lundi 30 novembre 2020

Clip - Talk Show Host

Voici This Monologue par les talentueux cousins de Talk Show Host

samedi 28 novembre 2020

SPANISH LOVE SONGS – Brave Faces Everyone

 


SPANISH LOVE SONGS – Brave Faces Everyone

Pure Noise Records

 

Il y a des albums qui arrivent comme ça à vos oreilles, sans raison particulière et qui s’imposent comme des évidences dès les premières écoutes. Brave Faces Everyone de Spanish Love Songs fait partie de ceux-là.

Après être passé à côté de leur précédent album Schmaltz en 2018 je me suis lancé à l’écoute de BFE par simple curiosité et je me suis fait totalement prendre dans les filets de ce groupe américain.

Il y a plusieurs choses que j’apprécie chez Spanish Love Songs : ce goût des mélodies qui me rappelle beaucoup Daria par moments, Routine Plan par exemple et notamment sa deuxième partie qui serait digne du répertoire des angevins. Il y a aussi la voix de Dylan Slocum avec toute sa fragilité qui me rappelle Greg Barnett de The Menzingers, ici c’est encore davantage prononcé, elle se révèle tremblante et, diable que c’est plaisant à entendre. Ce cocktail de mélodies et de riffs accrocheurs associés à une voix sensationnelle fait de Spanish Love Songs un groupe vraiment particulier à mon sens.

Pour revenir sur Routine Plan, le morceau qui ouvre l’album, il est juste super impressionnant par son accroche et permet de rentrer parfaitement dans l’album avec quelques phrases chocs : « so let me ruin my guts tonight » ou « Have you ever felt lower than everyone else?, I’m feeling lower than anyone else. If everything’s lower than everything else, I want to see how much lower we can go ». Chaque chanson possède ainsi quelques mots ou phrases forts qui restent ancrés, et ça c’est une force extrêmement rare chez un groupe.

La rythmique de Self-destruction (as a sensible career choice) est entraînante, associée aux guitares, ce morceau fait mouche, tout comme Beachfront Property, une chanson qui allie parfaitement des mélodies percutantes et des passages d’une mélancolie troublante.

Je disais que Spanish Love Songs me faisait penser à Daria sur Routine Plan je le ressens aussi sur Losers puis quelques minutes plus tard sur Losers 2, avec ce travail sur les mélodies et cette jolie basse en avant.

Les textes mettent en avant cette période si spéciale que nous vivons actuellement, pas vraiment de façon optimiste, attendant de toucher le fond avant de pouvoir refaire surface c’est l’idée que j’en ressort. Et on ressent de la douleur dans le groupe cela se transcrit sur Dolores, une chanson assez singulière pleine de tristesse et la voix tremblante de Slocum amplifie ces émotions.

 

Totalement conquis par ce groupe angelin, Brave Faces Everyone est un album qui tourne en boucle depuis que je l’ai découvert, l’un des meilleurs de l’année de toute évidence. A classer entre Jimmy Eat World et The Menzingers

 

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Self Destruction

 

 

https://www.facebook.com/SpanishLoveSongs/

https://spanishlovesongs.bandcamp.com/album/brave-faces-everyone

 


jeudi 26 novembre 2020

Clip - Bobby Singer

Voici qu'importe les autres par Bobby Singer.

mercredi 25 novembre 2020

Clip - INTENABLE

Voici le portrait de Marcel par Intenable.

lundi 23 novembre 2020

HALLALI – Pages - Ink (EP)

 


HALLALI – Pages - Ink (EP)

No Reason records / Sleepy Dogs Records

 

Nouveau projet de Plume que l’on connait de ses précédents groupes : Mohawk et Speedball. Ici, il propose une folk façon Mohawk mais davantage calme et posée, reposant sur sa simple guitare acoustique et sa voix.

 

Ce premier EP, intitulé Pages – Ink, propose 5 titres plus un autre morceau en face B. Il commence tranquillement avec Sounds Of April, une chanson toute douce et langoureuse, qui m’a emmené quelques minutes quelque part dans l’esprit du film Into The Wild. La voix de Plume, sa façon de chanter est singulière, un peu suave et aérienne. Elle fait mouche sur Song About Death, un titre parfois tout de même difficile à suivre sur ses refrains et sa toute fin. On retrouve cette douceur sur Something Else comme un voile de coton. 

Le morceau de la face B, What The World Needs, s’étale sur près de 17 minutes démarrant sur une folk apaisée dans la continuité des morceaux précédents avant de prendre de multiples directions nettement plus rythmées, tel un voyage ou une histoire, les parties plus sombres ou joyeuses se succèdent et créent un univers. Les accompagnements (batterie, trompette, voix) ainsi que les arrangements rendent ce morceau vraiment surprenant.

 

A découvrir absolument.

 

J. NeWSovski

 

 https://hallali.bandcamp.com/album/pages-ink-2



samedi 21 novembre 2020

Clip - NOTHING

Vidéo trash avec Nothing et le titre Bernie Sanders

vendredi 20 novembre 2020

compile - when the punx are united

Je vous présente la compile éditée par Histrion Records regroupant un bon paquet de groupes qu'on apprécie beaucoup ici.


– 45 groupes
– 45 morceaux
– 1 cause

+ 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 ? +
Lutter efficacement contre la répression demande de solides ressources et des connaissances juridiques. Pour soutenir cette lutte et apporter notre pierre à l’édifice, nous avons créé une 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗶𝗹-𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻.

Nous avons rassemblé 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗴𝗿𝗼𝘂𝗽𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲́𝘀 en concert par Histrion entre 2018 et fin 2020.

𝟮 𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗿𝗲𝗴𝗿𝗼𝘂𝗽𝗲́𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝟮 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝗻𝗲𝗿𝘃𝗲𝘂𝘅. La diversité de la scène punk réunie sur une compil-action de 45 titres rageurs. Comme d’habitude, tu y trouveras tous les styles, tous les niveaux de notoriété toujours avec un son qualité !

+ 𝗥𝗮𝗷𝗰𝗼𝗹 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗾𝘂𝗼𝗶 ? +
Le réseau Rajcol rassemble diverses structures qui s’organisent partout en France contre la répression et les violences policières. On retrouve par exemple des associations et des collectifs, une legal team, des caisses de solidarité et des groupes de défense collective.

Il a pour but d’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗶𝗲𝗻 𝗮𝘂𝘅 𝘃𝗶𝗰𝘁𝗶𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 notamment dans les manifestations, les quartiers populaires, ou parmi les réfugiés.

Si tu veux plus d’informations, rendez-vous sur leur site : rajcollective.noblogs.org

𝗟𝗲 𝗽𝗿𝗶𝘅 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲.𝟭𝟬𝟬 % 𝗱𝗲 𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗼𝗻𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗿𝗲𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲́𝘀 𝗮𝘂 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳 𝗮𝗻𝘁𝗶-𝗿𝗲́𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻. Tu peux ainsi soutenir une cause plus que jamais d’actualité à la hauteur de ce que tu peux donner, par engagement et/ou par solidarité.



- Bandcamp : https://histrionrecords.bandcamp.com/releases
- FB : https://www.facebook.com/HistrionRecords
- IG : https://www.instagram.com/histrionrecords/




mercredi 18 novembre 2020

NOTHING - The Great Dismal




NOTHING - The Great Dismal

Relapse Records

 

Depuis qu'il est apparu au début des années 2010, NOTHING est réglé comme du papier à musique. Tous les deux ans, le groupe de Philadelphie fait parler de lui avec un nouvel album qui creuse à chaque fois un peu plus son sillon shoegaze plutôt noisy. Le quatuor semble peu se soucier des modes et continue de distiller avec passion une musique d'un autre temps, celui du début des années 90. "The Great Dismal", leur quatrième album, n'échappe à la règle et NOTHING ressemble de plus en plus à un SLOWDIVE grungy. 


Malgré un enregistrement en conditions home studio, le gros son et la production léchée sont toujours de la partie. L'ambiance est toujours sombre à l'image de la pochette. Avant d'en découvre avec les riffs gras, le disque commence dans la douceur ("A Fabricated Life"), avec une simple guitare-voix pour un résultat assez poignant. Le son plus heavy fait son apparition sur "Say Less" dont les étranges sonorités de sirène, la voix flottante et la batterie mécanique rappellent MY BLOODY VALENTINE. "April Ha Ha" fait la part belle aux guitares musclées et grunge. NOTHING baisse un peu la garde sur "Catch A Fade", moins morose et plus facile d'accès. NOTHING a le chic pour allier puissance et subtilité grâce la voix fragile de Dominic Palermo comme sur "Famine Asylum", très SMASHING PUMPKINS, ou l'excellent "Bernie Sanders". A l'exception du contemplatif "Blue Mecca", la fin d'album est marquée par des titres plus agressifs aux riffs terriblement efficaces, à l'exemple de "Just A Story".

 

Sans renouveler son style, NOTHING ne perd pas de son inspiration et signe un album convaincant qui ravira à la fois les amateurs de gros son et d'émotions. 

Mr Caribou

 

Titre préféré :                                Bernie Sanders

 

https://nothing.bandcamp.com/album/the-great-dismal

https://www.bandofnothing.com/

https://www.facebook.com/BANDOFNOTHING


lundi 16 novembre 2020

Live - Dirty Fonzy




Les Dirty Fonzy seront demain soir en live sur leur page facebook pour interpréter 6 morceaux en version issus de leur nouvel album, électrique lui, qui sortira le 1er décembre.


Le live aura lieu demain mardi 17 novembre à 19h30 voici le lien :  Dirty Fonzy fb

Clip - Reggie and The Full Effect

Cela doit bien faire une bonne quinzaine d'années que je n'avais pas entendu parler de Reggie And The Full Effect. Les voici de retour avec le morceau Karate School.

dimanche 15 novembre 2020

Clip - Spanish Love Songs

Voici Self Destruction (as a sensible career choice) par Spanish Love Songs

vendredi 13 novembre 2020

BOBBY SINGER – Salvation

 


BOBBY SINGER – Salvation

Crapoulet Records / Fresh Outbreak Records / APB Rds / Wacky Cats / En soirée je danse pas

 

Tirant son nom d’un personnage de la série Supernatural, Bobby Singer fait tout tout seul. Je trouve qu’il ne porte pas le nom le plus approprié à sa musique, mais quelle belle surprise de voir enfin arriver la suite du surprenant premier EP « Casse » sorti il y a deux ans et qui m’avait touché.

Olivier, que l’on connaît dans son groupe Mr Godson will be the last one to survive, s’est lancé dans un projet solo dans lequel il chante, joue de la guitare, de la basse, de la batterie et s’occupe aussi de l’enregistrement. Il n’est pas le seul à se lancer ce genre de défi mais peu sonnent comme de véritables groupes (le dernier de Mauvaise Pioche, dans un autre registre, est à ce titre du même acabit). Et dès le premier titre Demain les choses se mettent en place avec une musique assez sombre et complexe à mi-chemin entre punk et post-hardcore qui se révèle souvent envoûtante (Pour Avancer). Les morceaux sont travaillés et il est très difficile de s’en décrocher. On retrouve les trois morceaux qui composaient le EP « Casse », qui a d’ailleurs disparu de la page Bandcamp, Nous Sommes, paisible sur sa première partie qui monte en intensité de belle manière, Leurs regards plus en retrait je trouve notamment par son traitement montre un côté obscur avant que En Cendres ne clôture l’album de manière explosive. Les trois morceaux ont été légèrement modifiés par rapport à leur version d’origine.

J’aime beaucoup Morne, un titre immersif et riche bien aidé par les chœurs subtilement placés et dont la structure de morceau surprend. Et, comme Bobby Singer a de l’énergie à distribuer, Une indécence resplendissante se charge d’évacuer le trop plein d’énergie avec défouloir punk-hardcore expédié en deux minutes.

Au passage on notera aussi le superbe artwork qui présente parfaitement cet album.

 

De la même trempe que Birds In Row, Amanda Woodward et Nine Eleven, Bobby Singer est bien plus qu’un simple projet solo, Salvation est une vraie réussite avec une grande intensité. Reste à savoir maintenant quand les concerts vont reprendre si le projet pourra se défendre sur scène mais il reste un des albums les plus marquants de cette année.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Morne

 

 

 

https://bobbysinger.bandcamp.com/album/salvation

https://www.facebook.com/bobbysinger666/




mercredi 11 novembre 2020

Clip - CATAPULTS

Voici If You don't Matters, nothing does par Catapults, groupe allemand, qui doit sortir son album chez Uncle M Music au mois de mars prochain.

mardi 10 novembre 2020

Clip - Hallali

Voici Sounds of April par Hallali, vous aurez certainement reconnu Plume de Mohawk... On en reparle très prochainement !

lundi 9 novembre 2020

MUSCU – Courbatures vol. 2 (EP)

 


MUSCU – Courbatures vol. 2 (EP)

 

On avait laissé le trio d’Epinal avec son premier EP « courbatures », 4 titres seulement mais qui laissaient entrevoir un groupe prometteur. Pour rappel, Muscu (quel nom délicieux) est formé de membres de Flying Donuts, The Early Grave et Whales At The Crossroad, trois excellents groupes dont j’écoute toujours de façon régulière les albums.

Muscu a décidé de donner une suite à Courbatures avec un deuxième EP et cette fois-ci pas moins de six titres. Aussi la possibilité de voir ces 10 titres pour l’instant uniquement numériques compilés sur un seul LP est donc envisageable.

J’aime bien la pochette et, avec un nom pareil, il sera assez facile de décliner les artworks de façon amusante.

Courbatures vol.2 comme son prédécesseur a été enregistré à l’Indie Ear Studio par Matthieu Kabi. Voilà pour les présentations !

Et tout (re)commence avec The Right Wave à l’ambiance assez sombre avec une basse omniprésente, ce morceau me fait penser certains titres des Hellbats. Le rythme s’accélère avec Everything Is Nice, beaucoup plus rentre-dedans et le groupe retrouve de la lourdeur avec No One Cares dont certains passages saccadés sonnent très hardcore. Plus mélodique Jaded amène un peu de douceur avant que Agree to disagree clôture de belle manière ce second EP.

 

La conclusion sera simple car à l’instar de tous les groupes chroniqués ici j’aime beaucoup Muscu et ne peux que vous conseiller son écoute.

 

J. NeWSovski

 

 

https://muscu.bandcamp.com/album/courbatures-vol-2

https://www.facebook.com/muscuband/



samedi 7 novembre 2020

Clip - HATEBREED

Le retour d'Hatebreed est annoncé pour fin Novembre. En attendant voici Instinctive.

jeudi 5 novembre 2020

Clip - Toxic Youth

Aujourd'hui voici Walkin' free par Toxic Youth

mardi 3 novembre 2020

THE MENZINGERS – From Exile

 


THE MENZINGERS – From Exile

Epitaph

 

Idée intéressante que celle de combler le vide laissé par l’annulation des concerts par la réinterprétation de morceaux en versions acoustiques. Nombreux artistes se sont prêtés à l’exercice et bon nombre de vidéos sont venus combler nos longues journées confinées. Ainsi The Menzingers s’est aussi prêté au jeu et a refait Hello Exile, leur dernier album en date. Pas mon préféré mais le résultat peut se montrer assez pertinent au final.

 

Je m’attendais à une version très mélancolique voire larmoyante et c’est plutôt une belle surprise. Ce from exile, titre sympa en référence directe au confinement, permet même de revoir différemment ce dernier album dont j’attendais bien mieux à sa sortie.

Ainsi America, dans cette version plus posée, permet de mieux mettre les textes en avant, cette Amérique de Trump pleine de contraste. « America I love you but you’re freaking me out ».

Dans un style très americana avec guitare folk et harmonica, High School Friend, est plutôt plaisante et j’aime bien aussi I can’t stop drinking que je trouve très belle. Elle est lente et l’apport du violon en fond la rend vraiment touchante, c’est aussi le cas de London Drug, toute en douceur avec son refrain accrocheur. Strawberry Mansion me fait un peu penser à du Antiflag accoustique, elle est rythmée et définitivement très punk.

Seul le chant ou tout du moins son traitement pêche un peu sur cet album, comme si Greg Barnett s’était enregistré dans sa salle de bain et que le mixage n’avait rien fait derrière. Au final cet album passe vite et bien et donne envie de réécouter l’original et davantage se pencher sur les textes.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    I can’t stop drinking

 


https://themenzingers.bandcamp.com/album/from-exile



dimanche 1 novembre 2020

Clip - The Bouncing Souls

Voici Highway Kings par The Bouncing Souls