jeudi 30 novembre 2017

Video - Versus You

Leur EP sort chez Guerilla, l'occasion pour nous de découvrir les vétérans Luxembourgeois.

mercredi 29 novembre 2017

ANTI-FLAG – American Fall



ANTI-FLAG – American Fall
Spinefarm Records
5/10

L’époque est parfaite pour Anti-Flag, le gouvernement Trump doit être une source d’inspiration pour un groupe aussi politisé. A lui seul il devrait être le sujet d’une vingtaine de chansons.

Dans les textes il y a toujours de bons sujets et de belles punchlines on notera celles-ci :
you know a Mexican and she’s honest and diligent, you don’t see color but some people need discipline” ou « Just ‘cause you don’t know you’re racist, you don’t get a pass for your ignorance » sur Racists.

Et pourtant sur la forme Anti-Flag n’y est plus. La production est digne d’un album d’un groupe de pop et même les compos se sont lissées alors qu’on attendait un groupe en colère, remonté comme une horloge Suisse. Il y a maintenant un fossé entre le groupe sur scène, ce qu’il donne, ce qu’il dégage et ce qu’il sort sur album car il faut bien avouer qu’American Spring en 2015 dégageait déjà l’odeur d’un punk plus adapté à la radio qu’aux pubs enfumés.

Ainsi le groupe de Pittsburgh si vindicatif dans ses textes et sa musique il y a 20 ans mais aussi à l’époque Fat Wreck semble juste présent sur scène où ses concerts sont toujours aussi chauds et engagés. Sur disque c’est une autre histoire.

Liar et Racists sont les morceaux qui cachent la misère, le reste est plat, trop mélodique, surproduit. L’écoute de Trouble Follows Me suffit à s’en convaincre mais on frôle aussi la catastrophe avec Throw It Away et Casualty.
Pour l’anecdote on notera un retour au ska sur When the wall falls, un style qui semble revenir ces derniers temps et je ne serai pas surpris de revoir une petite vague déferler l’année prochaine.

Vous l’aurez compris je n’ai pas du tout aimé cet album et même si quelques titres ressortent du lot la déception vient surtout du fait que pour les avoir vus sur scène il y a six mois on pouvait s’attendre à un vrai brûlot.

Pour le coup je vais me repasser le dernier Rancid histoire de me réconcilier avec les anciennes gloires.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Liar



mardi 28 novembre 2017

Clip - Main Line 10

Main Line 10, surprenant groupe espagnol dont voici Survive

lundi 27 novembre 2017

DOWZER – so much for silver linings



DOWZER – so much for silver linings
Shield Recordings
7/10

On ne peut pas dire que Dowzer joue la carte de l’originalité car ce groupe de Breda, aux Pays-Bas, joue un punkrock mélodique tout ce qu’il y a de plus classique, cependant même si c’est parfois très mélo-pop, l’ensemble est accrocheur.

Scenes are for sinners, le morceau d’ouverture ressemble à pas mal de morceaux du début des années 2000 et notamment ceux de Lucky 7. Le chant partagé sur Broken records est une bonne idée car entre Tim, Sandra et Deny tout s’imbrique plutôt bien et c’est intéressant de voir comme les chants sont hauts. Même constat sur On the Beat of Repentance un morceau aérien. On entrevoit Dowzer différemment sur certains titres, plus indie et moins pop punk façon Promise Ring comme sur No One Knows ou Glimpses.
Le reste est très, voire trop classique, c’est dommage car il y a chez ce groupe un côté très frais fort appréciable.

Les amateurs de punkrock très mélodique apprécieront pleinement ce nouvel album des bataves. On retrouve de bons plans mais c’est lorsque les chants se croisent que j’apprécie le plus Dowzer.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Broken Records







dimanche 26 novembre 2017

Clip - Authority Zero

First One In The Pit de Authority Zero pour se mettre de bonne humeur.

samedi 25 novembre 2017

HARD ONS / NOTS SCIENTISTS (EP)



HARD ONS / NOTS SCIENTISTS (EP)
Shield Recordings

Split prestigieux entre les légendes australiennes de The Hard Ons et Not Scientists, fleuron de notre scène punkrock mélodique nationale, il a aussi servi de prétexte au support pour une tournée de 14 dates à travers la France en septembre dernier.

La jolie pochette emprunte Le Cri de Munch dans une version détournée, elle me rappelle l’EP de Kill The Poor des Dead Kennedys sorti en 80.

Les Hard Ons balancent Road Sweeper un titre à la rythmique effrénée avec une guitare totalement sauvage loin du punkrock mélodique auquel le groupe nous avait habitué au début des années 90.

Les Not Scientists balancent, eux, Perfect World, un titre très mélodique mais énergique aux sonorités légèrement Lo-Fi. Un morceau léger, frais et rudement bon.
On attend donc avec impatience maintenant l’album qui devrait voir le jour début 2018 et dont ce titre est déjà extrait.

J. NeWSovski



vendredi 24 novembre 2017

Clip - BODY COUNT

Allez ça fait du bien de retrouver ce bon vieux Ice-T et du gros Body Count. D'ailleurs le dernier album est vraiment très très bon.

jeudi 23 novembre 2017

NOE TALBOT / MAUVAISE PIOCHE (EP)



NOE TALBOT / MAUVAISE PIOCHE (EP)
Slam Disques / Pencil Records
4.5/5

On retrouve l’ami Noé Talbot, qui aura été productif cette année, pour un split avec Mauvaise Pioche. Une bonne occasion de découvrir ce dernier pourtant plus proche de nous.

6 titres au total, 3 chacun dont une reprise de l’autre.

On commence par le chanteur de Fortune Cookie Club dont on est désormais coutumier, son premier titre réveille quelques mauvais souvenirs de par son titre Novembre 2015 mais aussi par son texte touchant. L’orgue sur la deuxième partie est une bonne idée.
Joli texte aussi pour #Fuck la Mort avec un refrain terrible : 
« On a refait le monde mais faut croire qu’on l’a oublié. On s’est partagé la mort, on y a presque goûté ».
La deuxième partie du morceau sonne moins bien je trouve, enfin surtout le texte, le lien vers « je serai jamais Charlie » est casse-gueule, et les phrases suivantes semblent être des place-mots pour parler des potes de Charly Fiasco, Intenable, JohK, Maladroit, GxP… Seul mauvais point pour moi.
Ma bonne étoile est un titre de Mauvaise Pioche et il est vraiment superbement interprété.


Au tour de Mauvaise Pioche que curieusement je ne connais que de nom malgré son album sur Guerilla Asso. Chant éraillé et nonchalant avec guitare et batterie, ça sonne plus rock, plus punk. Un mix entre Fred Fresh et Renaud en quelque sorte. J’aime les mélodies et le rythme. Simples et efficaces, ses titres sont vraiment accrocheurs (Lot de consolation et Précaire et révocable). Superbe reprise aussi de Miracles de Noé Talbot. C’est marrant mais ce sont les deux reprises que j’ai le plus apprécié. En cherchant un peu je me rends compte qu’il s’agit d’Antho, le gars joue ou a joué dans nombre de groupes (bassiste dans Guerilla Poubelle, batteur dans Intenable et Nina’school…) et c’est vraiment une belle découverte. Je vais vite me jeter sur son album.

J. NeWSovski







mercredi 22 novembre 2017

Clip - Hi-STANDARD

2017 voit le retour d'un paquet d'anciennes gloires, aujourd'hui Hi-Standard avec le titre All Generations issu de leur dernier album.


mardi 21 novembre 2017

IN YOUR FACE - live report



Première édition de l’In Your Face festival à Treize Septiers entre Clisson et Montaigu en ce début de Novembre pluvieux.

La recette se veut simple : de bons groupes, un lieu convivial, de la bonne bière et une entrée pas chère

Dans un certain sens il me rappelle les premières éditions du Fury Fest, celle de Clisson avec Agnostic Front et celle de Nantes avec son affiche démentielle.

La réunion de 3 assos locales (Los Herbos Crew, Reglisse Asso, Septif’Rock) propose ici une très belle affiche, surtout pour une première édition : Sick Of It All, Municipal Waste, Death Before Dishonor, Booze & Glory

 

lundi 20 novembre 2017

Clip - Untitled With Drums

Agréable découverte d'il y a quelques semaines, voici le premier clip d'Untitled With Drums.


dimanche 19 novembre 2017

GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers



GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers
Constellation
9 sur 10

Groupe culte s'il en est, grand manitou du post-rock, GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR signe déjà son retour deux ans après Asunder, Sweet and Other Distress. Car le collectif canadien nous avait habitués au long silence au cours des années 2000. Il semblerait qu'il soit devenu plus prolifique depuis cinq ans.

Le nouvel album "Lucifer Towers" est relativement court pour le genre (une quarantaine de minutes) et repose sur quatre pièces bien distinctes. Le son et le savoir-faire du groupe n'ont pas fondamentalement changé. Il mélange toujours à merveille cordes, lentes montées de guitares, mélodies répétitives, le tout dans une ambiance de plus en plus symphonique. Les Montréalais ont peut-être épuré un peu plus leur musique, les collages sonores ayant par exemple disparu de leurs dernières productions.

L'album s'ouvre sur un bourdonnement de cordes et de sons dissonants. Très cinématographique, l'ambiance est angoissante. Arrivent ensuite les cuivres, puis un riff de guitare entêtant et la batterie. Ce morceau d'ouverture "Undoing a lucifer tower" est une réussite. Le thème mélodique de ce premier titre reviendra d'ailleurs dans le suivant, le long (15 minutes) et envoutant "Boss Hang" qui dispose d'une structure inversée. Un premier temps met en avant la guitare saturée et la lourde batterie, toute la puissance Godspeed est ici déployée. S'ensuit une légère accalmie avec des cordes un peu glauques. Tout en crescendo, le titre se poursuit avant un final en apothéose. Un véritable déluge sonore dont le collectif canadien s'est fait la marque de fabrique. Le troisième morceau, "Fam/famine", entre musique de chambre et drone, ressemble plus à un intermède avec son violon sensible. Le thème musical, véritable gimmick sur cet album, réapparait à la fin. Sans doute une petite pause avant la dernière pièce de choix "Anthem for no state". Cette dernière débute en douceur et délicatesse avec une ligne de violon émouvante. Après quelques minutes, une rupture s'opère, le titre prend une légère sonorité western, devient plus noise, la machine GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR se met en branle. Tous les instruments (guitares, batterie, cordes) sont au diapason.

Après tant d'années d'exercice, la magie opère toujours chez les Canadiens. Ils viennent sans doute de signer l'un des meilleurs albums post-rock de l'année avec les Français de L'EFFONDRAS.

Une chronique de Mr Caribou



Morceau préféré :                                   Boss hang

samedi 18 novembre 2017

Clip - Converge

Nouvel album pour Converge, voici A Single Tear en clip. Attention aux yeux !


vendredi 17 novembre 2017

video - G.A.S. Drummers

Les Espagnols de GAS Drummers sont de retour avec une niveau titre : Yours To Discover

jeudi 16 novembre 2017

DOWN MEMORY LANE – Vice caché (EP)


DOWN MEMORY LANE – Vice caché (EP)
Thousand Islands Records
3.5/5

Le lien avec le Québec fonctionne plutôt bien depuis quelques années. Après les Vulgaire Machin puis Fortune Cookie Club je vois de plus en plus de groupes canadiens faire écho en France.

Down Memory Lane qui, à l’instar de Fortune Cookie Club, cache des textes en français derrière un nom de groupe anglais, pourtant l’intro annonce la couleur : « En Français !! ».
DML est un groupe de Montréal, formé de 5 membres, qui joue un punkrock mélodique avec beaucoup de chœurs et une batterie qui claque. Il me rappelle par moments un mélange entre Hateful Monday et Consumed au niveau du son mais le chant est marqué par un fort accent qui est tout de même assez sympa vu de notre côté de l’atlantique.

Pas de grande originalité en ce qui concerne la musique, du punk mélodique à pleine balle comme les groupes des années 90 en ont sorti des centaines mais l’intérêt est dans les textes si on y prête l’oreille. Ainsi ils se révèlent souvent amusants et drôles, voire honnêtes comme Productions J qui explique l’éthique du groupe ou encore Canal désinformation dont j’extrairai cette petite perle : « On peut pas changer le monde avec des vidéos de chats ».
C’est fun, c’est jeune, c’est remuant.
J. NeWSovski





mercredi 15 novembre 2017

Clip - Foolish

Les potes de Foolish sont de retour avec le clip de Down The Hill.


mardi 14 novembre 2017

JUSTIN(E) – 06 72 43 58 15



JUSTINE – 06 72 43 58 15
Guerilla Asso / Can I Say Records / Justine Asso
9.5/10

C’est une mission difficile de s’attaquer à la chronique d’un album de Justine, et pour en parler me vient en tête la phrase d’un fan trouvée sur le site du groupe :
« Cette fois-ci je crois que j’ai mieux compris les paroles. »


Oui, Justine, on ne va l’apprendre à personne, est un groupe qui balance des textes pointus et je dois avouer aussi que sur le dernier album il fallait s’accrocher pour calculer les paroles ou tout du moins essayer de s’approcher du sens profond. Les textes de Justine c’est un retour au lycée pour une étude de texte à faire à la maison avec du Nofx qui cartonne derrière. Seulement là j’ai un peu plus envie de m’y pencher.

Alors oui cet album est plus clair et plus accessible et je dois avouer qu’il a gagné aussi en simplicité. Il y a une très grosse concentration de titres majeurs qu’on aura plaisir à chanter en chœur en concert : Frantz Fanon, Brûle Raison Brûle, Mère Chose Micropolitique du fascisme, Aurélia…. Et même si on ne perçoit pas toute la finalité des textes d’Alex, on a l’impression de se cultiver en les écoutant, en tout cas ils nous invitent et nous incitent à chercher, fouiller. Une bonne pédagogie.

Sur l’ensemble il n’y a rien à jeter, les titres accrochent avec cette recette bien maîtrisée. Au passage on retrouve Arnaud, le frère, de The Attendants qui vient prêter sa voix sur Désastre.

Je ne peux que remarquer la laideur de la pochette qui atteint des sommets l’effet est certes volontaire mais merde moi qui ai investi il y a quelques années dans un joli cadre pour pochette vinyles… Il serait peut-être temps de rappeler Cha pour refaire une vraie pochette digne de ce nom…


Au final je n’aurai pas parlé beaucoup de musique et pourtant à la basse, Fab, assure le show, le très gros show même. Et les autres sont très bons aussi. Justine, avec ce 06 machin truc, signe un album dans la lignée des précédents qui se déguste à plusieurs niveaux d’écoute : à fond pour s’énerver, au calme pour cogiter. Un groupe intelligent, juste incontournable.


J. NeWSovski


Morceaux préférés :            Micropolitique du fascisme   et     Aurélia






lundi 13 novembre 2017

vidéo - GUERILLA POUBELLE

Le trio Parisien sera de retour le 1er décembre avec un quatrième album intitulé La Nausée.


Des précommandes sont possibles à cette adresse :


Petite soirée organisée le vendredi 17 novembre au Rock'n'roll circus à Pigales pour fêter l’événement :
https://www.facebook.com/events/189272458299523/


En attendant voici les fils et les filles des sorcières en vidéo-lyrics.


dimanche 12 novembre 2017

GENERATION 84 – Relentless



GENERATION 84 – Relentless
Morning Woods records / Thanks but no thanks records
7 /10

Un nom qui rappelle bien plus Platini, Tigana et Giresse qu’un groupe de punkrock… Pourtant Generation 84 mérite une écoute attentive parce qu’il possède une touche assez originale.

Cela passe par le chant qui rappelle Nathan Gray de Boysetsfire avec des envolées plutôt intéressantes et un timbre très plaisant, dans ce registre Blistered Hands sent l’influence de After the eulogy tout comme Potemkin Smile. On pourrait aussi quelque part rapprocher le groupe d’Ignite pour souligner sa singularité dans son style. Derrière ça envoie avec des rythmiques variées et pas uniquement linéaires. Rolling with the punches se veut aussi être un très joli morceau, mélodique, qui se finit de belle manière.

Pas de morceau lent ou mid-tempo, c’est peut être mon regret vis-à-vis de cet album tant la voix et la capacité mélodique des belges semblent taillées pour des morceaux plus posés.
Le groupe se révèle aussi plus classique avec des titres comme Empty Shot Glasses, rapide et calibré sur les chœurs notamment ou sur Presidential Dump qui reste efficace.

Relentless est leur quatrième album, comme quoi il n’est jamais tard pour découvrir un groupe sympa. Il donne, en tout cas, envie de se replonger dans les précédents.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Potemkin Smile







samedi 11 novembre 2017

Clip - Julien PRAS

On le connait comme étant le chanteur et guitariste de Mars Red Sky, voici Julien Pras (à nouveau) en solo avec Divine Spark issu de Wintershed


vendredi 10 novembre 2017

Clip - Powder

Voici le titre Wait for me de POWDER de Marseille.


jeudi 9 novembre 2017

CONTRA CODE – Wasted Already



CONTRA CODE – Wasted Already
Bird Attack Records / Mud Cake Records
7.5/10

Cet album date de 2015, mais la sortie en vinyle sur le label allemand Mud Cake Records permet de mettre en avant ce groupe canadien méconnu.

Dans un style proche de Good Riddance ou Only Crime, Contra Code ne prend pas de gants quand il s’agit d’envoyer du gros punkrock. Les canadiens jouent vite, envoient des riffs de guitare sympas et accrocheurs qui rappellent Strung Out pourtant si singulier. On ne compte pas le nombre de morceaux détonants (Road Rash, Pickabar, Iron Herd…) mais même si les sonorités tirent parfois vers le métal il n’empêche qu’ils dégagent une certaine mélodie (Kill ou Concrete)


Il s’agit ici de leur premier album et il ne laisse aucun répit. On pourra tiquer sur l’originalité assez superflue cependant il regroupe tout ce qu’on attend d’un album de punkrock notamment la rapidité et l’efficacité. Sa touche perso se pose davantage sur son jeu de guitare et son chant éraillé.

A suivre.
J. NeWSovski




mercredi 8 novembre 2017

Clip - Booze & Glory

Alors qu'ils sont en tournée et notamment au festival In Your Face samedi à Treize Septiers en Vendée, les anglais de Booze & Glory viennent de mettre en ligne le clip de Back On Track.


Clip - Hateful Monday

Le nouvel album des Suisses est sorti il y a quelques semaines, voici maintenant en clip Life Events qui en est extrait.


lundi 6 novembre 2017

THE BRONX – V



THE BRONX – V
ATO records
8.5/10

The Bronx est un groupe que j’adore, qui maîtrise à la perfection les chansons simples en 3 accords mais qui dégage une énergie folle. J’adore aussi leur chanteur, Matt Caughthran, son timbre éraillé, sa capacité à plaquer de jolies mélodies. A ce titre les albums II, III et IV étaient vraiment de super disques.

Dès les premières notes de ce cinquième opus on sent un retour vers quelque chose de plus brut que ce soit au niveau du style ou du son. Ce dernier est plus crade, bien plus rock’n’roll, comme un album de garage. Il est pourtant enregistré par Rob Schnapf qui est plus habitué à faire les albums de Beck ou Elliott Smith, mais au final on peut dire que l’effet est intéressant.

Night Drop At The Glue Factory démarre l’album très fort, avec une débauche d’énergie qui rappelle les morceaux les plus énervés du groupe et qui ressemble quelque part aussi aux vieux titres de The Hives. Dans le rayon des morceaux bien bourrins on retient aussi Fill The Tanks, un véritable défouloir, Score That ou Stranger Danger qui se débrouillent pas mal aussi dans un style totalement libéré.
Side Effects prouve, une nouvelle fois, que le groupe possède un joli talent à composer des titres accrocheurs, on l’avait déjà vu avec les Mariachis ou dans les albums précédents mais, ici, ce morceau est juste superbe, mélodique et addictif.  Il vient aussi donner une tonalité à l’album qui se révèle bien plus mélodique que ses premiers morceaux le laissent deviner, ainsi Channel Islands, Two Birds ou Kingsize, qui vient clôturer l’album, sont de très jolis titres, plus lents plus mélodiques mais totalement dans l’esprit de ce qu’a pu faire le groupe.

Avec un son plus brut, plus rock’n’roll ce cinquième album de The Bronx se révèle tout de même dans la continuité des précédents en alternant sa face punkrock explosive et son coté mélodique et accrocheur. Avec 15 ans de carrière, le groupe de Los Angeles vient de sortir, une nouvelle fois, un album de punkrock moderne et abouti.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                           Side Effects







dimanche 5 novembre 2017

Clip - STEVE'N'SEAGULLS

Une petite reprise de Metallica pour ensoleiller cette journée

samedi 4 novembre 2017

IMMATURES – Décoller les morceaux



IMMATURES – Décoller les morceaux
Autoproduction
7/10

Joli nom qui évoque le refus de grandir, pour ce groupe qui revendique l’amour et l’incompréhension. Immatures est un trio de Saint Germain la Poterie près de Beauvais, nouveau venu dans la scène.

Immatures c’est du punkrock pas très rapide ni débridé, assez simple musicalement sans que ce soit dans le sens péjoratif, mais non dénué de charme, il met en avant des textes et une voix que je trouve très plaisante. J’aime le ton éraillé de Tom et même si le débit est assez monocorde il y a quelque chose qui accroche dans ce chant et donne envie de l’écouter et de se pencher sur ce qu’il raconte. Et dans ce registre de chanson sur laquelle on s’arrête on peut parler de Beauvais même si la batterie me manque vraiment en fond il y a un joli texte qui parlera à beaucoup d’entre nous.
J’aime bien aussi c’est pas la joie, mélancolique et joli qui ouvre bien l’album ou les lendemains qui chantent, peut être le morceau le plus remuant avec Cicatrices qui accroche plutôt bien aussi.
Quelques défauts, le son notamment et une certaine linéarité sur l’ensemble, qui reflètent la jeunesse du groupe mais pour un premier album force est de constater qu’Immatures possède un beau potentiel et on risque rapidement de parler beaucoup plus d’eux.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                           Beauvais


vendredi 3 novembre 2017

Clip - STINKY

Juste parce que cet album est énorme on reprend une petite dose de From Dead-end street avec le clip de Storm Surge

mercredi 1 novembre 2017

Will de Lunch et Panda Records A T'Il Bon Goût ?

Will est le chanteur de Lunch, dont le deuxième album est sorti il y a quelques mois, il est aujourd'hui l'invité d'A T'il Bon Goût ?




Ton groupe culte ?