samedi 12 mars 2016

Kicking Fest : l'anniversaire

Ce sera certainement l’événement (mais aussi l'avènement) de l'année. Kicking Records fête ses 10 ans cette année et à réuni la quasi totalité de ses artistes pour fêter l’événement.

Ça va se passer sur 2 jours, les 24 et 25 juin à Nîmes avec une affiche totalement démentielle. Incontournable (merde, c'est quand même loin...)




vendredi 11 mars 2016

Benjamin de Fortune Cookie Club a t'il bon goût ?

C'est le premier A t'il bon goût avec un cousin du Québec. Garou non disponible c'est Benjamin, guitariste de Fortune Cookie Club qui s'y colle. Le bon moyen de découvrir un mec sympa et de revenir sur leur dernier excellent album. (chronique ici)



mercredi 9 mars 2016

TY SEGALL - Emotional Mugger



TY SEGALL - Emotional Mugger
7,5 / 10

C'est un marronnier comme la première neige en hiver, le prolifique TY SEGALL revient avec un nouvel album, le 10ème en une dizaine d'années, sans compter les nombreux projets parallèles comme FUZZ... Le parrain du revival garage avec THEE OH SEES reste le roi du riff qui tue et de la mélodie entêtante...Mais sa musique sous influence T-REX évolue quelque peu sur cette dernière production, après un double album ambitieux "Manipulator" et une escapade acoustique "Sleeper"...Dénué de véritable tube, moins immédiat, la première écoute désarçonne l'habitué du californien. Emotionnal Mugger long en bouche constitue finalement l'album le plus expérimental du groupe...Si la voix du grand blond séduit toujours dans des refrains imparables, le son est plus alambiqué, bidouillé et déstructuré, avec son lot de guitares cradingues et de batterie lourde, comme dans l'introductif "Squealer". Le 2ème titre "Californian Hills" fait monter la sauce psychédélique avec des incursions instrumentales un peu stoner. La cohérence entre les titres est bien maitrisée avec de bonnes variations d'ambiance. Le heavy "Diversion" fait penser aux cousins germains MEATBODIES. L'album se clôture par un titre expérimental et un peu flippant, comme l'est d'ailleurs la pochette de cette dixième production. 

Emotionnel Mugger est la preuve vivante que TY SEGALL ne s'installe en aucun cas dans le moindre confort, en faisant évoluer intelligemment son garage / psyché...
Il prouve le talent d'un artiste infatigable dont on attend avec impatience le prochain projet musical, probablement déjà dans les tuyaux.

Morceau préféré :    Californian Hills


Une chronique de Mr Caribou



dimanche 6 mars 2016

DWICH DISASTER - Roller Toaster (EP)



DWICH DISASTER - Roller Toaster (EP)
Autoproduction

Trio de Bourges, attention, dans le sens trois mecs qui viennent de la ville qui s'appelle Bourges, celle dans laquelle les printemps sont sympas et non pas dans le sens trois jeunes friqués qui jouent de la musique.

Dwich Disaster sort un deuxième EP intitulé Roller Toaster. From Left to right qui a la lourde charge de démarrer envoie un punkrock tendance hardcore influencé par les canons du genre (Rise Against, Good Riddance...). J'aime bien l'énergie et la rythmique. Le chant est sympa quand il n'est pas poussé comme sur le début de The Lost Hope, son passage en voix de gorge me dérange et j'ai l'impression d'entendre, hélas, le choriste de Bigblast. Cette manière de chanter n'apporte au final pas grand chose et je la trouve même plutôt déplaisante.

We're all snails démarre bien avec une modularité sur la voix assez sympa et les chœurs, même s'ils sont trop rares, apportent de l'envergure au titre. D'ailleurs sur Scandal les chœurs devraient donner des idées au groupe car ils sont vraiment intéressants et apportent vraiment un plus au morceau. Il suffit d'ailleurs de réécouter Sick Of It All, Bad Religion, Only Crime  et compagnie pour comprendre l'importance des chœurs sur ce genre de morceaux. Ca amène puissance et relief.

J'aime bien aussi le titre Gary, un titre punkrock dans l'esprit Fat Wreck des années 90, pas très rapide, plutôt bien écrit et qui se révèle efficace.

Dwich Disaster vient donc de sortir un deuxième EP intéressant et plein de promesses. Je n'ai pas trop accroché sur le chant lorsque Mat essaie de durcir le ton, les morceaux auraient gagné en simplicité sans. Manque aussi un gros son qui pète. Sinon pour le reste je suis agréablement surpris par des morceaux efficaces et plaisants et ça me donne envie de voir ce que le groupe va donner par la suite.
  




vendredi 4 mars 2016

WOODSON - Fieldhouse (ep)



WOODSON - Fieldhouse (ep)
 Blackout Prod / Emergence rds / Paranoïa / Red Plane Rds / HSSK

C'est désormais officiel, l'époque est au retour aux années 90. Ce qui n'est pas pour me déplaire car si je regarde 20 ans en arrière les années 95 et 96 sont parmi celles qui ont enfanté le plus d'albums chers à mon cœur. Et force est de constater que dans de nombreux styles (rock indé, punkrock, émo, grunge et même trip-hop...) on est en plein revival.

Woodson joue donc du bon émo-punk comme on en faisait à l'époque. Et c'est revendiqué, leur influences viennent de là et ça se sent. Moi aussi j'ai adoré cette période et j'ai aussi les même références. Du coup j'apprécie pleinement ce 6 titres. Woodson possède l'énergie du punk et le sens de la mélodie de l'émo. Et sur plusieurs titres le trio Rouennais me fait beaucoup penser à Sixpack, un joli talent pour l'écriture (Headache). On ressent aussi du Seven Hate, dont le groupe revendique l'influence, sur un morceau comme Time to move, du Seven Hate de l'époque Matching The Profile plus posé et mature et moins fou et skate punk qu'à l'époque Budded.

Je trouve par contre le son pas toujours bien équilibré notamment sur la voix pas vraiment mise en valeur. C'est un peu dommage.

Ce deuxième fait aussi suite à une collaboration avec The Early Grave pour un split, autre groupe talentueux aussi sur lequel il est important de jeter une oreille.

Woodson et son Fieldhouse est donc fortement recommandé à tout fan de LA grande scène émo française d'il y a 15-20 ans.








mercredi 2 mars 2016

Clip - Radical failure

Un nouveau clip de Radical Failure qui s'est offert un changement de line-up avec l'arrivée de Syko Mike du groupe Tchèque Pipes and Pints.


mardi 1 mars 2016

FRED ALERA - ep #1



FRED ALERA - ep #1

Fred Alera est le "vrai" nom de celui qui se produisait il y a quelques années sous le nom de Billy The Kill et il y a quelques mois encore sous le nom de Le Meurtre.
Fred a pas mal bourlingué de Second Rate à MSL Jax en passant par Bily Gaz Station et le backing Band de Simon Chainsaw et j'en oublie d'autres,  mais balançant toujours du gros rock'n'roll. Son projet solo, défouloir personnel, Billy The Kill,  a enfanté de deux superbes albums de pop/folk douce et mélancolique qui tournent encore régulièrement sur ma platine.

Billy The Kill devient donc Fred Alera, le moyen aussi de ne plus se cacher derrière un patronyme et de se livrer ouvertement en choisissant le français comme langue.

Ce premier EP regroupe 5 morceaux, jolis dans l'ensemble mais dont la qualité ou les arrangements sont parfois inégaux. Si Un Jour par exemple est vraiment un superbe titre où la guitare accompagne parfaitement un titre bien écrit. C'est très sobre et cette sobriété me rappelle l'époque Billy The Kill. C'est juste et c'est beau. Véritablement mon titre préféré.

Ivre de nos émois qui débute l'EP se veut plus arrangé au risque de sonner plus pop et de perdre le coté intimiste du texte. Car si j'aime bien les textes, je les aime d'autant plus lorsqu'ils sont mis en valeur simplement et ce premier titre me dérange, surtout dans son introduction. D'ailleurs le chant me surprend.
Les Ouragans emportent tout est un titre plus sobre, une guitare, un peu de piano et une rythmique derrière qui accompagnent une nouvelle fois parfaitement le texte. Le titre était sorti il y a quelques mois en acoustique, je le connaissais donc et la version de l'EP, plus arrangée, se veut tout de même très bonne.

Ce premier EP, dans sa globalité me plaît. J'aime bien les textes, le style d'écriture. C'est une prise de risque que de passer de l'anglais au français car les textes passent rapidement au premier plan. Sur ce point c'est réussi. 
J'aime cependant davantage les titres les plus simples d'approche et moins produits. Ce style se révèle d'autant plus efficace à mon goût lorsqu'il est simple d'où ma difficulté à apprécier pleinement les morceaux trop produits.