jeudi 30 septembre 2021
mardi 28 septembre 2021
DANKO JONES – Power Trio
DANKO
JONES – Power Trio
Mate
Ça fait
toujours extrêmement plaisir de découvrir un nouvel album de Danko
Jones,
qui fête cette année ses 25 ans d’existence. L’époque où on le découvrait sur
les compiles du petit label suédois Bad Taste Records
est bien loin désormais.
Cassons tout
de suite le suspens : Power Trio
ne joue pas la carte de l’originalité dans le registre du groupe canadien il
appuie juste sur ses points forts. La fougue, le groove et un chant sans nul autre
pareil. I want Out démarre ce 10ème
album, un titre sur le confinement, très rock’n’roll avec un chant râpeux,
quand on connait sa passion pour la scène on peut imaginer à quel point le
leader du groupe a dû ruminer comme un lion en cage durant cette période. Son
chant part dans tous les sens sur Good
Lookin’ un morceau qui se révèle très
blues. La Cadillac de Danko repart sur des terrains connus avec Ship Of Lies
et Saturday qui auraient pu figurer sur Sleep
Is
The Enemy. Sa passion pour la gent féminine est toujours
aussi intense, petite hommage sur Blue
Jean Denim
Jumpsuit. J’accroche moins à Raise
Some Hell très, voire trop, pop, le groupe sait faire tellement
mieux et c’est dommage de le voir lancer des morceaux aussi mièvres. Le dernier
titre est taillé pour démarrer les concerts et il fera le job à la perfection.
Un
nouvel album de Danko Jones sans surprise mais qui remplit parfaitement sa
mission. On l’adore quand il est cabotin, quand leur rock groove et quand ça
envoie de super mélodies. Tout est réuni dans power Trio !
J. NeWSovski
jeudi 23 septembre 2021
Clip - Heavy Heart
mardi 21 septembre 2021
dimanche 19 septembre 2021
Morceau - PLOSIVS
vendredi 17 septembre 2021
FRIDAY’S SPIRIT – Skin and bones (EP)
FRIDAY’S
SPIRIT – Skin and bones (EP)
C’est dans
les alpes autrichiennes, à Salzbourg que se terre Friday’s Spirit.
Le groupe s’est formé en 2014 et en est à son troisième EP. Le quatuor a
profité du confinement pour se questionner et a su trouver le temps et l’inspiration
pour écrire ce 5 titres.
Tout
commence par Wreckage un morceau dynamique
et très mélodique. Le chant est intéressant et me rappelle celui de Baxter de
Bressuire, avec cette puissance tout en contrôle. Friday’s spirit
aime travailler les mélodies, les morceaux sont très accrocheurs (Skin and bones) et l’ensemble est vraiment
très propre (trop ?), on ressent l’influence de groupes américains (Blink 182, New Found Glory
ou Fall Out Boys) notamment sur Feeling
Of Control. Des influences métal ressortent aussi sur For All That’s Left, avec des riffs de
guitare intéressants et un chant qui n’est pas sans rappeler Memories Of A Dead Man,
il s’agit d’un remake de leur morceau sorti il y a déjà deux ans et il se
révèle terriblement efficace.
La
musique des autrichiens est très solaire et sent bon l’été comme si Salzbourg s’était
déplacée en Californie, ceux qui apprécient le punkrock mélodique aux senteurs
pop avec un son très clean apprécieront pleinement ce court EP.
J. NeWSovski
mercredi 15 septembre 2021
Clip - Ways Away
lundi 13 septembre 2021
samedi 11 septembre 2021
THE BRONX – VI
THE
BRONX – VI
Cooking
Vinyl
The Bronx c’est avant tout
une patte, un style, un son reconnaissable, un groupe à la cool qui joue un
punkrock sans prétention. Malgré le fait d’être passé sur un gros label le
groupe n’a jamais fait partie de cette caste qu’on prend plaisir à dénigrer,
peut-être tout simplement parce que leur punkrock est simple, ultra efficace avec
des mélodies accrocheuses.
Le premier
album date d’il y a 18 ans et depuis le groupe ne fait que poursuivre et
améliorer sa recette laissant l’originalité à son projet parallèle : Mariachi El
Bronx.
On apprécie pleinement ce sixième album sans nom, c’est d’ailleurs la marque de fabrique du groupe de ne pas leur en donner, et tout commence par White Shadow, diffusé depuis plusieurs semaines sur leurs réseaux. Le morceau est tonique avec une guitare bien débridée. Même histoire sur Superbloom au tempo plus lourd et percutant, cela vient peut-être du fait de l’arrivée du batteur des Queens Of The Stone Age : Joey Castillo.
J’aime ce mélange de punkrock et de rock’n’roll comme sur Watering The Well, même si le rythme est ralenti les californiens accrochent par de belles mélodies. Et des belles mélodies il y en a à la pelle sur Peace Pipe, un très bon morceau qui met en avant la voix toujours aussi éraillée de Matt Caugthran. En toute honnêteté si je devais un jour faire un classement des plus belles voix dans le punkrock pour sûr qu'il ferait partie du top 5.
Je suis un peu
moins charmé par curb Feelers
par contre j’admire le défouloir Breaking
News et Jack Of All Trades. La fin de l'album est d'ailleurs bien plus brute et directe que son début.
Matt Caugthran ressort son accent mariachi sur Mexican Summer,
les guitares jouent aussi le jeu et c’est intéressant de voir leur alter égo
venir faire un clin d'œil.
The Bronx est une valeur sûre qui jamais ne déçoit.
Pour
son sixième album The Bronx reste fidèle à sa solide réputation et vient de
sortir un bel album qui continuera à tourner encore longtemps sur la platine.
J. NeWSovski
https://www.facebook.com/thebronx
https://thebronx.bandcamp.com/
jeudi 9 septembre 2021
mercredi 8 septembre 2021
lundi 6 septembre 2021
FAKE NAMES – S/t (EP)
FAKE
NAMES – S/t (EP)
Epitaph
Moins d’un
an après sa création et son premier album, le super groupe est déjà de retour
pour un court EP de trois titres. J’avais essayé de décrire l’origine de la
formation du groupe dans la précédente chronique (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2020/06/fake-names-st.html)
mais pour résumer il est composé de Dennis Lyxzen au chant épaulé
par Brian
Baker,
Johnny
Temple
et Michael
Hampton,
soit une belle brochette de gars qui ont marqué l’histoire du punkrock.
Dans la
continuité de l’album, It will take a
lifetime, démarre tout en douceur sur une rythmique posée, le
son Lo-Fi des guitares est toujours aussi singulier et plaisant. La recette est
la même sur Cuts You Down au refrain
accrocheur. Deux titres qui auraient pu allègrement figurer sur l’album.
Running est le morceau le plus rapide, très punkrock
80 avec un son de batterie percutant, vraiment très intéressant.
Ce trop
court EP amène avec lui une bonne nouvelle : c’est que Fake Names n’est
pas juste un projet One Shot comme on a pu en rencontrer par le passé. Vivement
la suite.
J. NeWSovski
samedi 4 septembre 2021
vendredi 3 septembre 2021
mercredi 1 septembre 2021
LUGGAGE - Happiness (EP)
LUGGAGE -
Happiness (EP)
Husky
Pants
En 2019, le
troisième album des Américains de LUGGAGE "Shift" avait fait
forte impression et avait eu les faveurs de ce blog. Deux ans plus tard, le
trio effectue déjà son retour avec un EP de six titres qui vient nous rappeler
au bon souvenir de son noise-rock austère mais jouissif.
Originaire
de Chicago, LUGGAGE est à classer dans la même famille musicale que celle
de SHELLAC,
groupe culte venu lui aussi de la mégalopole de l'Illinois. Autant dire qu'on
est loin de bonheur revendiqué par le titre de cet EP. La musique de LUGGAGE
évoque plus volontiers la mélancolie, la tristesse ou la grisaille. Tournant au
ralenti sur le titre inaugural, LUGGAGE affiche tout son savoir-faire :
répétition, son rêche, chant mi-parlé, mi-chanté et larsens aux petits oignons.
Les Américains accélèrent un peu la cadence sur "Lie
Decision", morceau tendu porté par
une section rythmique métronomique. Le groupe abuse peu des effets mais intègre
avec réussite une guitare acoustique sur le mid-tempo "Rot". Plus planant et linéaire sur
"Fear", LUGGAGE
gagne en agressivité sur l'électrique "Idiot
Bliss". Le trio de Chicago a eu la
bonne idée de garder le meilleur pour la fin avec "Wealth".
Si le morceau commence délicatement, il gagne ensuite en intensité grâce aux
nombreuses déflagrations sonores.
Un
poil angoissante et exigeante, la musique de LUGGAGE s'avère passionnante. Avec
ce long EP de 20 minutes, les Américains gagnent en maitrise et creusent un peu
plus le sillon de leur ténébreux noise-rock.
Mr Caribou
Titre préféré : Wealth
https://luggagechicago.bandcamp.com/album/happiness