélodies tout en distillant de l’énergie le tout avec une fragilité touchante.

 

De toutes façons, pour moi, parler de Heavy Heart se fera sans objectivité tout comme lorsque je dois chroniquer un album des Burning Heads… Il y a des groupes qui vous touchent et vous accrochent et il sera difficile de leur trouver des défauts.

 

Cet été nous avions eu droit à un avant-goût de closer avec deux morceaux : Sub 120 et Miseries. Deux titres qui ont énormément tourné sur mon enceinte. J’ai tout d’abord été surpris par le premier qui se révèle plus pop et plus mélodique que ce que le groupe a pu faire sur Love Against Capture, mais au fur et à mesure des écoutes ce titre m’a totalement convaincu, le refrain est diabolique et lorsque le chant monte ça devient juste sublime. Miseries m’a beaucoup touché aussi. J’y ai vu un rapport à une certaine personne, mais c’est certainement une extrapolation surtout sans avoir encore pu lire les paroles attentivement, toujours est-il que la tristesse emplit ce titre. Lui aussi est magnifique, la mélancolie exprimée se trouve bouleversante.

 

Dix autres nouveaux titres font donc suite sur Closer. Il y a des surprises certes, mais globalement sur la forme cet album est résolument plus pop que les deux précédents ce qui n’est pas une mauvaise chose entendez-moi bien, j’adore les mélodies et il m’a fallu juste un peu de temps avant de totalement l’apprivoiser. Mais cette évolution est une bonne chose car il y a des titres vraiment beaux, au sens noble, prenons par exemple Close, sa première partie est superbe avec une belle douceur et des mélodies raffinées. Et le chant, waouh quel chant ! On prend un peu la même recette avec Red Glow où le groupe se voit accompagné par une chanteuse, la voix de Lylian est encore d’une douceur magique jusqu’au moment où il passe en mode éraillé et là c’est vraiment terrible. C’est ce petit plus qui fait tout, comme la fragilité de la voix de Jim Adkins de Jimmy Eat World. Quelque chose de différent, de vraiment magique.

Belle démonstration sur Out Of Love, un beau morceau, il mélange énergie et mélodies avec brio. Je vais me calmer avec les superlatifs mais il est excellent. J’adore ce côté fédérateur que l’on peut retrouver sur le refrain, le type d’ambiance que l’on pouvait retrouver chez Wank For Peace mais dans un registre bien plus musclé. Dans cet album il y a de la variété et il est intéressant d’entendre une ballade comme A certain Kind Of Death, un morceau rock 50’s comme When I Feel Down ou un petit morceau powerpop comme We’ll be around

J’adore aussi Underwater, une véritable caresse qui fait une parfaite synthèse de l’album.

 

On parle aussi un peu de Amaury Sauvé qui a fait l’enregistrement. Il n’y a jamais eu de grands albums sans un mec qui assure à la production. Définitivement Amaury Sauvé fait partie des meilleurs.

 

J’avais prévenu que je ne ferai preuve d’aucune objectivité dans cette chronique qui ressemble davantage à une ode à Heavy Heart. Mais la question qui me taraude est définitivement celle de savoir si je préfère Closer à Love Against Capture. Une question encore sans réponse à l’heure actuelle.

 

 

J. NeWSovski

 

Titre préféré :                    Underwater

 

 

 

https://heavyheartnantes.bandcamp.com/album/closer

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lundi 20 décembre 2021

Clip - Basement Gary

Voici Basement Gary et le morceau BG is For Basement Gary. Le groupe est composé de membres de Can't bear this party!, Freygolo et South Berkeley

samedi 18 décembre 2021

Clip - IGNITE

Voici The River par Ignite premier morceau sans Zoli Teglas

jeudi 16 décembre 2021

LARS FREDERIKSEN – To victory (EP)

 


LARS FREDERIKSEN – To victory (EP)

Pirates Press

Co-Leader de Rancid, Lars Frederiksen est un incontournable dans la scène punk depuis plus de 30 ans. On le connait aussi dans son autre projet avec The Bastards, dans Oxley’s Midnight et dans Old Firm Casuals aussi. Différents groupes pour différents styles, on le sait investi dans la scène Oï et aussi Le personnage est charismatique et sa voix si singulière reste une madeleine de Proust pour nombre d’entre nous.

 

En cette année 2021, il a décidé de franchir le pas et sortir un EP en solo où il se retrouve à chanter, jouer de la guitare et faire quelques arrangements annexes. Plutôt que de proposer de nouvelles compos il a préféré réinterpréter différents morceaux de son répertoire : deux de The Old Firm Casuals, deux de Lars Frederiksen and the bastards auxquelles il ajoute un titre de UK SUBS, dans lequel il a joué et un de KISS.

Sur les six morceaux il y en a deux que j’adore, tout d’abord Skunx repris juste à la guitare électrique, le clip qu’il a tourné le mettant seul au centre d’un stade vide rajoute à la gravité de son regard, ce morceau a plus de 20 ans mais il est toujours aussi redoutable. Lars s’éraille la voix comme jamais.

L’autre morceau qui est vraiment très bon est Army of Zombies il provient aussi de l’album avec les Bastards, cette version est différente, davantage rock steady que punk, plus smooth et plus groove. Le reste est de bonne facture aussi notamment le Coming Home de Kiss ou Motherland de The Old Firm Casuals dans une version épurée et touchante.

 

A écouter impérativement pour les fans du personnage.

 

J. NeWSovski

 



https://www.facebook.com/larsfrederiksenofficial

mercredi 15 décembre 2021

Clip - CANNIBALE

Voici Cannibale et le morceau Kings Of The Attics avec Fabrice de Frustration en featuring.

lundi 13 décembre 2021

Clip - Emma Ruth Rundle

Emma Ruth Rundle a elle même mis en image The Company issu de son dernier et sublime album.

samedi 11 décembre 2021

JIM LINDBERG – Songs from the Elkhorn trail

 


JIM LINDBERG – Songs from the Elkhorn trail

Epitaph

Jim Lindberg est le chanteur emblématique de Pennywise depuis 1988, il a été celui de Black Pacific, durant la petite dispute entre 2010 et 2012, et chante aussi toujours dans WRATHS, même si ce dernier n’a rien sorti depuis plus de 5 ans.

Ce projet solo est donc surprenant même si beaucoup de chanteurs de groupes punkrock des années 90-2000 en ont fait de même. On attend d’ailleurs celui de Russ Rankin (Good Riddance) pour les semaines à venir. Surprenant mais pas inintéressant.

En effet, Songs from the Elkhorn Trail, ne s’apparente pas un disque de folk acoustique enregistré au coin d’un feu de camp (cf pochette) mais plutôt un album assez varié, certes folk mais typé americana où interviennent trompette, piano, tambourin, harmonica. Pour cela Jim Lindberg s’est entouré de Dave Hidalgo à la batterie (Social Distorsion), Joe Gittleman (Mighty Bosstones) à la basse et Marc Orrell (Dropkick Murphys, Black Pacific) à la guitare.

L’ensemble donne des titres enjoués comme le single You’re not alone, remuant et accrocheur ou le titre introductif The palm of your hand plutôt bien fait aussi. Plus doux mais plus intense I feel like the sun se révèle touchant, la trompette dessus apporte une originalité intéressante. Finalement la chanson du coin du feu existe tout de même et il s’agit de Hello Again, très douce mais entraînante son refrain fonctionne à merveille.

Autres moments de mélancolie avec Don’t lay me down et It’s Only à cent mille lieues de Pennywise, c’est intéressant de le voir sortir de sa zone de confort et il y arrive à merveille. Même configuration sur Blood on your hands qui explore un côté davantage country, un peu à la manière de ce que Greg Graffin (Bad Religion) fait aussi sur ses albums solos. Par contre il aurait pu se passer de la boîte à rythme sur The basement, se passer de toute la chanson même…

 

J’ai pu lire quelques chroniques peu emballées par les textes de Lindberg jugés assez simples toujours est-il que musicalement Songs from the Elkhorn Trail est plutôt une réussite, un album varié qui mélange parfaitement émotions, mélancolie et mélodies entrainantes. Surprenant et intéressant c’est bien les mots qui conviennent.

 

J. NeWSovski

 

https://jimlindberg.bandcamp.com/album/songs-from-the-elkhorn-trail

 

vendredi 10 décembre 2021

Clip - PANIC MONSTER

Olivier Portnoi (Dead Pop Club, Maladroit) est de retour avec son nouveau projet Panic Monster

mercredi 8 décembre 2021

Clip - Komintern Sect

 Que restera-t-il de toi ? un titre très touchant de Komintern Sect 


Clip - Panic Monster

Encore une fois un peu en retard pour l'effet Noël, mais bon ... voici tout de même Panic Monster avec I want an alien for christmas

lundi 6 décembre 2021

NIGHTWATCHERS – Common Crusades

 


NIGHTWATCHERS – Common Crusades

Season Of Mist

 

Je me rappelle il y a quelques années un concert à Angers où The Nightwatchers était accompagné de The Attendants, Intenable et Nine Eleven, j’avais été impressionné par le groupe toulousain, sa présence sur scène mais aussi son discours entre chaque morceau.

D’ailleurs si l’on doit définir rapidement The Nightwatchers je dirais que c’est un groupe de punkrock engagé, très engagé même, que ce soit sur le fond social ou politique. Ici dans Common Crusades le thème est la colonisation et notamment les exactions de l’Etat Français en Indochine, Algérie et au Cameroun.

Musicalement je trouve que le groupe a bien évolué depuis ses débuts en 2016 posant parfois son punkrock effréné pour des saveurs plus post-punk /new-wave façon Not Scientists, ce qui marche d’ailleurs à merveille comme sur 1905 & the muslim exception et son refrain incendiaire ou Dismissed, davantage mid-tempo. J’adore aussi les mélodies sur The White Fathers et notamment le chant qui, en montant, montre des fragilités intéressantes. Développer des mélodies le groupe sait parfaitement le faire et A Not-so-secular state culturalism en est un parfait exemple. Pour rassurer la frange punkrock, les morceaux envoient quand même de l’énergie avec une rythmique ultra dynamique façon garage sur bon nombre de morceaux que ce soit G.Kepel President Whisperer ou No matter who Osei Kofi Tutu is.

Belle pochette qui mêle une photo de la statue de l’archevêque Lavigerie et son discours à Alger en 1875.

Vraiment je trouve Common Crusades bien plus abouti que la paix ou le sable, le premier album, il est globalement plus varié avec un son meilleur et de beaux efforts dans la composition avec des mélodies vraiment belles et accrocheuses. J’ai vraiment hâte de les retrouver sur scène.

 

J. NeWSovski

 

https://nightwatcherspunk.bandcamp.com/album/common-crusades

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https://fr-fr.facebook.com/nghtwtchrs/




dimanche 5 décembre 2021

Clip - Gregor Barnett

Chanteur de The Menzingers, Gregor Barnett se lance en solo avec un album prévu pour février sur Epitaph. Voici Don't go throwing Roses in my grave pour se donner une idée.

vendredi 3 décembre 2021

Clip - MSS FRNCE

Voici Etat d'Arrestation par MSS FRNCE

Clip - IDLES

Voici Idles avec le titre When The Lights Come On

mercredi 1 décembre 2021

TSUNAMI FROM HEAVEN – S/T

 


TSUNAMI FROM HEAVEN – S/T

Opposite Prod

Il sort actuellement un nombre important d’albums, tous styles confondus, comme si la machine se remettait en route après un arrêt imposé. Dans cette vague continue de sorties, des nouveaux groupes émergent et j’ai aujourd’hui envie de vous parler de l’un d’entre eux.

 

Ce groupe c’est Tsunami From Heaven, un groupe d’Orléans, une ville qui a toujours su conjuguer le punkrock à tous les temps. Leur premier album sort sur un label orléanais que l’on connait plutôt bien : Opposite Prod, le label des Burning Heads. Aussi, en me lançant dans l’écoute de Tsunami From Heaven, je m’attendais à punkrock façon Ravi, Gravity slaves pourquoi pas même à la Burning Heads et j’ai bien aimé me faire totalement surprendre. Point de distorsion et de batterie à fond la caisse, ici, le duo (deux Sébastien d’ailleurs) propose un postrock atmosphérique ultra immersif dans la veine Godspeed You Black Emperor ! Sur 8 titres et 45 minutes Tsunami From Heaven nous emmène dans un doux voyage, une rêverie finalement très poétique si l’on omet la grosse colère de Retour. J’aime d’ailleurs les titres des morceaux qui, une fois additionnés, donnent ceci : Le monde / semble / si calme / ici. / Itinéraire / le retour, / les ciels / se remplacent /

 

L’expérience de l’album est inévitablement parfaitement réussie mais il sera encore plus intéressant de les découvrir en live pour le défendre. Se laisser porter et bercer, se laisser envouter et captiver par le duo Orléanais doit être une bien belle expérience.

 

Ce premier album est donc une bien belle réussite, amateurs de découvertes et de posttoutcequevousvoulez ce groupe devrait venir titiller vos enceintes un petit bout de temps.

J. NeWSovski

 

https://tsunamifromheaven.bandcamp.com/album/tsunami-from-heaven

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lundi 29 novembre 2021

Clip - COMEBACK KID

Comeback Kid est de retour avec le titre Heavy Steps

samedi 27 novembre 2021

Clip - Bloodsport

David Basso s'est chargé du nouveau clip de Bloodsport, il s'agit du morceau Over & over

jeudi 25 novembre 2021

NEUF VOLTS – démo

 


NEUF VOLTS – démo

Can I Say Records

 

Neuf Volts est un jeune groupe récemment formé, dont les membres viennent de Tours et d’Angers et jouent aussi dans Sueurs Froides, Catisfaction et Better Off Dead. Cette première production est une démo qui est sortie en format numérique et en format K7 sur le label nantais Can I Say Records.

 

Pour une démo, Neuf Volts a fait les choses bien avec pas moins de 8 titres enregistrés et mixés par United Color Of Black Metal et le tout avec une pochette faîte par Duch.

 

Musicalement ça part vite avec They don’t know, morceau oldschool qui met en avant le chant original de Béatrice. C’est d’ailleurs le moment propice pour notifier que le quatuor est composé au ¾ de filles ce qui est assez rare pour être souligné. J’aime bien nightmare, un morceau lent et assez redondant mais son atmosphère est vraiment prenante. Light se rapproche de ce que peut faire Circles, les deux groupes peuvent se targuer d’avoir certainement les mêmes références parce que l’on ressent du Dead Kennedys ou du Cro Mags dans leurs morceaux. Je parlais de chant original parce que la voix de Béatrice est très haute, sur ce style c’est surprenant, pas forcément déplaisant juste surprenant.

Et cette démo se termine par une reprise de Super Skate de…. Rika Zaraï. Les plus vieux d’entre nous seront, bien entendu, très surpris de découvrir qu’elle a pu sortir un morceau pareillement intitulé en 1978… toujours est-il que la reprise est sympatoche (comme on disait à l’époque) et chantée en français.

 

La douceur de la Loire nous offre donc un nouveau groupe né à Tours, certainement autour du Canadian Café, dont certains membres habitent en aval à Angers et dont sa première démo sort sur un label Nantais encore plus proche de l’estuaire. Au passage Neuf Volts, qui ne manque pas d’intensité, nous aura aussi fait voyager dans le temps avec un bon retour dans l’époque bénie du hardcore 80’s.

 

J. NeWSovski

 

 

https://neufvolts.bandcamp.com/album/demo-2021


mercredi 24 novembre 2021

Clip - Hot Water Music


Nouveau morceau pour Hot Water Music avec Killing Time, il faudra cependant attendre mars pour écouter l'album...

lundi 22 novembre 2021

Clip - The Last Gang

Récemment signé sur Fat Wreck avec un album vraiment très sympa voici The LAst GAng et le titre Noise Noise Noise.

samedi 20 novembre 2021

PORTRAYAL OF GUILT – Christfucker

 


PORTRAYAL OF GUILT – Christfucker

Fun For Rover Records

 

Auteur déjà d'un passionnant album en janvier ("We Are Always Alone") et d'un split avec CHAT PILE, le rouleau compresseur PORTRAYAL OF GUILT effectue déjà son retour discographique en nous gratifiant d'un second opus millésimé 2021, au titre provocateur ("Christfucker"). Depuis sa création en 2017, le jeune trio texan avance à vitesse grand V et constitue déjà une référence en matière de musique extrême.

 

Toujours aussi brutal, POG continue de mélanger avec succès black métal, hardcore et noise-rock. Ce melting pot gagnant se voit enrichi sur "Christfucker" de sonorités plus indus. Et la courte introduction instrumentale en atteste : sons de machines infernales, drones et voix d'outre-tombe. Si "Sixth Circle" semble d'abord calmer le jeu avec sa guitare désaccordée et une section rythmique au diapason, les hurlements de Matt King et les nombreux breaks en font un titre finalement très noisy. On retrouve toute cette sauvagerie avec "Sadist" et "Fall From Grace", dominés notamment par une batterie martiale, des riffs aux petits oignons et les cris suraigus. 


Toujours aussi oppressante, la musique de PORTRAYAL OF GUILT s'aventure sur un terrain plus tribal avec "Dirge". "Bed Of Ash" surprend par son ambiance industrielle et son beat infernal. En faisant abstraction du chant connoté black métal, "The Crucifixion" est un titre plutôt hardcore/noise rock. Les cris stridents laissent place aux grognements gutturaux sur l'endiablé "Master/Slave", titre jalonné de changements de rythme qui se termine dans le chaos. Après le heavy et métallique "Where The Suffering Never Ends", "Christfucker" touche déjà à sa fin avec "Possession" qui montre à quel point le groupe est inclassable : intro death métal, arpèges de guitares, riff sludge, sons dissonants et spoken words au sein du même morceau. PORTRAYAL OF GUILT, qui fait toujours dans la concision avec une nouvelle fois un album qui ne dépasse pas la 1/2 heure, demeure un mystère. Comment une musique si exigeante et usante peut s'avérer si addictive ? Car dès la fin brutale de "Possession", la seule envie qui nous anime est d'y retourner et d'écouter en boucle le 3ème album des furieux Texans.

 

Mr Caribou

 

 

Titre préféré :                    Sadist

 

https://portrayalofguilt.bandcamp.com/album/christfucker

https://portrayalofguilt.com/

https://www.facebook.com/portrayalofguilt



vendredi 19 novembre 2021

Clip - The Copyrights

Aujourd'hui un peu de Copyrights et le titre Part of the landscape

jeudi 18 novembre 2021

morceau - Portrayal Of Guilt

Voici Sadist, nouveau titre de Portrayal Of Guilt


mardi 16 novembre 2021

LOST LOVE – Empathy

 


LOST LOVE – Empathy

Fantasio club

Nos amis Québécois sont de retour trois années après leur précédent et troisième album : Good Luck Rassco. Ce dernier m’avait laissé un très bon souvenir.

Dès les premiers accords de Jenga Tower, un titre diffusé d’ailleurs avant la sortie de l’album, on sent la touche powerpop bien plus présente et qui les rapproche beaucoup de Weezer. C’est encore davantage le cas sur Mercury qui aurait pu apparaître sur l’album bleu, le chant et sa fragilité quand il monte, rappelle celui de Rivers Cuomo.

Lost Love respire les mélodies sucrées sans tomber dans la mièvrerie. Le début de l’album est vraiment marqué sur ce style je trouve mais il faut avouer que le groupe a un don pour créer de belles mélodies accrocheuses bien amplifiées par les chœurs derrière (Hell ; Summum Bonum). 

Le quatuor de Montréal commence à accélérer sur Portuguese Knives qui finit sur des sonorités électro puis sur Petty aux faux airs d’Intenable. Un morceau très sympa d'ailleurs. 

Beaucoup d’énergie dépensée aussi sur Many Snakes Pt. 2, certainement le plus rapide de l’album. Je suis moins fan de everything is alright, peut-être en raison de sa rythmique et sa structure assez basiques surtout que juste après Cut It Out se révèle être un morceau fantastique dont l’intensité est croissante.

 

Le son de l’album, produit par Marc André Beaudet, est propre et superbement bien arrangé et je dois avouer aussi que je trouve la pochette sympa et surtout marquante.

 

Alternative à Weezer, version underground… Ce nouvel album de Lost Love est une réussite pour tous ceux qui aiment le mélange punkrock et de mélodies sucrées. Beaucoup de singalong et de riffs entêtants. A découvrir.

 

J. NeWSovski

 

Titre préféré :                    Cut It Out

 

https://lostlove.bandcamp.com/album/empathy

https://m.facebook.com/lostlovemtl/posts/?ref=page_internal&locale=fr_FR

 


lundi 15 novembre 2021

Clip - After the Fall

Voici Break A Leg par After The Fall

dimanche 14 novembre 2021

Clip - Brick By Brick

Petite reprise de Sick Of It All avec le morceau Just look Around.

vendredi 12 novembre 2021

UNLOGISTIC – Still (EP)

 




UNLOGISTIC – Still (EP)

Rejuvenation Records / emergence records / Chanmax Records / Metro Beach / KBV records / Creepozoïde / Gestalt

 

Fleuron de notre scène underground hexagonale à la fin des années 90 et dans les années 2000, Unlogistic a sorti bon nombre d’EPs, de splits et d’albums sans jamais être exposé et obtenir la notoriété que le groupe méritait. En 2011 le groupe stoppait l’aventure avec une compilation sobrement intitulée Allez tous vous faire enculer et contenant pas moins de 53 titres, soit quasiment la totalité de ceux enregistrés sur leur période où ils ont utilisé leur boîte à rythme.

 

Grosse surprise donc avec la sortie cet été de cet EP de 9 titres en collaboration avec pas moins de 7 labels. Les morceaux du disque sont tous présents sur la face A tandis que la face B se voit illustrer d’une gravure un peu psyché.

Côté musique le groupe envoie toujours dans le même style : mélange de punk ultra énergique et de hardcore complètement déjanté. Certains morceaux sont expéditifs (K-Vain ; SXE ; Right in your mouth ; dmt) alors que l’on retrouve les mélodies qui faisaient le charme du groupe (Cœur de cochon). 

Poor Reality et son intro dépressive à souhait part dans un hardcore oldschool superbement exécuté. Autre moment sympa avec I don’t wanna see who you are même si le mixage est perturbant.

 

Unlogistic avec Still fait son grand retour. Un groupe hors norme avec une sortie qui l’est aussi puisque le vinyle est sorti 2 mois avant la version numérique.

 

J. NeWSovski

https://emergencerecords.bandcamp.com/album/still

 



jeudi 11 novembre 2021

Clip - Russ Rankin

Russ Rankin (Good Riddance, Only Crime) se lance en solo. Voici Babel

mercredi 10 novembre 2021

Clip - Les $heriff

Voici du Rock'n'roll dans ma bagnole par Les $heriff

mardi 9 novembre 2021

CIRCLES – Coruscation (EP)

 


CIRCLES – Coruscation (EP)

Shield Recordings

 

Un petit 7" vient de sortir sur Shiel Recordings, l’occasion de parler d’un groupe que j’apprécie particulièrement : Circles.

Entre ses multiples projets, Guillaume (Trouble Everyday, Santa Cruz, Can I Say Rds…) s’est lancé il y a quatre dans cette nouvelle aventure. Circles très brut de décoffrage à ses débuts évolue de façon surprenante.

Coruscation sonne très oldschool avec un chant reconnaissable entre mille, ce morceau est plaisant car, en mid-tempo, il permet de découvrir une nouvelle facette du groupe. Le riff de guitare derrière est captivant façon années 80 voire même New Wave.

Le deuxième titre est une reprise de The Cure : Just like Heaven. Plutôt bien retravaillée elle reste reconnaissable mais avec un côté un peu crade plutôt bienvenu.

On peut parler aussi de la très belle pochette de Marie Laforge, une phot simple mais terriblement belle et inspirante.

Tant qu’on y autant parler aussi rapidement de la belle pochette montage photographique de You Suffer. Dommage que le morceau, sorti le mois dernier, soit si court !! (2 secondes seulement !)

 

J. NeWSovski

  

https://circles44.bandcamp.com/

http://circleshc.fr/