samedi 29 décembre 2018

Le bilan 2018 de Mr CARIBOU




L'illustre chroniqueur indie des Rêveries vient d'établir son bilan de l'année après une longue et intense réflexion.
Voici plein de belles découvertes à se mettre sous la dent.



Meilleurs albums 2018 :

vendredi 28 décembre 2018

Clip - THE DEADNOTES

J'ai beaucoup aimé l'album précédent de The Deadnotes, les voilà de retour avec Cling To You.


mercredi 26 décembre 2018

PREY DRIVE – Once More With Feelings




PREY DRIVE – Once More With Feelings
Krod Records
8.5/10

Le premier EP de Prey Drive, sorti il y a quelques mois seulement, m’avait bien emballé et voici que le groupe est de retour avec, cette fois-ci, un véritable album de 10 titres. C’est impressionnant de voir un groupe aussi rapide et productif. Sachant qu’entre-temps le groupe a pas mal tourné et composer sur la route n’est pas forcément chose aisée.

Once More With Feelings est dans la parfaite continuité de Tabula Rasa avec une touche propre au groupe, assez singulière en ce moment sur la scène. J’aime beaucoup ces Anglais et cet album car j’aime l’atmosphère qu’il dégage. Un quelque-chose de très aérien, mélodique mais à la fois triste et mélancolique.

Je retrouve, comme il y a quelques mois sur Tabula Rasa, un coté Elliott, période False Cathedrals, que ce soit dans la voix du chanteur ou dans l’atmosphère que leur musique dégage. Même si l’ensemble reste sans surprise et assez homogène en termes de qualité sur la durée de l’album il n’en reste pas moins de superbes moments comme sur Tokyo ou Foxes. La voix de Brad Smith est haute et son association sur la musique de Prey Drive est atypique rappelant au passage, mais je me répète une nouvelle fois, celle de Julien Pras sur la musique de Mars Red Sky.
Les anglais n’hésitent pas cependant à sortir de l’indie-rock pour proposer quelque chose de plus pop, ici, sur Sugar High, c’est fait avec subtilité, avec des doublements de voix et l’apport d’autres sons. Et puis quelle douceur sur Sunday Best ! Le morceau  sonne comme une prière derrière ses sonorités et la douceur qui l’accompagnent, ce titre a vraiment un côté mystique voire même religieux.

Ainsi Prey Drive vient de sortir un bel album, dans la lignée du précédent EP. Pas de nouveauté mais davantage de plaisir sur la durée.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Tokyo


lundi 24 décembre 2018

Clip - You Me At Six

Avant de fêter Noël, voici Straight to my head par You Me At Six

samedi 22 décembre 2018

Clip - Martha

Comme dirait l'ami Forsaken Shadow, de la bonne folk pour coreux avec le titre Heart is healing de Martha

jeudi 20 décembre 2018

ULTRABERNARD – Bernard veut pas !



ULTRABERNARD – Bernard veut pas !
Eat shit records
*

Plus de dix ans d’existence pour UltraBernard, groupe parisien dont le nom rappelle autant Ultra Vomit que Super Dupont. Et quelque part il y a un lien entre tout ça. Les parisiens aiment la déconne, l’humour, sans que ce soit d’ailleurs leur unique crédo. D’ailleurs le groupe a déjà partagé l’affiche avec les métalleux Nantais spécialisés dans la parodie tout comme il leur est arrivé aussi de croiser le fer avec les Wampas. Et tout ça avec un bon côté franchouillard assumé.

Ultrabernard est avant tout un groupe punk dont les influences vont se chercher dans la scène alternative française des années 80 que ce soit les Ludwig, VRP ou aussi les Wampas précédemment cités. L’ensemble des 14 morceaux qui composent Bernard veut pas ! sont funs, rafraichissants et même si j’ai parfois du mal avec certains morceaux (Six Légumes) peut-être en raison du chant ou Tante Germaine, un peu trop mou sauf sur sa fin. Je trouve cependant d’autres morceaux nettement plus efficaces comme Marguerite ou l’explosif Bernard. J’aime beaucoup aussi Chambre à Air, le morceau rapide de l’album, marrant et qui donne envie de remuer des coudes.

Nul ne doute qu’Ultra Bernard est un groupe de scène, j’imagine très facilement le public reprendre en chœur le refrain de Du Cul Et Du Pognon. Les textes sont décalés et c’est rigolo de les découvrir au fur et à mesure des écoutes (petit poney), je pense que franchement le groupe doit être une belle découverte en concert avec de l’énergie, un coté fun communicatif et des morceaux qu’on a plaisir à écouter pour sourire ou se marrer.


Bernard Veut Pas !  a le mérite de titiller les oreilles au point d’inciter à aller voir le groupe en concert me rappelant parfois aussi un groupe comme Mambassa BB, finalement pas si éloigné en termes de style et de textes.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Petit Poney

https://ultrabernard.bandcamp.com/album/bernard-veut-pas


mardi 18 décembre 2018

Clip - FULL THROTTLE BABY

Les Full Throttle Baby viennent de mettre en ligne Beer Hunt avec un clip encore bien déjanté.

dimanche 16 décembre 2018

Clip - PEARS

Voici Camptown par Pears

vendredi 14 décembre 2018

Interview - The Sobers





On n’a jamais eu l’occasion de faire une interview ensemble précédemment alors peux-tu me présenter le groupe ? 

Salut Julien ! Alors nous sommes The Sobers, un groupe de punk rock basé sur Marseille. On est un trio qui se compose de JC (batterie), Tom (guitare/chant) et moi (Paul - basse/chant). Ça fait maintenant dix ans qu’on se trimbale à droite à gauche avec ce petit nom.


jeudi 13 décembre 2018

Clip - Resolve

Voici Carmela de Resolve, groupe Lyonnais qui monte. Un titre hommage à la grand-mère du chanteur décédée il y a peu.

mardi 11 décembre 2018

The HI-LITES - Dive at dawn




The HI-LITES - Dive at dawn
Teenage Hate Records / HVIV Records / Bad Heath Records / Trokson Records
7,5 sur 10

Après une première livraison en 2015, The HI-LITES signe son retour discographique avec l'album "Dive at dawn". Fortement influencés par le punk, le garage et des groupes plus noisy comme HOT SNAKES ou FUGAZI, les Lyonnais lorgnent plus volontiers du côté du post-punk sur cet album. L'ajout d'un clavier participe grandement à cette mutation.

HI-LITES maitrise parfaitement les codes du genre : basse et batteries métronomiques, rythmiques mid-tempo, guitares bien ciselées, synthé eighties, chant grave et sombre...Si bien que ce savant cocktail rappelle son meilleur représentant hexagonal, FRUSTRATION. Le mimétisme de la voix de Paco avec celle de Fabrice Gilbert, le leader des Parisiens, est parfois saisissant, notamment pour son ton caverneux.

Malgré cette influence manifeste, HI-LITES a son style et sait brouiller les pistes. D'ailleurs le riff de guitare introduisant le premier titre "Obey" est presque trompeur avec un son de guitare légèrement métal, avant que la machine post-punk ne se mette en route. "Inside" montre à quel point le groupe est moins dans l'urgence et prend le temps d'installer ses morceaux avec de longues intros. Ce titre au refrain accrocheur est très efficace. "Automn Flood" et "Anti Sex" présentent les mêmes qualités, la voix du chanteur se faisant de plus en plus puissante.

Si The HI-LITES ont globalement ralenti le tempo sur ce 2ème album, ils n'ont pas pour autant perdu leur rage initiale et savent encore composer des morceaux" rentre-dedans", comme "Attila" ou "A Major Mistake" et son imparable couplet (gimmick de guitare et voix à l'unisson). On pourrait peut-être reprocher au groupe de trop systématiquement scander ses refrains. Mais ne boudons notre plaisir, tant the HI-LITES a su hisser son niveau de jeu sur ce 2ème album. Celui-ci se conclut par "Journey has come to an end", titre très réussi qui montre que les Lyonnais peuvent élargir leur palette. Construit autour du clavier, le morceau à l'intro électro sonne très cold wave, voire new wave. Peut-être une indication du nouveau chemin musical que pourrait prendre the Hi-LITES ? 

Mr Caribou

Morceau préféré :                  A major mistake




dimanche 9 décembre 2018

Clip - CHARLES IN THE KITCHEN

Les suisses de Charles in the Kitchen viennent de mettre en vidéo leur titre Arrogant Teenage Rag.

samedi 8 décembre 2018

Video - Noé Talbot

Voici Cabrel de Noé Talbot en video Lyrics

jeudi 6 décembre 2018

SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon



SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon
Century Media / Fat Wreck Chords
9/10

Si le dragon est la représentation du groupe alors j’ai du mal à comprendre le titre de ce 11ème album car à aucun moment je n’ai senti le groupe endormi. Peut-être pris dans une routine mais toujours aussi vivant et même plutôt bien en forme comme si le temps n’avait pas d’emprise sur lui. Les membres de Sick Of It All écument les salles depuis plus de 32 ans. Le terme légende n’est désormais pas usurpé pour qualifier le groupe si généreux qui même après tant et tant de concerts donnés arrive toujours à distribuer et prendre énormément de plaisir. Quelle énergie et quelle générosité sur scène !


Que faut-il attendre de ce nouvel album ? Honnêtement pour ma part pas grand-chose, je ne pensais pas, en me lançant dans son écoute, être surpris. Et pourtant il est varié car entre les titres hardcore classiques (That Crazy White Boy Shit, ultra efficace sur album comme en live) s’intercalent des titres plus métal (wake the sleeping dragon) ou street punk (Always with us) et même façon Dropkick Murphys (le surprenant Bull’s anthem avec Tim Mc Ilrath de Rise Against). Mais la puissance du groupe reste totalement intacte, entendez la rage d’un Inner Vision qui ouvre l’album, oui les gars sont toujours affutés comme des lames. La voix de Lou est toujours aussi hargneuse et que ce soit les riffs acérés de Pete ou le groove de la basse tout fonctionne à merveille du début à la fin (super morceau pour finir avec Chuck Ragan sur The New Slavery).


Que dire aussi de cette magnifique pochette ? Moi je ne trouve pas vraiment de défauts à ce nouvel album et j’irai même jusqu’à le classer directement dans le top 5 de la discographie du groupe.


Entre le dernier album de Madball (for the cause) et ce Wake the Sleeping Dragon de Sick Of It All le hardcore New Yorkais se porte toujours bien et n’a pris de rides en 30 ans. Ceux qui se sont lassés du style feraient bien de se reprendre une petite dose, histoire de se rappeler au bon souvenir des coups de coudes échangés en circle pits. Sick Of It All est une légende, une légende bien vivante.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  That crazy white boy shit


mardi 4 décembre 2018

Clip - Steve'n'Seagulls

Très productifs en vidéos ces derniers temps les Steve'n' Seagulls sont de retour avec Ghost Town, une compo perso issu du dernier album.

lundi 3 décembre 2018

Clip - Peace Me Off

Voici Mistrust & Prejudice par Peace Me Off

samedi 1 décembre 2018

Brice de Nothing More A-t'il bon goût ?


NOTHING MORE que je classe dans les dinosaures français du punkrock vient de sortir un nouvel album encore bien bétonné il y a quelques mois. L'occasion de reprendre la série des A T'Il Bon Goût avec Brice, batteur du groupe.