THE MENZINGERS – Hello
Exile
Epitaph
7.5/10
Encore sous le charme de
leur précédent album After The Party
qui m’avait permis de découvrir le groupe, je m’étais plongé avec beaucoup de
curiosité et d’appétence dans les précédents albums dont les très bons On
the Impossible Past et Rented World, ainsi j’attendais
ce nouvel opus avec l’impatience d’un enfant avant Noël.
Et je dois avouer qu’après
la toute première écoute j’ai senti comme une arrière-goût amer liée à une
certaine déception. Peut-être attendais-je trop de The Menzingers ?
Mais dans ce Hello Exile à aucun
moment je n’ai été charmé comme j’ai pu l’être dans le passé. Pourtant il y a des morceaux qui fonctionnent
bien, dès le début avec America
(you’re freaking me out), qui sert d’ouverture,
et Anna, qui enchaîne, ils font bien le
boulot et on attend dès lors la montée en puissance dans l’album qui, hélas, ne
vient pas. Les autres titres se révélant plus classiques qu’autre chose.
Sur les nombreuses écoutes
en boucle qui ont suivi je pourrai comparer cet album au dernier Flatliners
(que j’avais placé dans les meilleurs albums de l’année en 2017) dans le sens
où il place son énergie de façon différente, sans montées en puissance mais
plutôt en cherchant des mélodies intéressantes. Pour les Flatliners j’avais
trouvé l’exercice fichtrement bien réussi, par contre ici je trouve que Hello
Exile devient alors assez classique un peu indie-rock, un peu collège-rock
et très légèrement punkrock perdant au passage cette touche pertinente qui caractérisait
le groupe. Pour illustrer ça il suffit de tendre l’oreille sur London Drugs,
Hello exile,
I can’t stop drinking, Last to
know, strawberry Mansion…
Et puis le vibrato de Greg
Barnett est moins présent, apporte moins de sensibilité. On perçoit moins
de contraste entre la douceur et la rage contenue et même si High School
Friend tend à laisser un espoir, cet album,
sans être mauvais, déçoit par les attentes que JE lui avais fixées.
J. NeWSovski
Morceau préféré : High School
Friend