mercredi 30 août 2017

Clip - Sons Of O'Flaherty

Sons of O'Flaherty est un groupe Rennais aux références celtiques. Voici le clip de Red Wine Teeth avec la participation de l’exceptionnel François Rollin.

lundi 28 août 2017

BLANK SLATE – Minamata (démo)



BLANK SLATE – Minamata (démo)
Autoproduction
4/5

C’est par le plus grand des hasards que mes oreilles se sont heurtées à Blank Slate, un jeune groupe de Périgueux. Minamata est juste une démo, elle a plus d’un an mais je me sens dans l’obligation d’en parler tant j’ai été charmé et bluffé.

Minamata, le morceau qui donne son nom à la démo transpire les Descendents et me rappelle Suburban Home, un coté mélodique assumé, un son brut, une voix rappeuse et une rythmique simple. Les ingrédients d’un morceau prenant. On retrouve d’ailleurs la recette sur New World Order, titre tout aussi intéressant.
Static Reaction envoie davantage d’énergie façon hardcore oldschool des années 80. Efficace à souhait. Hand’s Up dégage le même potentiel avec des petits passages de guitare assez sympa.


Belle découverte que Blank Slate dont il sera impératif de suivre l’évolution. Pour une démo, le son est en plus très bon, je vous conseille un tour sur le bandcamp pour la rapatrier, son prix est libre. Vivement la suite !
J. NeWSovski






dimanche 27 août 2017

Clip - At The Drive In

Dans la lignée esthétique du précédent clip voici Call Broken Arrow tiré du dernier album In-ter a-li-a

vendredi 25 août 2017

ROPOPOROSE - Kernel, foreign moons



ROPOPOROSE - Kernel, foreign moons
Yotanka
8 sur 10

Il y a deux ans, ROPOPOROSE, le juvénile duo français (guitare et voix pour Pauline, batterie pour son frère Romain) avait sorti un premier album prometteur et réussi ("Elephant love"), réhabilitant avec succès l'indie pop noise des années 90. Sur la seconde production "Kernel, foreign moons", la recette reste la même : toujours la même fraicheur et ce son lo-fi attachant mais avec désormais une maturité croissante et une production plus précise.

ROPOPOROSE a le chic pour balancer (parfois dans le même morceau comme sur "Faceless man") entre la pop un peu catchy et les envolées plus bruitistes et agressives. L'opposition entre la voix enfantine de Pauline (rappelant de plus en plus celle de Kazu Makino de BLONDE REDHEAD) et les fulgurances soniques fonctionne par exemple à merveille sur un titre comme "Spoutnik". 

Ce 2ème opus avait démarré pourtant en douceur avec l'entêtant "Horses", reposant sur une rythmique solide avant que la batterie martiale de Romain ne fasse complètement décoller le morceau. Ce titre inaugural rappelle les excellents Américains de DEERHOOF ou les regrettés the BISONS. La 2ème chanson "Holy Birds" met toujours en avant le côté pop du duo de Vendôme avec cette fois-ci l'intégration judicieuse d'un clavier. Les fans de la première heure seront rassurés ensuite avec "Guizmo" qui retrouve la veine plus noisy et les riffs efficaces du premier album. "Moon" renoue ensuite avec la fragilité et la délicatesse.

ROPOPOROSE a l'art de varier les ambiances au sein de titres le plus souvent courts et concis. La voix de Romain se mêle à celle de Pauline sur "Skeletons, jolie ballade sur fond de banjo et de nappes de synthé. La guitare rêche de Pauline reprend ses droits sur des morceaux comme "Fishes are love" avant que l'album ne se clôture subitement par un "Electric" répétitif et envoutant.

Avec sobriété et une belle économie de moyens, les deux membres de ROPOPOROSE ont enfanté d'un 2ème album qui fourmille de bonnes idées. On attend la suite avec sérénité. 

Une chronique de Mr Caribou

Morceau préféré :                         Spoutnik

https://www.facebook.com/Ropoporose


jeudi 24 août 2017

Clip - NIGHTWATCHERS


Scum, issu de l'album Good Kids Obey des Toulousains, petite vidéo sur les violences policières.

mardi 22 août 2017

7YEARS – Lifetime



7YEARS – Lifetime
Morning Woods Records
7.5/10

Puisant son nom dans un des meilleurs titres d’Undeclinable Ambuscade, 7Years est un groupe Italien qui balance du punkrock mélodique dans la pure tradition Epitaph des années 90.

Les 13 titres sont assez homogènes, mais j’en retiendrai tout de même quatre :

Tout d’abord DIY or Die, un titre vif qui fait mouche sur ce début d’album et dont le refrain, accrocheur à souhait, est un délice. Quelque part je pense à The Donots, pour l’efficacité et la capacité à créer des chansons simples mais efficaces.

Never Down voit le featuring prestigieux de Joey Cape que l’on entend rarement en dehors des projets persos. Je ne sais pas comment la connexion s’est faîte avec les Italiens mais s’attacher les services de M. Lagwagon est un sacré coup, un peu comme lorsque les espagnols de Gas Drummers avait réussi à chopper M.Propagandhi sur leur dernier opus.

Punk Rock Daddy rythmé rappelle les Ramones, Cooper et Hagfish, il dégage un coté fun et décomplexé s’en dégage.

Et puis le morceau d’ouverture Lifetime qui, en moins de trois minutes, arrive à résumer le style de 7Years : incisif, mélodique et rappelant de nombreuses pointures. 

On tiquera sur le manque d’originalité mais il faut cependant aussi louer le fait que le groupe joue bien, propre et que ça marche.

Morceau préféré :                         DIY or Die

J. NeWSovski