samedi 29 décembre 2018

Le bilan 2018 de Mr CARIBOU




L'illustre chroniqueur indie des Rêveries vient d'établir son bilan de l'année après une longue et intense réflexion.
Voici plein de belles découvertes à se mettre sous la dent.



Meilleurs albums 2018 :

vendredi 28 décembre 2018

Clip - THE DEADNOTES

J'ai beaucoup aimé l'album précédent de The Deadnotes, les voilà de retour avec Cling To You.


mercredi 26 décembre 2018

PREY DRIVE – Once More With Feelings




PREY DRIVE – Once More With Feelings
Krod Records
8.5/10

Le premier EP de Prey Drive, sorti il y a quelques mois seulement, m’avait bien emballé et voici que le groupe est de retour avec, cette fois-ci, un véritable album de 10 titres. C’est impressionnant de voir un groupe aussi rapide et productif. Sachant qu’entre-temps le groupe a pas mal tourné et composer sur la route n’est pas forcément chose aisée.

Once More With Feelings est dans la parfaite continuité de Tabula Rasa avec une touche propre au groupe, assez singulière en ce moment sur la scène. J’aime beaucoup ces Anglais et cet album car j’aime l’atmosphère qu’il dégage. Un quelque-chose de très aérien, mélodique mais à la fois triste et mélancolique.

Je retrouve, comme il y a quelques mois sur Tabula Rasa, un coté Elliott, période False Cathedrals, que ce soit dans la voix du chanteur ou dans l’atmosphère que leur musique dégage. Même si l’ensemble reste sans surprise et assez homogène en termes de qualité sur la durée de l’album il n’en reste pas moins de superbes moments comme sur Tokyo ou Foxes. La voix de Brad Smith est haute et son association sur la musique de Prey Drive est atypique rappelant au passage, mais je me répète une nouvelle fois, celle de Julien Pras sur la musique de Mars Red Sky.
Les anglais n’hésitent pas cependant à sortir de l’indie-rock pour proposer quelque chose de plus pop, ici, sur Sugar High, c’est fait avec subtilité, avec des doublements de voix et l’apport d’autres sons. Et puis quelle douceur sur Sunday Best ! Le morceau  sonne comme une prière derrière ses sonorités et la douceur qui l’accompagnent, ce titre a vraiment un côté mystique voire même religieux.

Ainsi Prey Drive vient de sortir un bel album, dans la lignée du précédent EP. Pas de nouveauté mais davantage de plaisir sur la durée.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Tokyo


lundi 24 décembre 2018

Clip - You Me At Six

Avant de fêter Noël, voici Straight to my head par You Me At Six

samedi 22 décembre 2018

Clip - Martha

Comme dirait l'ami Forsaken Shadow, de la bonne folk pour coreux avec le titre Heart is healing de Martha

jeudi 20 décembre 2018

ULTRABERNARD – Bernard veut pas !



ULTRABERNARD – Bernard veut pas !
Eat shit records
*

Plus de dix ans d’existence pour UltraBernard, groupe parisien dont le nom rappelle autant Ultra Vomit que Super Dupont. Et quelque part il y a un lien entre tout ça. Les parisiens aiment la déconne, l’humour, sans que ce soit d’ailleurs leur unique crédo. D’ailleurs le groupe a déjà partagé l’affiche avec les métalleux Nantais spécialisés dans la parodie tout comme il leur est arrivé aussi de croiser le fer avec les Wampas. Et tout ça avec un bon côté franchouillard assumé.

Ultrabernard est avant tout un groupe punk dont les influences vont se chercher dans la scène alternative française des années 80 que ce soit les Ludwig, VRP ou aussi les Wampas précédemment cités. L’ensemble des 14 morceaux qui composent Bernard veut pas ! sont funs, rafraichissants et même si j’ai parfois du mal avec certains morceaux (Six Légumes) peut-être en raison du chant ou Tante Germaine, un peu trop mou sauf sur sa fin. Je trouve cependant d’autres morceaux nettement plus efficaces comme Marguerite ou l’explosif Bernard. J’aime beaucoup aussi Chambre à Air, le morceau rapide de l’album, marrant et qui donne envie de remuer des coudes.

Nul ne doute qu’Ultra Bernard est un groupe de scène, j’imagine très facilement le public reprendre en chœur le refrain de Du Cul Et Du Pognon. Les textes sont décalés et c’est rigolo de les découvrir au fur et à mesure des écoutes (petit poney), je pense que franchement le groupe doit être une belle découverte en concert avec de l’énergie, un coté fun communicatif et des morceaux qu’on a plaisir à écouter pour sourire ou se marrer.


Bernard Veut Pas !  a le mérite de titiller les oreilles au point d’inciter à aller voir le groupe en concert me rappelant parfois aussi un groupe comme Mambassa BB, finalement pas si éloigné en termes de style et de textes.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Petit Poney

https://ultrabernard.bandcamp.com/album/bernard-veut-pas


mardi 18 décembre 2018

Clip - FULL THROTTLE BABY

Les Full Throttle Baby viennent de mettre en ligne Beer Hunt avec un clip encore bien déjanté.

dimanche 16 décembre 2018

Clip - PEARS

Voici Camptown par Pears

vendredi 14 décembre 2018

Interview - The Sobers





On n’a jamais eu l’occasion de faire une interview ensemble précédemment alors peux-tu me présenter le groupe ? 

Salut Julien ! Alors nous sommes The Sobers, un groupe de punk rock basé sur Marseille. On est un trio qui se compose de JC (batterie), Tom (guitare/chant) et moi (Paul - basse/chant). Ça fait maintenant dix ans qu’on se trimbale à droite à gauche avec ce petit nom.


jeudi 13 décembre 2018

Clip - Resolve

Voici Carmela de Resolve, groupe Lyonnais qui monte. Un titre hommage à la grand-mère du chanteur décédée il y a peu.

mardi 11 décembre 2018

The HI-LITES - Dive at dawn




The HI-LITES - Dive at dawn
Teenage Hate Records / HVIV Records / Bad Heath Records / Trokson Records
7,5 sur 10

Après une première livraison en 2015, The HI-LITES signe son retour discographique avec l'album "Dive at dawn". Fortement influencés par le punk, le garage et des groupes plus noisy comme HOT SNAKES ou FUGAZI, les Lyonnais lorgnent plus volontiers du côté du post-punk sur cet album. L'ajout d'un clavier participe grandement à cette mutation.

HI-LITES maitrise parfaitement les codes du genre : basse et batteries métronomiques, rythmiques mid-tempo, guitares bien ciselées, synthé eighties, chant grave et sombre...Si bien que ce savant cocktail rappelle son meilleur représentant hexagonal, FRUSTRATION. Le mimétisme de la voix de Paco avec celle de Fabrice Gilbert, le leader des Parisiens, est parfois saisissant, notamment pour son ton caverneux.

Malgré cette influence manifeste, HI-LITES a son style et sait brouiller les pistes. D'ailleurs le riff de guitare introduisant le premier titre "Obey" est presque trompeur avec un son de guitare légèrement métal, avant que la machine post-punk ne se mette en route. "Inside" montre à quel point le groupe est moins dans l'urgence et prend le temps d'installer ses morceaux avec de longues intros. Ce titre au refrain accrocheur est très efficace. "Automn Flood" et "Anti Sex" présentent les mêmes qualités, la voix du chanteur se faisant de plus en plus puissante.

Si The HI-LITES ont globalement ralenti le tempo sur ce 2ème album, ils n'ont pas pour autant perdu leur rage initiale et savent encore composer des morceaux" rentre-dedans", comme "Attila" ou "A Major Mistake" et son imparable couplet (gimmick de guitare et voix à l'unisson). On pourrait peut-être reprocher au groupe de trop systématiquement scander ses refrains. Mais ne boudons notre plaisir, tant the HI-LITES a su hisser son niveau de jeu sur ce 2ème album. Celui-ci se conclut par "Journey has come to an end", titre très réussi qui montre que les Lyonnais peuvent élargir leur palette. Construit autour du clavier, le morceau à l'intro électro sonne très cold wave, voire new wave. Peut-être une indication du nouveau chemin musical que pourrait prendre the Hi-LITES ? 

Mr Caribou

Morceau préféré :                  A major mistake




dimanche 9 décembre 2018

Clip - CHARLES IN THE KITCHEN

Les suisses de Charles in the Kitchen viennent de mettre en vidéo leur titre Arrogant Teenage Rag.

samedi 8 décembre 2018

Video - Noé Talbot

Voici Cabrel de Noé Talbot en video Lyrics

jeudi 6 décembre 2018

SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon



SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon
Century Media / Fat Wreck Chords
9/10

Si le dragon est la représentation du groupe alors j’ai du mal à comprendre le titre de ce 11ème album car à aucun moment je n’ai senti le groupe endormi. Peut-être pris dans une routine mais toujours aussi vivant et même plutôt bien en forme comme si le temps n’avait pas d’emprise sur lui. Les membres de Sick Of It All écument les salles depuis plus de 32 ans. Le terme légende n’est désormais pas usurpé pour qualifier le groupe si généreux qui même après tant et tant de concerts donnés arrive toujours à distribuer et prendre énormément de plaisir. Quelle énergie et quelle générosité sur scène !


Que faut-il attendre de ce nouvel album ? Honnêtement pour ma part pas grand-chose, je ne pensais pas, en me lançant dans son écoute, être surpris. Et pourtant il est varié car entre les titres hardcore classiques (That Crazy White Boy Shit, ultra efficace sur album comme en live) s’intercalent des titres plus métal (wake the sleeping dragon) ou street punk (Always with us) et même façon Dropkick Murphys (le surprenant Bull’s anthem avec Tim Mc Ilrath de Rise Against). Mais la puissance du groupe reste totalement intacte, entendez la rage d’un Inner Vision qui ouvre l’album, oui les gars sont toujours affutés comme des lames. La voix de Lou est toujours aussi hargneuse et que ce soit les riffs acérés de Pete ou le groove de la basse tout fonctionne à merveille du début à la fin (super morceau pour finir avec Chuck Ragan sur The New Slavery).


Que dire aussi de cette magnifique pochette ? Moi je ne trouve pas vraiment de défauts à ce nouvel album et j’irai même jusqu’à le classer directement dans le top 5 de la discographie du groupe.


Entre le dernier album de Madball (for the cause) et ce Wake the Sleeping Dragon de Sick Of It All le hardcore New Yorkais se porte toujours bien et n’a pris de rides en 30 ans. Ceux qui se sont lassés du style feraient bien de se reprendre une petite dose, histoire de se rappeler au bon souvenir des coups de coudes échangés en circle pits. Sick Of It All est une légende, une légende bien vivante.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  That crazy white boy shit


mardi 4 décembre 2018

Clip - Steve'n'Seagulls

Très productifs en vidéos ces derniers temps les Steve'n' Seagulls sont de retour avec Ghost Town, une compo perso issu du dernier album.

lundi 3 décembre 2018

Clip - Peace Me Off

Voici Mistrust & Prejudice par Peace Me Off

samedi 1 décembre 2018

Brice de Nothing More A-t'il bon goût ?


NOTHING MORE que je classe dans les dinosaures français du punkrock vient de sortir un nouvel album encore bien bétonné il y a quelques mois. L'occasion de reprendre la série des A T'Il Bon Goût avec Brice, batteur du groupe.







jeudi 29 novembre 2018

LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot



LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot
Bloodshot Records
8.5/10

Voici le premier album de Laura Jane Grace, chanteuse d’Against Me ! Je m’attendais à retrouver un album folk voire acoustique, posé et calme mais la dame sait surprendre et propose une musique proche de son groupe originel tout en élargissant son panel vers la seconde partie de l’opus.


Ainsi China Beach, qui débute l’album, rappelle au bon souvenir de The Clash, avec ce riff de guitare auquel on aurait rajouté un chant bien déjanté plus proche du hardcore. J’aime beaucoup Born In Black qui, sous des airs de As The Eternal Cowboy avec son tempo lent et ses envolées lyriques, parvient à frapper juste. Dans un registre proche de ce qu’on lui connaît j’accroche beaucoup aussi à The Airplane song la rythmique est bonne, le morceau est entraînant, dansant même, le refrain est super. Dans le style il y a aussi I Hate Chicago, dont les textes vindicatifs resteront en mémoire, ce serait d’ailleurs amusant d’entendre le morceau chanté là-bas. Cette chanson, comme l’a expliqué LJG en interview est une chanson sur le divorce et le fait qu’elle ait dû s’installer là-bas pour être proche de son ex-femme et de sa fille, pas vraiment un choix en sorte, elle s’est sentie piégée dans une ville qui ne l’a jamais acceptée. Le titre aurait pu s’insérer parfaitement sur un album comme Searching For a former Clarity. On met du temps à rentrer dans Reality Bites mais il y a une bonne énergie dans ce morceau.


Puis Laura Jane s’éloigne quelque peu de son univers pour en explorer d’autres et, sans être un spécialiste de Dylan (#lecartographe), je trouve The Acid Test Song proche de ce dernier, avec un mélange de folk et de blues. C’est aussi le cas sur The Hotel Song et quelque part Apocalypse Now (& later). Dans ce registre elle se débrouille plutôt bien et sa voix marche à merveille.


Puis le titre Screamy Dreamy s’apparente à un voyage vers l’inconnu, un morceau très aérien, émo et poétique. Très réussi.


Ce premier album de Laura Jane Grace alterne donc des morceaux punks comme Against Me ! sait les faire mais s’aventure aussi sur des contrées blues, folk et même aussi plus originalesn l’ensemble est fait avec beaucoup de savoir-faire, d’expérience et de talent.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                  The Airplane Song



mardi 27 novembre 2018

Video - Bad Religion

Nouveau morceau pour Bad Religion avec My Sanity

dimanche 25 novembre 2018

clip - GUERILLA POUBELLE

Joli concept de clip avec L'aventure de l'ordinaire de Guerilla Poubelle

vendredi 23 novembre 2018

THE SOBERS – IV



THE SOBERS – IV
Bad Mood Asso / Crapoulet records / we are shark records / Tim Tam Records / Bartolini Records / ‘59SRS / French Noise / Panda Records / Culture Famine
8.5/10

Ça fait désormais quelques années que The Sobers écume les concerts et sort des albums et autres EPs. Petit à petit le trio marseillais grandit et la qualité de ses productions est croissante. Malgré un line-up modifié en 2015 avec un changement de guitariste le groupe n’a jamais perdu la flamme, bien au contraire. L’apport du deuxième chant est d’ailleurs plutôt une bonne chose.

Cet album sobrement intitulé IV fait suite au non moins bien nommé III, une dénomination à la Led Zeppelin qui a le mérite d’être à l’image du groupe : efficace. En fait je me trompe un peu car en début d’année on a eu le droit à un split acoustique entre le groupe et 21 Again.
Mais cet album est d’une toute autre facture car derrière la jolie pochette s’alignent de très bons morceaux, Battle for nothing, par exemple, qui est terrible d’efficacité, il envoie à fond comme du Burning Heads avec un superbe bien refrain bien aidé par les chœurs, la basse est vraiment sympa dessus. Mais il y a aussi Dead End, No Revelation ou bien Figure it out qui sont tout aussi pertinents.  Au passage on retrouvait ce même No Revelation sur le split avec 21 Again tout comme le superbe Light the Match

Et puis l’interlude Absolute Zero fait du bien et laisse entrevoir une possible évolution vers des morceaux plus aériens. La transition avec blood feud est d’autant plus brutale mais on n’en attendais pas moins des Marseillais.

Quand je parlais de croissance dans la qualité des morceaux un titre comme Final Goodbye représente à merveille le talent du groupe qui d’un punkrock direct sait évoluer vers quelque chose de plus technique et complexe.


Terriblement efficace ce 4ème album de The Sobers va faire parler de lui, ceux qui seraient passés à coté du groupe sont priés de se jeter dessus.



J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Final Goodbye






mercredi 21 novembre 2018

clip - SICK OF IT ALL

That crazy white boy shit par les légendaires Sick Of It All

lundi 19 novembre 2018

Clip - Steve'n'Seagulls

Nouvelle reprise de nos amis amis finlandais, c'est pas leur meilleur morceau mais c'est toujours intéressant à voir. On pourra aussi noter que les moyens mis en place ont évolué depuis les débuts...

samedi 17 novembre 2018

HEAVY HEART – Love Against Capture



HEAVY HEART – Love Against Capture
Guerilla Asso / Pencil Records
9/10

Voici venu le temps de chroniquer le deuxième album d’Heavy Heart, un album très attendu tant Distance, le précédent, avait placé la barre très haut. C’est même un de mes albums préférés de ces dernières années, je pensais même pouvoir dire qu’il serait très difficile d’enchaîner après un tel album.

Heavy Heart est un groupe que je cite toujours en référence lorsque je parle de ce style, de l’indie punk, un fin mélange de punkrock, de mélodies, de douceur le tout sans chercher la facilité.

Distance annonçait la couleur, Love Against Capture y ajoute l’éclat.
Car effectivement certains morceaux sont éclatants je pense au superbe Magic Life qui était le premier morceau à être mis en vidéo, j’adore les mélodies et le chant qui se pose superbement dessus. La voix qui monte haut et s’éraille, la complémentarité des chants… Tout est superbe. Et Fragments est du même acabit et me rappelle aussi des groupes qui jadis étaient superbes comme Shaggy Hound ou Sixpack, la relève est donc en place. Plus doux Winter Years apporte de la mélancolie dans ce début d’album et Out Of Place contribue à installer le climat avec un superbe passage chanté sur la fin de ce morceau.

Cette mélancolie est comme un fil tendu entre chaque titre et Holding On fait, lui aussi, la part belle à de douces mélodies avec cette superbe association du chant poussé et des chœurs. Un peu plus loin Separ/azione remet de l’entrain sur la deuxième partie et redonne du tonus là où il en manquait un peu

Les bénéfices de cet album iront à un bar associatif et autogéré, un lieu ouvert, de rencontres et de résistance, un peu à l’image de L’Etincelle à Angers où le groupe passe d’ailleurs régulièrement.

Heavy Heart mérite amplement tous les compliments qu’on peut lui offrir, c’est un groupe talentueux et brillant qui signe à nouveau un bel album.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Magic Life



vendredi 16 novembre 2018

Vidéo - Dave Hause

Vidéo lyrics de Dave Hause (The Loved Ones) pour son nouveau titre Lemon Hill

jeudi 15 novembre 2018

Video - SICK OF IT ALL

Video lyrics de Wake the sleeping dragon des légendaires Sick Of It All 

mardi 13 novembre 2018

BRACE ! BRACE ! – s/t




BRACE ! BRACE ! – s/t
Howlin Banana
8,5 sur 10

Nouveau venu sur la scène rock hexagonale, BRACE ! BRACE ! est un quatuor d'origine lyonnaise basé désormais à Paris. Après deux solides EP à son actif, le groupe vient de sortir son premier album, en tout point remarquable. Un album qui ravive la flamme indie-rock et garage pop grâce à un sens inné de la mélodie et un son qui capte l'attention dès les premières écoutes. Les influences (la mouvance US des 90's et la pop psychédélique des 60's) sont évidentes mais parfaitement digérées. Sur la scène actuelle, BRACE ! BRACE ! s'apparenterait au cousin germain des Québécois de CORRIDOR, déjà chroniqué sur ce site.

L'album commence en douceur avec une longue introduction légèrement perturbée par un synthé foutraque, avant que les guitares sensibles et mélodieuses ne se mettent en place. La délicate voix de Thomas Picot n'entre en scène qu'au bout de 2 minutes sur cet excellent titre inaugural "Station walls". Marque de fabrique du groupe, BRACE ! BRACE ! prend le temps d'installer ses morceaux ou de dériver en plein milieu d'un titre. "I'm Jelly" avec sa guitare surf et "Tease" (balade envoutante) poursuivent dans cette veine mélodique. L'album prend ensuite une tournure plus punchy et tonique avec "Club Dorothée" et sa basse post-punk ou encore le très efficace "Whales" (morceau le plus court de l'album faisant d'ailleurs office de 1er single). BRACE ! BRACE ! n'ennuie jamais grâce à des ruptures inspirées jalonnant chaque morceau. "Casual Fanciness" en est le meilleur exemple : d'abord sautillant, le titre plonge subitement dans l'indolence avant de retrouver son dynamisme. "On the sidelines" suit une structure exactement inverse avec son final nerveux. Jusqu'à la fin de l'album, BRACE ! BRACE ! déroule son savoir-faire mélodique à coup de guitares cristallines et de changements de rythme. Le dernier morceau "Ominous man" conclut l'album en beauté, avec son long pont psychédélique et ses riffs dissonants sabotant la douceur pop du titre.

BRACE ! BRACE ! n'a rien à envier aux meilleurs représentants anglo-saxons du genre et prouve la vitalité actuelle des groupes français. 

Mr Caribou


Titre préféré :                             Whales





dimanche 11 novembre 2018

Quentin Sauvé - Dead End (OFFICIAL VIDEO)

Quentin Sauvé, de Birds In Row, sortira un album en février prochain, intitulé Whatever it takes, un album solo enregistré par son frère Amaury Sauvé. Voici Dead End en vidéo.


vendredi 9 novembre 2018

Clip - DeepSlauter

Fifusan s'est chargé du clip des japonais de Deepslauter

mercredi 7 novembre 2018

DOE – Grow into it




DOE – Grow into it
Big Scary Monsters / Topshelf Records
8.5/10

J’aime bien cette scène anglaise à laquelle DOE appartient et dans laquelle je citerai Muncie Girls et Colour Me Wednesday, il est d’ailleurs intéressant de voir que les trois groupes viennent de sortir chacun un album à quelques semaines d’intervalle.

Le précédent LP du trio anglais date de 2016, il est encore tout frais dans notre esprit. Il était vraiment bon mais je trouve ce deuxième album encore plus pertinent. La première chose c’est que je le trouve plus catchy avec de belles envolées. La complémentarité entre les différents chants est vraiment agréable et il est clair que lorsque Nicola pousse sa voix c’est juste superbe. On retrouve toujours le côté Weezer, l’indie pop, le son de guitare caractéristique mais je suis aussi impressionné par le jeu de batterie de Jake et ses rythmiques comme sur Even Fiction ou But It All Looks the same, un morceau vraiment excellent, riche et long.  

Techniquement je trouve que le groupe a passé un palier et ne se contente plus de mélodies simples.

Les morceaux se succèdent et accrochent tous mais je trouve aussi superbe Here In The Dirt celui qui clôture Grow Into It avec son agencement des voix et ses mélodies alambiquées.

Définitivement cette scène anglaise d’indie-rock est vraiment emballante ainsi DOE signe avec Grow Into It un très bel album qui marquera les esprits.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  But it all looks the same






lundi 5 novembre 2018

Clip - The Hi Lites

Voici le clip de Inside des Lyonnais de The Hi Lites qui  a sorti Dive At Dawn il y a deux jours. 

Clip - Bad Religion

Bad Religion est de retour avec un nouvel album et pour nous le faire découvrir ils ont mis en ligne The Profane Rights Of Man.


dimanche 4 novembre 2018

Video - Roosevelt Sessions # 01

Roosevelt records vient de créer une petite chaîne Youtube sur laquelle il mettront régulièrement des artistes en avant en les faisant apparaître dans des sessions live.

Radioactivity est donc le premier groupe invité, il vient de Denton au Texas et c'est du bon !!


samedi 3 novembre 2018

Playlist de l'automne



L'automne est déjà bien avancé, la neige tombe sur la moitié de la France tandis que l'autre se dore encore au soleil. L'heure idéale pour découvrir ou partager quelques coups de cœur de ces dernières semaines.





jeudi 1 novembre 2018

ALKALINE TRIO – Is This Thing Cursed ?




ALKALINE TRIO – Is This Thing Cursed ?
Epitaph
8/10

Ce qu’il y a de bien avec un groupe comme Alkaline Trio c’est qu’on n’a pas besoin de le présenter mais j’éprouve néanmoins le besoin de rappeler que le groupe s’est reformé depuis peu et que désormais Matt Skiba chante également dans Blink 182, pour le meilleur et hélas le pire.

D’ailleurs c’est intéressant de voir que c’est Dan Andriano qui débute au chant l’album (sur Is This Thing Cursed ?), les deux se sont toujours partagés le chant mais l’entendre en premier est peut-être aussi tout un symbole. Toujours est-il que le groupe nous replonge dès le début de l’album dans un registre qu’il maîtrisait à la perfection dans les années 90.

Demon And Division amène un peu de fraîcheur avec de jolies lignes de basse et de belles mélodies, une batterie plus rapide dessus aurait fait un carton. Little Help ? est fun et me fait beaucoup penser à du vieux Green Day, intéressant ou plutôt surprenant de retrouver le groupe dans ce registre mais les choses se noircissent rapidement avec I can’t believe et sweet vampires, plus sombres mais tellement accrocheurs qui rappellent pourquoi Alkaline Trio est ou était un super groupe. Pale Blue Ribbon fait honneur aux débuts du groupe et me rappelle Maybe I’ll Catch fire. J’aime beaucoup quand la batterie s’emballe et que le chant est calé sur une autre rythmique. Le moins que l’on puisse dire c’est que cet album est vraiment varié.


Is This Thing Cursed ? rappelle donc par moments les premières heures du trio avant qu’un son plus moderne et plus produit ne l’investisse sur quelques titres. Il n’en demeure pas moins un album très agréable à écouter.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Warzone

mardi 30 octobre 2018

Clip - IT IT ANITA

Voici un nouveau morceau en vidéo des talentueux belges de It It Anita


lundi 29 octobre 2018

Clip - Doe

Labour like I Do par le trio londonien de DOE

dimanche 28 octobre 2018

Clip - Quitters

My own worst enemy par Quitters dont l'EP devrait sortir en janvier.

vendredi 26 octobre 2018

I AGAINST I – Small Waves




I AGAINST I – Small Waves
White Russian Records
8.5/10

Il y a un lien entre I Against I et les Rêveries, un rapport de fan envers un groupe à une époque où l’on communiquait davantage à travers des lettres que par messages sur Facebook. J’ai beaucoup apprécié les deux premiers albums du groupe, surtout le deuxième (I’m a fucked up dancer but my moods are swinging), et j’ai eu la chance et le luxe de pouvoir écouter quelques démos et des titres que le groupe n’a jamais sorti mais qu’il m’avait envoyés. Ça pour un fan c’est le kiff extrême.

Pour rappel I Against I est un groupe hollandais, de Dordrecht près de Rotterdam, qui tire son nom d’un album des légendaires Bad Brains. C’est le premier groupe à avoir signé sur Epitaph Europe en 1997.

De par cette relation particulière, c’est avec une grande excitation que je découvre ce troisième album et dès la première écoute la nostalgie fait son effet car le trio batave n’a pas pris une ride. Et dès Hey qui ouvre Small Waves je me rends compte que le son est le même, le style aussi et surtout la voix de Ronald est toujours aussi agréable. 

Le groupe possède toujours cette capacité à créer des titres ultra accrocheurs, ainsi les mélodies de la très pop Love You When I’m gone sont imparables, c’est aussi la même chose sur Wish I could remember un morceau très mélodique qui reste en tête, le chant est bien utilisé et il apporte vraiment beaucoup aux morceaux. J’aime ce mélange entre mélodies, amplifiées par les chœurs, et la rythmique bien enlevée comme sur At The End Of The Tunnel. Tout se termine par le titre qui donne son nom à l’album : Small Waves. Sur 4 minutes il étale tout le savoir faire du groupe, la classe. Aucune fausse note dans cet album, bravo !

Ce troisième album qui arrive près de 20 ans après le précédent garde la fraîcheur qui caractérisait déjà le groupe dans les 90’s. Les fans des groupes mélo d’Epitaph et Burning Heart qui arrivent à la quarantaine vont être ravis…
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Wish I Could Remember






mercredi 24 octobre 2018

Clip - Incisions

Incisions, qui vient de signer chez TNS rds pour son premier album a mis en ligne War In Your Head, un titre percutant durant lequel ils se sont bien amusés...

lundi 22 octobre 2018

KALEB STEWART – Tropical Depression




KALEB STEWART – Tropical Depression
Sound of subterrania / No Reason Records
7.5/10

Kaleb Stewart est un artiste de Floride, de Gainesville, haut lieu du rock américain qui a vu naître des groupes comme Hot Water Music, Against Me ! ou Less Than Jake. Il a joué auparavant dans As Friend Rust groupe d’émo punk qui m’avait laissé un bon souvenir il y a 15-20 ans. Il officie désormais en solo.

Tropical Depression est son deuxième album. Le premier se voulait introspectif et teinté folk alors que celui-ci est marqué politiquement notamment par les événements de Ferguson (avec le meurtre d’un manifestant noir par un flic blanc).

Il y a chez Kaleb Stewart quelque chose qui me rappelle Franck Turner. Un mélange de folk indie marqué par les influences punkrock. Il est extrêmement plaisant à écouter, plein de douceur et de mélancolie et diffère des autres albums solos de chanteurs par un backing band qui évite la redondance. On a donc une batterie, une chanteuse qui fait certains chœurs, un piano, une basse et une guitare électrique.

L’ensemble des 10 titres est homogène, aucun morceau ne se dégage vraiment et c’est peut-être ce qui manque au final mais c’est tout de même un bel album qui s’écoute et sait se faire apprécier. Un titre comme 8th and 3rd est rythmé et c’est juste un délice à écouter quant à No Angel il fait preuve d’une belle mélancolie et d’une jolie douceur. D’ailleurs Kaleb tente d’apporter du rythme ou tout du moins de casser une certaine routine en alternant un titre posé et un plus doux mais le ton apaisant de sa voix peine à cadencer l’ensemble.

On notera pour finir la pochette bien décalée (rappelant Romeo Elvis) qui marquera d’une empreinte durable cet album.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Warzone