Meilleurs albums 2019 :
mardi 31 décembre 2019
Le Bilan 2019 de Mr Caribou
Chroniqueur assidu, Mr Caribou a fait le tour de ses souvenirs, de son disque dur mais aussi de sa cave pour établir le traditionnel et tant attendu bilan de l'année.
lundi 30 décembre 2019
clip - STEAL THE UNIVERSE
Un peu de métal qui n'est pas sans me rappeler Memories Of A Dead Man avec les Parisiens de Steal The Universe et le titre Signs
dimanche 29 décembre 2019
RAISED FIST – Anthems
RAISED FIST – Anthems
Epitaph
8.5/10
Raised Fist est un groupe singulier
au style propre qui, tout en évoluant depuis leurs débuts en 1994, a su
conserver son fil conducteur. Raised Fist est avant tout un groupe de punk-hardcore
aux influences old school façon Gorilla Biscuits ou Youth Of Today
et dans la rythmique ça se ressent et le groupe aura toujours su conserver cette
caractéristique. Difficile de ne pas battre la mesure sur un morceau comme Seventh avec ses rythmes saccadés bien
épaulés par le phrasé exceptionnel d’Alle.
J’avais déjà
trouvé très bon From the north, sorti il y a quatre ans et je suis encore
sous le charme d’Anthems même si je lui
trouve des défauts majeurs. Ce qui me chagrine c’est le côté mélodique qu’apporte
le second chant qui a le don de me refroidir et m’apparaît comme totalement
décalé par rapport à l’énergie diffusée par le groupe. L’énergique et rock’nroll
Shadows se finit donc tristement, Seventh se prend aussi un coup de mou en
plein milieu. On parle de hardcore moderne mais je ne suis pas fan de ce côté.
Cependant j’adore
le groupe quand il évolue dans sa zone comme sur le gros départ avec Venomous qui fait étalage de beaucoup de puissance
tout en rappelant quelques vieux titres, ici les passages en chant mélodique
passent relativement bien ce qui est plutôt une bonne chose.
Le dernier
morceau Unsinkable II en mid tempo me laisse un peu perplexe
je n’aime pas son intro mais j’aime beaucoup son évolution et notamment le
chant de Alle sur cette rythmique. Il fait suite au brutal Unsinkable
qui terminait From the north qui n’avait rien à voir.
N’en
déplaise aux détracteurs Raised Fist n’a rien à prouver à personne et
aime se faire plaisir. On pourra finir par cette citation issue de Murder : « We are Raised Fist and
this how it is ! »
J. NeWSovski
Morceau préféré : Venomous
samedi 28 décembre 2019
vendredi 27 décembre 2019
CHARLY FIASCO – Rien (EP)
CHARLY FIASCO – Rien (EP)
Guerilla Asso
De façon
surprenante c’est sur un EP que Charly Fiasco fait son retour, après leur superbe album Chroniques
d’un temps détourné sorti il y a un peu plus de 3 ans.
Mais ces six
titres nous raccrochent avec ce sympathique groupe toulousain qui maîtrise
toujours aussi bien son punkrock.
Rien est un disque aux textes affutés et tellement dans l’air
du temps, les paroles inspirent et rappellent leurs potes de Justine ou Guerilla Poubelle,
aussi un titre comme Ambroise
révèle le coté social du groupe avant que Rallumer
l’incendie n’enflamme le tout par ces
textes aiguisés et devienne une véritable bande son des manifs de fin d’année. Charly Fiasco est un
groupe qui s’engage et qui a des choses à dire. Et j’aime bien la façon dont le
groupe le fait avec de belles mélodies, un rythme assez posé qui met bien en
avant les textes. A ce titre j’aime beaucoup Sang
d’encre et son refrain : « Redessine le monde, on a
jeté le brouillon / Au plus profond de la tombe, je taillerai les crayons ».
Et les textes de Rallumer l’incendie auraient-ils
été aussi pertinents si le rythme n’avait pas été aussi lent ? De la même manière le côté anticapitaliste de En Rose est mis en avant par la musique et
les chœurs.
Toujours
vivant Charly Fiasco est encore plus pertinent bien remonté par le contexte
social actuel dont il s’inspire. Un superbe EP.
J. NeWSovski
mercredi 25 décembre 2019
Clip - The Casualties
Je ne parle jamais trop de The Casualties qui est pourtant un groupe extraordinaire, voici d'ailleurs Fucking Hate You.
lundi 23 décembre 2019
FOOLISH – S/t
FOOLISH – S/t
Tools Records / Beer
Records / Larsen Prod / Paranoia Records / Joe Cool Records
8.5/10
Voici déjà
le troisième album des Clermontois de Foolish et, sans vraiment
de réelle promo, le voici qui débarque dans l’anonymat d’Internet sur mon
ordinateur via les notifications bandcamp.
Je dois dire
que j’aime bien ce genre de surprise, Foolish est un groupe que j’apprécie,
et que j’aimerai bien voir en live.
Et tout
commence avec une intro de Jean-Pierre Mocky qui comme à son habitude s’énerve légèrement… derrière Foolish
assure avec Let’s do it aux sonorités
punk old school. Le titre est nerveux et les chœurs derrière font leur effet
façon Wank For Peace. La transition avec le morceau Foolish est ultra efficace, j’adore ce
titre, il déboule avec une énergie folle. D’ailleurs ce début d’album regorge
de bonnes idées comme Wish You Were
Beer et son solo de guitare sur le début et son passage
sympathique à la basse sur la fin. Les musiciens assurent le spectacle !
Pas vraiment
de temps mort, juste un morceau ska-punk permet d’apporter un peu de diversité
(New Excuse) avant que le rythme effréné ne
reprenne sa marche en avant. On notera aussi le morceau What will
Be Next accompagné par une chanteuse. Black
Coffee termine de belle manière cet album sur une touche plus
mélodique mais teinté d’une belle intensité.
Définitivement
Foolish est un groupe marquant de notre scène punkrock nationale et cet album
éponyme mérite vraiment qu’on s’attarde dessus tellement il regorge de bons morceaux,
de bonnes idées et d’une grosse énergie.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Foolish
samedi 21 décembre 2019
vendredi 20 décembre 2019
mercredi 18 décembre 2019
GIRL BAND - the Talkies
GIRL BAND
- the Talkies
Rough
Trade
9 sur 10
Découverts
il y a quelques années au cours d'un festival, les bruyants GIRL BAND m'avaient
fait forte impression avec un set tendu et sans concession. L'écoute de leur
premier album "Holding Hand with Jamie" m'avait
convaincu de suivre au plus près ces quatre jeunes Irlandais. Mais les troubles
mentaux du charismatique chanteur Dara Kiely
avaient mis la carrière du groupe entre parenthèses. La sortie du second album "The
Talkies" constitue donc une réelle surprise. Et force
est de constater que GIRL BAND
reste un des beaux fleurons du noise rock expérimental.
L'introduction
de l'album "Prolix" est inquiétante
et s'apparente à une crise d'angoisse avec une respiration accélérée en toile
de fond. Puis, le son de GIRL BAND
se met en place avec l'explosif "Going
Norway" : nombreuses couches sonores,
rythmiques sauvages et métronomiques, guitares tranchantes et hurlements du
chanteur. Peut-être l'un des morceaux les plus mélodiques pour un album qui ne
l'est pas vraiment. GIRL BAND préférant
jouer sur la répétition, la déstructuration et les sons dissonants. Les
Irlandais adoptent parfois des sonorités plus industrielles, voire technoïdes
sur "Shoulderblades" (quelle
batterie martiale !) et "Prefab
Castle". La musique de GIRL BAND
n'est pas de tout repos, y compris sur la ballade "Couch
Combover" sur laquelle Dara Kiely
finit par s'époumoner dans la deuxième partie du morceau. L'ambiance reste
oppressante sur des titres chaotiques et déjantés comme "Aibophobia", "Caveat" et "Amydala"
au chant éructé.
Peu conventionnelle, la musique de GIRL BAND
n'est pas à mettre entre toutes les oreilles mais ravira les allergiques aux
mélodies. Plus orageux que lumineux, ce deuxième album des Dublinois est une
réussite dont il faudra multiplier les écoutes pour en apprécier sa richesse.
Mr Caribou
Morceau préféré : Going Norway
mardi 17 décembre 2019
dimanche 15 décembre 2019
LOVE COMPUTER – Coconut Cult (EP)
LOVE
COMPUTER – Coconut Cult (EP)
Voici le
deuxième EP des parisiens de Love Computer, groupe
né des cendres de Crossing The Rubicon.
Jimmy
(Jetsex, Interior
Queer, Maladroit, CTR…) à la basse, Alexandru (CTR) au chant et Arno à la batterie continuent à
balancer un punkrock / garage totalement atypique.
Ici pas de
guitare on préfère envoyer du gros son à la basse bien épaulée par une batterie
qui tabasse. Et puis pour donner du liant le chant d’Alexandru
vient se caler dessus à grand renfort d’effets. Le trio se révèle efficace sur The List
Maker, puis sur Dear
Lovers il faut s’habituer aux effets vocaux
déroutants mais force est de constater que Love Computer
bouscule son monde et en même temps les codes du genre et ça fait parfois du
bien. J’apprécie justement All
et le très énergique Coconut
Cult.
Au final,
ce court EP d’à peine 13 minutes mérite d’être écouté car Love Computer innove
et propose un punkrock insolite qui doit être encore plus efficace en live.
J. NeWSovski
vendredi 13 décembre 2019
mercredi 11 décembre 2019
lundi 9 décembre 2019
OISEAUX-TEMPETE - From Somewhere Invisible
OISEAUX-TEMPETE
"From Somewhere Invisible"
Sub Rosa
8,5 sur 10
OISEAUX-TEMPETE, groupe à géométrie variable emmené
par Frédéric Oberland et Stéphane Pigneul, est toujours aussi prolifique. Après
six années d'existence, "From Somewhere Invisible", qui
vient de sortir, est déjà leur quatrième album. Groupe phare du mouvement
post-rock / rock expérimental en France, leur précédente livraison "Al'An !"
avait fait forte impression avec ses sonorités orientales et ses accents
free-jazz.
Profitant
d'une tournée au Canada, les Parisiens ont enregistré une session dans le mythique
studio montréalais estampillé post-rock, le Hotel2Tango. Le
résultat de cet enregistrement est passionnant avec sept morceaux à
l'atmosphère tendue. Le style de OISEAUX-TEMPETE n'a
jamais été aussi direct et épuré. La première pièce "He's
Afraid And So I Am" joue sur la répétition, la lourdeur et
l'angoisse pendant près de 10 minutes. Noise, obscur et dépourvu d'habillages
sonores qui faisaient la marque de fabrique du groupe, le titre est marqué par
le chant spoken word de G.W. Sok. Cette déferlante sonore est suivie d'un titre
instrumental étrange et planant, au violon angoissant, "In Crooked
Flight On the Slopes of The Sky" rappelant le meilleur de THEE SILVER MT. ZION.
Grand frisson garanti également sur "We, Who Are
Strewn About In Fragments" qui prend le temps d'installer
progressivement une ambiance chaotique dominée par les guitares torturées et le
retour du chant parlé. L'enchaînement Weird Dancing In
All-Night I & II", très expérimental, tribal et
bruitiste rend le climat encore plus oppressant. On ne sort jamais indemne d'un
album de OISEAUX-TEMPETE. Heureusement, on entrevoit la lumière
et la sérénité sur le dernier long format de ce 4ème opus "The Naming of a Crow. Relativement apaisé
malgré les guitares dissonnantes, le violon inquiétant et les mots de G.W. Sok,
on ne peut ne pas penser aux illustres précurseurs de GODSPEED YOU! BLACK
EMPEROR sur ce magnifique titre. La musique de OISEAUX-TEMPETE est
exigeante et libre.
Avec ce
quatrième très réussi, les Parisiens confirment. Leur jeune parcours artistique
est pour le moment remarquable.
Mr Caribou
Morceau préféré : He’s afraid
and so I am
dimanche 8 décembre 2019
Clip - Cemented Minds
Cemented Minds est groupe de Caen formé de membres Nine Eleven, Amanda Woodward, Aussitôt Mort et Burning Bright. Voici le clip de Hair Shirt réalisé à partir d'extrait du film The Warriors de Walter Hill
samedi 7 décembre 2019
Clip - Clowns
Les australiens qui m'avaient fait une belle impression avec leur dernier album viennent de mettre en ligne Soul For Sale.
vendredi 6 décembre 2019
Clip - Between Bodies
Voici Great par Between Bodies dont le EP doit sortir la semaine prochaine sur Krod Records
jeudi 5 décembre 2019
LYSISTRATA – Breathe in/Out
LYSISTRATA – Breathe
in/Out
Vicious Circle
9.5/10
Il faut bien
un moment donné s’attaquer à la chronique de cet album, il tourne depuis des
semaines sur ma platine révélant à chaque écoute ses subtilités et je repousse
à chaque fois l’idée d’écrire dessus par peur d’être loin d’approcher par les
mots ce que le groupe transmet par les notes.
Il faut dire
que sur son premier effort, il y a deux ans, le trio saintais avait eu à cœur
de faire les choses proprement avec un album plus qu’impeccable. Aussi Lysistrata
m’inspire énormément de respect pour plusieurs raisons, la première étant, bien
entendu, la qualité de sa musique, puis l’âge de ses membres qui détonne avec
la maturité dont il fait preuve et enfin l’engagement du groupe dans sa musique
avec des tournées incessantes et, sans doute, harassantes. Le groupe a croisé le
fer avec de nombreuses formations et il partage son envie et son amour de la
musique en nous faisant découvrir de jeunes talents à travers son label Grabbuge
Records.
Juste donc énormément de respect pour ce groupe qui ne pourra au final rendre
cette chronique légitime.
La mission
était donc ardue, faire suite à un album aussi éclatant que le précédent (The
Thread)
et, avec le recul, je me demande vraiment comment et surtout quand le groupe a
pu composer ces morceaux. Toujours est-il que le second album est toujours le
plus dur à faire surtout lorsque le précédent a été, à juste titre, encensé par
la scène mais aussi et surtout par la presse musicale traditionnelle et
généraliste, mais Lysistrata s’en sort haut la main en
mélangeant des sons bruts, une grosse décharge d’énergie et leur sens inné de
la mélodie ainsi Different Creatures sur ses
5 minutes arrive à résumer le profil du groupe. Le groupe dégage une force et
une cohésion toujours aussi intéressantes, les morceaux se suivent avec la même
intensité rappelant un subtil mélange entre At The Drive In
et Fugazi. Il se veut à mon goût le plus intéressant lors des
morceaux mélodiques qui lâchent totalement prise tels Scissors
ou Mourn que le groupe nous avait présenté
dès la fin de l’été.
Taillé pour
le live, j’imagine aussi la débauche d’énergie pour des morceaux comme Boot on a thistle et je ne peux qu’être
admiratif d’entendre un batteur envoyer autant tout en chantant. Très belle
ambiance post-hardcore sur Against The Rain,
un des nombreux moments forts de l’album qui lance parfaitement Middle of march, qui clôture l’album,
totalement habité et immersif qui, lui aussi, prendra une autre dimension sur
scène.
Lysistrata
mérite la lumière qui faîte sur lui, Breathe In / out est juste un excellent
album dans la parfaite continuité de The Thread qui ne fait que confirmer les
grandes qualités de ce jeune groupe surdoué.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Against The
Rain
mercredi 4 décembre 2019
Morceau - LIVINGSTON
Voici le nouveau morceau des anglais de The Livingston, l'album est prévu pour bientôt chez les amis de Krod Records
mardi 3 décembre 2019
Clip - Ultra Vomit
Parce qu'on aime bien Ultra Vomit ici, voici le train fantôme sorti le jour d'Halloween.
dimanche 1 décembre 2019
Interview - BIRDS IN ROW
C’est au
Chabada d’Angers que nous avons pu rencontrer Birds In Row alors que l’on imaginait
davantage les voir tourner à quelques dizaines de mettre de là, à l’Etincelle, un
lieu associatif et engagé. Le trio Lavallois a su nous offrir une magnifique prestation, bien mise en avant par l'excellent son de la salle ainsi que par leurs envoûtants visuels.
Le temps est passé vite mais, avec l’ami Denis, nous avons pu poser quelques questions à ce groupe intègre qui véhicule des messages forts.
Le temps est passé vite mais, avec l’ami Denis, nous avons pu poser quelques questions à ce groupe intègre qui véhicule des messages forts.
Pouvez-vous nous
parler des origines de Birds In Row ?
C’est un
groupe qui est né, comme beaucoup d’autres de la fin de précédents projets et
qui avait pour but, quand on l’a créé en 2009, de beaucoup partir en tournée et
faire de la route. C’est ce qu’on a fait. On a créé le groupe et un mois après
on enregistrait notre premier morceau et deux mois après on faisait notre
premier concert. C’est allé très vite. Et notre première tournée européenne
c’était moins d’un an après. On a commencé avec des gens avec qui on était tout
le temps ensemble, ça faisait complètement du sens.
vendredi 29 novembre 2019
Clip - MEMORIES OF A DEAD MAN
Après 5 années d'absence les parisiens de Memories Of A dead Man sont de retour. Il s'accompagne de l'arrivée au chant de Maya.
La suite en janvier.
mercredi 27 novembre 2019
lundi 25 novembre 2019
THE MENZINGERS – Hello Exile
THE MENZINGERS – Hello
Exile
Epitaph
7.5/10
Encore sous le charme de
leur précédent album After The Party
qui m’avait permis de découvrir le groupe, je m’étais plongé avec beaucoup de
curiosité et d’appétence dans les précédents albums dont les très bons On
the Impossible Past et Rented World, ainsi j’attendais
ce nouvel opus avec l’impatience d’un enfant avant Noël.
Et je dois avouer qu’après
la toute première écoute j’ai senti comme une arrière-goût amer liée à une
certaine déception. Peut-être attendais-je trop de The Menzingers ?
Mais dans ce Hello Exile à aucun
moment je n’ai été charmé comme j’ai pu l’être dans le passé. Pourtant il y a des morceaux qui fonctionnent
bien, dès le début avec America
(you’re freaking me out), qui sert d’ouverture,
et Anna, qui enchaîne, ils font bien le
boulot et on attend dès lors la montée en puissance dans l’album qui, hélas, ne
vient pas. Les autres titres se révélant plus classiques qu’autre chose.
Sur les nombreuses écoutes
en boucle qui ont suivi je pourrai comparer cet album au dernier Flatliners
(que j’avais placé dans les meilleurs albums de l’année en 2017) dans le sens
où il place son énergie de façon différente, sans montées en puissance mais
plutôt en cherchant des mélodies intéressantes. Pour les Flatliners j’avais
trouvé l’exercice fichtrement bien réussi, par contre ici je trouve que Hello
Exile devient alors assez classique un peu indie-rock, un peu collège-rock
et très légèrement punkrock perdant au passage cette touche pertinente qui caractérisait
le groupe. Pour illustrer ça il suffit de tendre l’oreille sur London Drugs,
Hello exile,
I can’t stop drinking, Last to
know, strawberry Mansion…
Et puis le vibrato de Greg
Barnett est moins présent, apporte moins de sensibilité. On perçoit moins
de contraste entre la douceur et la rage contenue et même si High School
Friend tend à laisser un espoir, cet album,
sans être mauvais, déçoit par les attentes que JE lui avais fixées.
J. NeWSovski
Morceau préféré : High School
Friend
samedi 23 novembre 2019
Clip - Petrol Girls
Ces chers Petrol Girls chers à l'ami Denis viennent de mettre en ligne le morceau No Love For A Nation
jeudi 21 novembre 2019
Clip - VERSUS YOU
Your only song par les Luxembourgeois de Versus You. Ma petite révélation punk mélo de ces dernières années.
mardi 19 novembre 2019
COOL LAGOON – At least Now… Maybe Tomorrow too ? (EP)
COOL LAGOON – At
least Now… Maybe Tomorrow too ? (EP)
Autoproduction
Certains auront reconnu
dès la pochette le style visuel de Bikinis & Icecream et
effectivement c’est Mathieu, aussi membre de ces derniers, qui s’est lancé
dans un projet solo où il a enregistré toutes les parties. Il s’est donc chargé
de tous les instrus, paroles, chant, enregistrement, mixage et même pochette.
Un vrai projet DIY.
On retrouve dans Cool
Lagoon des mélodies, le côté pop et davantage de rythme avec un style
vraiment très poppy-punk qui n’est pas sans rappeler parfois les Ramones
ou Teenage Bubblegum (Really
Fucked up). Parfois proche du collège
rock, les mélodies rappellent aussi les vieux Green Day, les très vieux
du style 39/ smooth, et même si elles sont parfois faciles (Undecided) elles restent ancrées donc, on
peut dire qu’elles sont efficaces.
J’apprécie particulièrement
If forever was just an hour, c’est le
morceau qui conjugue le mieux je trouve l’énergie, le côté fun et les mélodies.
Ceux qui aiment bien le
côté pop du punkrock façon Blink 182 sauront apprécier ce projet qui a le
mérite en plus d’être totalement construit par une seule personne.
J. NeWSovski
dimanche 17 novembre 2019
vendredi 15 novembre 2019
PENSE - Realidade, Vida E Fé
PENSE - Realidade,
Vida E Fé
Mud Cake
Records
J’ai
rarement l’occasion d’écouter des groupes de punkrock brésiliens et je profite
de la réédition de cet album de 2018 par Mud Cake Records pour parler de
Pense.
Le groupe s’est
formé en 2007 à Belo Horizonte, Realidade, vida E Fé est
leur 3ème album. Musicalement on a le droit à du punkrock mélodique très rapide
et assez agressif qui n’est pas sans me rappeler les excellents Baxter
de Bressuire qui avaient sorti un album chez Eternalis et Free Edge
il y a déjà quelques années.
Le quintet
brésilien aime donc jouer vite et fort et le chant en brésilien passe plutôt
bien, certaines sonorités accrochent plus que d’autres mais dans l’ensemble c’est
assez plaisant à écouter. Le groupe aime aussi tirer des mélodies (Levanta e vai) et pousser de la voix déjà
bien éraillée (Existencia). Il n’y a rien
de révolutionnaire mais on peut louer l’efficacité de l’ensemble.
J’aime aussi
beaucoup la pochette et son effet visuel qui me rappelle l’excellente série Westworld.
Il y a donc
un côté assez exotique chez Pense qui, durant les 11 titres de cet album ne
ménagera jamais ses efforts pour distribuer une grosse dose d’énergie.
J. NeWSovski
mercredi 13 novembre 2019
lundi 11 novembre 2019
SORDID SHIP – Vague digitale (EP)
SORDID SHIP – Vague digitale
(EP)
Autoproduction
3.5/5
Quel bel
artwork pour cet EP des Lorientais. L’image est superbe et poursuit
parfaitement leur thème de la mer avec, à chaque fois, la couleur bleue
présente.
Sordid
Ship possède son
style bien particulier qui mélange punkrock et surf-punk et l’ensemble est
plutôt plaisant. Le chant français utilisé depuis le précédent opus fait son
petit effet, j’étais plutôt réservé au départ mais force est de constater qu’il
est plutôt efficace notamment sur l’énergique Place
Rouge. Même si, parfois on frôle un peu trop la redondance notamment
sur le débit et le ton qui sont trop proches, à mon goût, sur la plupart des chansons.
Il y a de
bons morceaux qui feront leur effet sur scène Sous
les palmiers, au phrasé digne de MC Circulaire ou le très
bon O.D.F. rapide et rythmé.
Sordid
Ship continue son petit bonhomme de chemin, prend du plaisir à jouer, impose
son style et sort des productions intéressantes. Celle -ci mérite une écoute
plus qu’attentive.
J. NeWSovski
https://fr-fr.facebook.com/Sordidship/
https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2016/12/doug-de-sordid-ship-til-bon-gout.html
samedi 9 novembre 2019
Clip - DEMON VENDETTA
Petite vague de surf-punk en ce moment, on commence par Demon Vendetta . La suite dans quelques jours !
jeudi 7 novembre 2019
clip - FRUSTRATION
Pour aller dans le sens de la chronique de l'album voici le clip de When Does A Banknote start to burn par Frustration
mardi 5 novembre 2019
FRUSTRATION - So Cold Streams
FRUSTRATION - So
Cold Streams
Born Bad Records
9 sur 10
Trois ans
après l'excellent "Empire of the Shame",
les vieux routiers parisiens de FRUSTRATION sont de retour avec un très
attendu 5ème album "So Cold Streams". Force est
de constater que le fer de lance de Born Bad Records brille toujours de
1 000 feux et que son post-punk est toujours aussi imparable.
FRUSTRATION
fait toujours du FRUSTRATION mais le groupe a l'intelligence de ne
jamais faire du surplace pour autant et d'élargir un peu le spectre. Le chant
en français sur 2 des 9 morceaux de "So Cold Streams"
constitue l'évolution la plus significative du groupe. La longue introduction
robotique d'"Insane" donne le ton
avant que la voix familière de Fabrice Gilbert ne se mette en route. Le
rythme martial, la dissonance des synthés et les chœurs graves donnent une
sonorité indus à ce premier titre. Mais FRUSTRATION revient vite à une
formule qui a fait maintes fois ses preuves avec l'efficace et punk, "Pulse". Riff tranchant, basse
métronomique et refrain scandé, le morceau est taillé pour la scène. D'autres
titres nerveux et explosifs sont faits du même métal comme l'expéditif "When Does a Banknote Starts to Burn"
ou l'enragé "Pepper Spray". Mais ce
post-punk parfaitement maitrisé, les cinq FRUSTRATION ne s'en contentent plus.
L'effet de surprise est même garanti sur "Slave
Markets", titre coloré d'orient et marqué par la
participation surprise du SLEAFORD MODS Jason Williamson.
Construit sur un faux rythme et une ligne de basse entêtante, ce morceau phare
se conclut en apothéose avec le titre scandé à l'envi par tout le groupe. FRUSTRATION
continue de sortir de sa zone de confort avec l'anxiogène "Brume", titre revendicatif chanté en
français. "Some Friends", single
en puissance, met en avant tout le savoir-faire cold-wave synthétique et
mélodique des Parisiens. Fabrice Gilbert, qui a récemment pris des cours
de chant, nous fait vibrer sur le doux, atmosphérique et mélancolique "Lil' White Sister" qui convoque
d'illustres ainés comme JOY DIVISION, the FALL ou encore the
CURE. FRUSTRATION nous convie finalement pour "Le Grand Soir", autre morceau révolté
balancé dans la langue de Molière, qui voit la basse de Pat faire de
nouveau des merveilles.
Si le
grand soir n'est sans doute pas pour tout de suite, le quintet accouche surtout
d'un grand album. A 50 ans passés, les FRUSTRATION ont vraiment de la ressource
et poursuivent avec panache un parcours discographique remarquable depuis leur
début.
Mr Caribou
Morceau préféré : Brume
dimanche 3 novembre 2019
Clip - BLOODHYPE
Aujourd'hui Bloodhype avec Hate candidate, groupe allemand qui ne distille pas du gros hardcore comme leur nom le suggère mais un pop-rock indie plutôt bien senti.
vendredi 1 novembre 2019
Les Cold Reading ont-ils bon goût ?
Cold Reading est un groupe Suisse, de Lucerne, récemment passé en quintette, qui bouleverse nos habitudes en sortant une trilogie d'EP dont on a pu découvrir les deux premiers volets Through the woods et Present Tense.
Belle occasion pour les inviter à ATIBG !